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La vie est une richesse Conserve-la.


 
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 Have a lunch (Jared)

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Alba Miller
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MessageSujet: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyMar 12 Mai - 18:22

Hé voila, Alba était sortie du SRU, elle était vêtue d’un simple Jean, ces talons lui donnait une démarche à tomber. Elle marcha jusqu’à la pizzeria où elle avait prévu de déjeuner avec son second. Elle avait lâché ses cheveux pour qu’ils sèchent, elle referait sa longue tresse après la pause. Elle entra dans le restaurant à l’ambiance cosy et s’installa à une table pour deux. Pfff tout le monde allait croire qu’il s’agissait d’un rendez vous galant, les gens étaient des imbéciles, ils ne pouvaient pas s’empêcher de tout rapporter au cul. Non elle était là pour parler mission en privé avec son second. Elle tentait de lier des liens avec chaque membres ensemble et aussi séparément pour faciliter la communication. D’une certaine manière, si elle avait des remarques désobligeantes, ce n’était pas le cas alors, elle préférait le faire en face à face, de même elle pensait que c’était plus simple oour les agents de lui parler ainsi des problème qu’ils pouvaient rencontrer autant en privé que par rapport aux mission ou simplement à elle. Elle voulait mettre tout le monde à l’aise, évité que des tensions se créent entre les membres de l’unité. Et là elle devait organiser la nouvelle équipe avec Jared, parler des nouveaux réfléchir à comment souder l’équipe, comment organiser les entrainements en groupe et à plus brève échéance discuter de l’entrainement de l’après midi. En effet Alba avait laissé carte blanche à tout le monde pour l’entrainement du matin, chacun avait donc pu se défouler et faire ce qu’il voulait, mais cette après midi il y avait du boulot.

Le serveur vint lui demander ce qu’elle voulait et elle répondit en souriant :


« Je veux bien une carafe d’eau et pour le reste j’attends quelqu’un, merci. »

Elle se renfrogna quelque peut quand elle vit le regard du serveur qui en disait long sur ce qu’il pensait. S’il te pose un lapin de suis là ! Crétin des rocheuses ! Et si je te dis que je peux te tuer sans même me lever de ma chaise ! Cassie se calma, à vrai dire elle s’y attendait et elle avait sourit pour la forme. En fait, elle était d’une nature plutôt froide, et elle savait cacher cette froideur pour paraître un peu normale, d’une part et surtout pour ne pas effrayer le gens. Les seules personnes avec qui elle avait une attitude totalement naturelle était avec ces collègues, avec eux elle était proche, et pour de vrai. Si elle ne faisait pas attention elle répondait aux gens qu’elle ne connaissait pas sans un sourire avec un regard glacial et qui pouvait paraître méchant, c’est pourquoi elle s’efforçait d’avoir l’air sociable avec les inconnus qu’elle croisait. Par contre sociable elle l’était avec ses co-équipiers et sans faux semblant. En fait elle adorait être avec eux, ils était maintenant sa seule famille. Elle aimait passer du temps au SRU ou ailleurs et elle était souriante et enjouée, mais elle les connaissait. Elle ne faisait pas facilement confiance et les personnes qu’elle ne connaissait pas, elle avait tendance à mettre une distance entre elle et les autres, elle n’aimait pas faire semblant d’apprécier quelqu’un alors qu’elle ne savait rien de lui…

Le serveur lui apporta l’eau et la servit, elle le remercia et bu tout en observant les gens. Elle observait leurs positions dans la salle les entrées et les sorties, leur comportement, déformation professionnelle, elle faisait ça à chaque fois qu’elle entrait dans un nouvel endroit, et si elle s’ennuyait cela l’occupait et pouvait d’ailleurs l’occuper longtemps. Elle remarqua qu’un jeune homme l’observait depuis un moment et elle l’observa à son tour sans se faire remarque, sans le regarder directement. Elle savait très bien faire ça. Elle avait aussi remarqué que la plupart des clients étaient des employés, quelques mecs en costume, des ouvriers aussi, un peu de tout, mais comme cette pizzeria n’était pas très cher bien qu’excellente et réputée pour son rapport qualité prix, la population était plutôt située dans la classe moyenne.
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Jared Parker

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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyJeu 14 Mai - 14:32

Alba et Jared avait décidé dans la matinée de déjeuner ensemble pour parler affaire. Il était ravi que maintenant, elle et lui allez entre plus en contact. Jared ne tournait jamais le coup aux autres et elle, avait particulièrement attiré son attention. Il savait de quoi était capable Alba lorsqu'elle était sur le terrain et c'était franchement impressionnant. Elle avait cette capacité à prendre des initiatives qui s'avéraient toujours bonnes. Son instinct ne la trompait pas. Et alors que la situation s'était franchement dégradée au sein de l'équipe et qu'il fut venu le temps de changer de sergent, la démission de Murdock avait fait des heureux. Et il en fallait un pour le seconder. Jared savait qu'il était sélectionné mais n'était pas franchement emballé pour des raisons personnelles.
Alors la semaine de désignation s'était passé avec quelques tensions et à l'approche du verdict final, il avait été ravi d'attendre que c'était Alba qui avait eu le poste. Il n'était de ceux qui trouvait qu'une femme à la tête pour enrayer encore plus le problème actuel. Au contraire, il savait qu'elle relèverait le niveau que Murdock avait été incapable de faire.

Après l'annonce du nouveau leader du staff, la réunion s'était achevé comme la plupart des réunions. Alba avait été à la hauteur, comme à son habitude même s'il avait senti de l'appréhension en elle mais qu'elle n'avait pas laissé clairement apparaitre. Lui, l'avait remarqué parce qu'il la connaissait et savait qu'elle ne se laissait jamais débordée par les évènements. Elle avait les pieds sur terre comme lui, et ça y plaisait bien. L'heure du déjeuner approchait à garde vitesse, Jared fonça au vestiaire pour enfiler des fringues plus décontractées. Il sortit du QG du SRU vêtu d'un T-Shirt blanc et de son jean délaissé bleu assorti à sa veste noire en cuir. Il traversa la rue pour rejoindre la pizzéria où il avait fixé leur rendez-vous. Il allait pouvoir la féliciter de vive voix alors qu'avec le monde qui peuplait la réunion, il n'avait pas eu le temps de la congratuler personnellement.

Une fois à hauteur de la pizzéria, il remarqua qu'il était toujours aussi fréquenté qu'à son habitude. Le business marché plutôt bien de ce côté de la ville. C'était agréable de traverser des rues vivantes plutôt que rempli de cadavres d'anciennes prospérités qui a fini par filer. Là, où il vivait c'était plutôt le cas, alors c'était toujours sympa de changer de décor. Il aperçut Alba qui était assise à une table mais qui n'arrivait pas à se fondre dans la masse. Il l'aurait reconnu parmi 100 femmes. Elle avait dégageait une aura à part. Elle devait surement être consciente qu'elle ne ressemblait pas à toute les autres, et en cela, elle prenait un caractère unique. Mais elle ne devait pas trop voir les choses comme Jared. Pour beaucoup de gens, ne pas être comme tout le monde représentait une tare. Lui, ne le voyait pas comme ça. Mais le travail voulait de la discrétion. Lui, n'avait pu réprimer son désir de rouler en Porsche. C'est sûr que côté discrétion, n'avait mieux. Mais en dehors de ça, il était ce qu'il a de plus simple comme mec. Il n'aime pas se prendre la tête. Et lorsqu'il était en présence de Alba, il avait l'impression qu'ils étaient, tous les deux, sur la même longueur d'ondes.

Il entra dans la pizzéria bondée à cette heure et pressa le pas pour la rejoindre. Arrivé à sa hauteur, il la salua et lui dérocha un sourire puis s'assit face à elle. Il la regarda et lui dit :

-J'espère que tu ne m'attends pas depuis trop longtemps.

Il marqua une pause et lui sourit amicalement :

-Ah et mes sincères félicitations pour le poste, Alba.

Il s'appuya les deux bras sur la table et regardait autour d'eux. Certains regards les observaient curieux et intéressés, ce qui eut le don d'amuser Jared.
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Alba Miller
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyVen 15 Mai - 13:58

Alba continuait à observer l’homme. Elle essayait de comprendre ce qu’il pensait en examinant ses gestes. Il n’avait pas vu qu’elle le regardait, il continuait à la regarder. Sans aucun narcissisme, la jeune femme finit par comprendre qu’il la trouvait à son goût. Comment ? Il la dévisageait, il regardait aussi sa poitrine. Elle vérifia ce que lui disait son intuition en captant ses yeux, il détourna la tête dès qu’il se rendit compte qu’elle le fixait. Aucune chance avec elle s’il n’était pas capable de soutenir son regard. Il était probable qu’il l’avait trouvé belle et soit il était trop timide et se disait qu’il n’avait aucune chance soit il avait eut des pensées malsaines et ne les assumaient pas. Elle baissa la tête et fit un sourire en coin. Elle but une gorgée d’eau et se mit à regarder ailleurs avant de regarder discrètement si l’homme l’observait de nouveau, c’était le cas, encore plus pathétique, il n’allait tout de même pas l’examiner pendant tout le repas et fuir dès qu’elle lui jetait un coup d’œil.

Elle arrêta son jeu sur le champ, Jared venait d’entrer, elle l’avait tout de suite remarqué car elle examinait régulièrement l’entrée tout en scrutant la salle. Elle ne bougea pas, aucun besoin de l’appeler, il l’avait remarquée en deux secondes, déformation professionnelle là encore, la capacité d’analyse visuelle était plus développée chez les policiers d’élite que chez les autres. Elle le laissa approcher en le regardant dans les yeux avec un léger sourire. Elle jeta juste un coup d’œil à l’homme alors que Jared était arrivé à la table et s’installa. L’homme avait détourné le regard. Elle grimaça en pensant qu’il n’avait vraiment pas de couille celui là puis elle redonna toute son attention à Jared.

Quand Jared fut assis, elle leva les yeux vers lui avec un sourire. Elle était plus détendue maintenant que durant la réunion, en plus pour un déjeuner non conventionnel entre elle et son second, son visage prenait une nouvelle dimension. Elle n’avait pas besoin d’asseoir son autorité comme ce matin, il y avait des nouveaux, elle connaissait Mike et savait aussi que d’autre auraient pu mériter le poste, il fallait donc qu’elle montre tout de suite qui elle était et que personne ne pourrait lui marcher dessus quitte à se comporter un peu différemment quand tout le monde aurait accepté sa promotion. Mais là avec Jared, c’était différent. Elle lui répondit en riant !


« Non du tout… De toute façon c’est toujours les mecs qu’on attend, on se fait beau sous la douche hein, on se pomponne ! »

Alba savait très bien que c’était entièrement faux, mais elle aimait bien faire chier les mecs du SRU avec des réflexions normalement réservées aux femmes étant donné que dans l’unité tout le monde était logé à la même enseigne, les gens qui passait une heure dans le vestiaire ça n’existait pas, et puis les filles de l’unité n’étaient pas du genre à passer une heure dans la salle de bain tous les matins pour se maquiller ou ce coiffer. Alba se levait dès que son réveil sonnait, et elle mettait la musique à fond. Elle buvait son café avant toute chose, deux tranches de brioche, chronométré, il lui fallait à peine un quart d’heure à part les jours de poisse où elle reversait son café partout, ça lui arrivait parfois surtout les lendemains de soirée en fait quand elle se levait trop vite. Après ça elle pouvait tout affronter, avant c’était une autre histoire, si elle n’avait pas son café elle avait toujours l’impression qu’il lui manquait quelque chose et qu’elle n’était pas opérationnelle. En réalité ça ne se voyait pas vraiment…

Bref après le petit dej’, la douche, 10 minutes chrono, 15 quand ses longs cheveux étaient particulièrement emmêlés ou les jours de congés plus parce quelle chantait et dansait sous la douche. Il fallait moins d’une minute à Alba pour se faire sa tresse habituelle, et encore 5 minutes pour se mettre un coup de crayon et de mascara sans quoi elle trouvait qu’elle faisait vraiment trop jeune ce qui l’énervait. Le temps d’enfiler un jean et un t-shirt, un pull en hiver et elle était prête, elle enfilait son casque et son blouson et enfournait sa bécane avec délectation à l’idée de prendre l’autoroute, d’entendre son moteur ronronner et de se rendre au SRU.


« Merci beaucoup… Comment va Stella ? Et ton père ? »

Elle sourit, la jolie petite Stella était connue au SRU, pas qu’elle y passe ses journées, mais tout le monde l’avait vu au moins une fois soit en vrai soit en photo. Tout le monde savait aussi pour Lisa, mais même après tout ce temps Jared était-il prêt à revivre une relation ? Pas si simple d’après Alba.
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Jared Parker

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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptySam 16 Mai - 11:38

Quoi de plus normal comme relation, deux jeunes personnes qui déjeunaient ensemble comme le fond beaucoup d'autre personnes à cette heure-ci. Et pourtant, Jared avait toujours cette impression d'être surveillé à son insu. Quand ils découvriront qu'il n'y avait rien de plus banale comme relation, ils se laceront vite. Mais il comprit que le tandem qu'il formait au travail était bien différent à la ville. Ils abordaient des expressions qu'ils oubliaient lorsqu'ils étaient sur les terrains tout comme les banalités d'usages auxquelles ils se pliaient pour paraitre normal. Mais dans leur boulot, c'était bien plus sympathique de retrouver ses collègues en dehors du SRU. Ils pouvaient se permettre de nombreuses entorses à la règle et tout ces trucs que l'on ne se tente pas lorsqu'on rentre dans l'enceinte du bâtiment. Comme si on laissait sa vie privée à l'extérieur pour épouser pleinement la profession et sitôt le seuil franchit on retrouve sa petite vie tranquille et on fait l'inverse. Le boulot reste au boulot.

Bon, ils leur arrivaient de parler de travail à l'extérieur, bien évidemment. C'était un moyen quelconque de pouvoir se donner un minimum de recul. Il aimait trancher les choses. C'était plus évident par la suite. Ça lui permettait de voir plus clair. Comme si chaque pensée avait son lieu. Mais malheureusement, il y avait des pensées récurrentes auxquelles ils ne pouvait faire abstraction très longtemps. Des pensées qui l'habitaient continuellement et qui ne le lâchaient pas quelque soit les circonstances. Un centre de gravité où l'on ne peut dévier l'attraction. Bon on peut accorder qu'il nous arrive parfois des moments de plénitude totale. Et Jared s'employaient à les multiplier jour après jour. Avec Alexa c'était une méthode qui marchait plutôt bien. Elle avait le don de lui faire tout oublier quand il était en sa présence c'était quelque chose qu'il affectionnait particulièrement. Un bien-être particulier qui permettait à Jared de tenir bon. Alex en avait surement pas conscience mais c'était ainsi. Les liens qui s'étaient tissés entre les différents membres de l'équipe étaient visibles comme les différends. Mais ils s'arrangeaient toujours pour que ça ne dure bien longtemps. Ils étaient avant tout là pour se soutenir étant embarquer dans la même galère les uns avec les autres. Chacun connaissait le passé de chacun, la personnalité profonde de chaque membre, les sujets difficiles surtout à cette période de crise au sein du SRU, et en cela ils se complétaient tous les uns les autres. Comme une grande famille, ouais, c'était le terme.

Lorsqu'il arriva à la table de la jeune supérieur, elle se permit un ton plaisantin que Jared accueillit avec humour. Il lui répondit en feignant le désagrément comme s'il avait été pris sur le fait :

-Ha, j'avoue, tu m'as démasqué. On ne peut rien te cacher à toi.

Jared lui sourit visiblement amusé par les propos de Alba. Ils étaient suffisamment intégrés pour savoir comment cela fonctionnait à l'intérieur du système et ils leur arrivaient de plaisanter les règles. C'était leurs manières à eux de dédramatiser et de relâcher la pression. Surtout qu'ils traversaient une période très délicate. Chacun s'étaient fait leur propre idée de ce qu'il s'était passé. De nombreuses personnes en avaient été témoin, mais chacun en avait sa version. Et ce n'était pas le genre de choses sur lequel on aime se vanter. C'était pour ça que peu de monde en parlaient. Alba avait été au centre de tout ce bouleversement, et le résultat avait été plutôt difficile. Il y avait comme partout du bon et du mauvais. Mais la balance penchait toujours plus d'un côté que de l'autre. Et ils en avaient tous été affectés, ce qui était normal après tout. Jared ne supportait pas ce genre de situations. Mais on ne pouvait pas franchement les éviter indéfiniment. Ils s'employaient à les rendre rares mais ils finissaient toujours par avoir un retour des choses. C'était toujours quand ils atteignaient le summum de quelque chose que ça finissaient par capoter.
Jared craignait cette aspect de la vie, il lui avait déjà enlevé sa femme, et il ne voulait pas qu'il y est de répétition de l'histoire. Il ne s'était jamais pardonné ce qui était arrivé et il savait qu'il ne pourrait jamais l'encaisser. Et tout les matins, il passait devant ce tableau où était affiché les portraits des gosses disparus et ça lui prenait comme un violent coup dans les joyeuses à chaque fois qu'il y jetait un futile coup d'œil. Il pensait à Stella et à la dangerosité de son métier. Mais il tenait bon malgré tout. Et pourtant, il aurait eu bien des raisons de tout lâcher. Mais Jared n'était pas comme ça. Il n'abandonnait pas.

Alba reprit une expression plus sérieuse. Il l'écoutait attentivement. Sa compagnie était agréable. Avec elle, il n'y avait pas de faux semblant, et il aimait ça. Il pouvait dire clairement les choses et elle ne s'en privait pas non plus. Une alchimie s'était établie entre ses deux-là. Elle occupait un poste qu'il aurait voulu qu'elle obtienne car il la pensait la mieux qualifiée et leur relation n'avait pas changée, tout comme il l'avait escompté. Elle ne se focalisait pas sur sa place actuelle, elle restait, malgré tout, la même Alba qu'il connaissait si bien avant que tout parte en vrille.
Elle prenait des nouvelles de la petite famille. Sur ce point, elle avait toujours été réglo. Il lui répondit avec un sourire :

-Stella, ça va. Elle grandit toujours trop vite. Et elle a hâte de revoir toute l'équipe. Mais bon j'attends que la situation actuelle se décante.

-Et mon père, il se porte bien, je te remercie.

Avec Alba, tout était si simple, c'était si plaisant. Il jeta un coup d'œil furtif autour de lui, puis revenant sur elle, il ajouta :

-Bon, alors qu'est-ce qui te fait envie ?


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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptySam 16 Mai - 18:52

Le jeu d’acteur de son second était bon. Ainsi, quand il lui répondit, elle se mit à rire avec un peu de discrétion tout de même, nous étions dans un restaurant bondé par tous ses gens, tous ses travailleurs qui déjeunaient. Bref, elle appréciait que le jeune homme entre dans son jeu. En fait elle était de moins en moins stressée par tout ça, tout le monde, pas directement juste avec leurs attitudes, leurs mots, tout le monde la rassurait. Même si ça n’était pas suffisant pour elle, elle était déjà contente que tout le monde lui fasse confiance, qu’il n’y ait pas de résistance. C’était une bonne chose, mais au final ça ne faisait que plus la forcer à faire ces preuves. Maintenant que tout le monde savait et que tout le monde était d’accord avec ça, elle ne devait pas les décevoir.

Ils parlèrent un instant de la famille de Jared. La jolie Stella qui du haut de ses 5 ans était en quelque sorte la mascotte de l’équipe. Elle allait bien et c’était tout ce qui comptait, elle était vraiment mignonne de quoi donner à Alba envie de faire des enfants malgré un instinct maternel très bien caché. De toute façon la question ne s’était jamais posé, elle n’avait pas trouvé le père, et puis pas simple avec un boulot comme le sien. Ouaip, les enfants ça ne serait pas pour tout de suite, c’est clair. Alors Stella étant la seule enfant d’un membre du SRU, elle était un peu comme la fille de tout le monde. Elle ne passait pas non plus sa vie au SRU, mais les rares fois où on la voyait au centre ou celles ou Jared invitait des agents chez lui, tout le monde s’en occupait avec joie.


« Oui je te comprends… Mais elle est trop mignonne, elle me donnerait envie de faire du baby sitting… »

Alba sourit en apprenant que le père de Jared allait bien, bonne nouvelle, elle savait à quel point il était important dans sa vie, à quel point il l’aidait, avec Stella entre autre. En effet le SRU était prenant, chronophage et aussi psychologiquement, avec toutes les responsabilités d’un père célibataire, ça n’était pas simple, et son père l’aidait à faire face à sa façon. Au final Alba savait beaucoup de chose, elle ressentait bien les gens, et elle connaissait les membres du SRU depuis assez longtemps pour voir quand sa allait et quand sa n’allait pas. Elle le savait, mais elle n’en parlait pas, elle ne faisait pas de remarque, elle essayait parfois de faire parler les gens pour qui sortent ce qu’ils avaient sur le cœur, elle le faisait quand elle pensait que s’était nécessaire, quand elle pensait que l’état d’esprit de la personne pouvait influer sur le travail, si non elle ne se mêlait pas de la vie privée des membres, de toute façon elle savait ce qu’il y avait à savoir, personne au SRU n’avait vraiment de vie privée, à part Jared, mais là aussi elle savait comment cela fonctionnait chez lui, pourquoi vouloir en savoir plus ? Non, elle ne voulait pas savoir ce qu’il cachait dans ses placards, elle voulait simplement prendre des nouvelles parce qu’elle trouvait Stella adorable et qu’elle savait à quel point sa famille comptait pour lui.

Quand il lui demanda ce qu’elle voulait, elle ne put s’empêcher de faire une allusion. Elle aimait bien ça, faire des blagues débiles et aussi des allusions sexuelles, cela l’amusait, les membres du SRU la connaissait, ils savaient tous que ce qu’elle disait n’avait aucun poids en réalité, que s’était plus parce qu’elle n’avait pas d’inhibition, jamais peur de choquer et que ça la faisait rire et c’est tout. Elle s’amusait, elle disait ce qui lui passait par la tête et elle n’allait pas s’en empêcher avec des gens qu’elle connaissait aussi bien que les agents avec lesquels elle travaillait depuis 4 ans. Il y avait déjà assez de gens avec qui elle évitait ce genre de plaisanterie.


« On n’a pas le temps pour ce dont j’ai envie mon lapin.. »

Elle ne se serait pas permis cette réflexion si ça n’était pas le cas. Evidement Jared était un bel homme, oh oui très beau, très sexy, et elle en avait parfaitement conscience dans d’autre circonstance elle aurait vraiment pensé ce qu’elle venait de dire. Mais elle savait que Jared avait perdu sa femme, elle savait que depuis il n’était pas de ses homme qui se perdent en multipliant les aventures. En y réfléchissant elle ne l’avait même jamais vu avec personne, il n’avait jamais parlé de personne. Pourtant autour d’une bière après une mission, les membres du SRU parlaient parfois de sexe, mais lui non, en tout cas, il apparaissait qu’il ne se passait pas grand-chose dans se vie à ce niveau là. Elle sourit en coin, lançant un petit regard coquin à Jared, puis elle reprit son sérieux pour donner la vraie réponse à la question u jeune homme.

« Une calzone pour moi, et toi ? »

Comme prévu, le serveur arriva bientôt, il avait vu que le rendez vous d’Alba était là et il souriait de plus belle. Il se faisait des idées lui aussi, de toute façon depuis qu’elle avait dit qu’elle attendait quelqu'un il s’imaginait on ne sait quoi. Les hommes étaient vraiment pathétique, ils le devenaient encore plus quand ils voyaient Alba, ou tout autre belle femme. Mais ils perdaient leur grandeur et leurs prétentions aussi vite. La jeune femme était ce que certain appellent une grande gueule, en effet elle n’avait pas la langue dans sa poche, il n’y a avait pas beaucoup de gens capable de la faire taire, de lui fermer le clapet. En générale quand elle voulait se débarrasser de quelqu’un elle lui sortait une phrase bien pensée quelques mots qui faisaient mal avec un grand calme et son air hautain. Oh après ça ils étaient vexés, ils la détestaient et ils disaient que c’était une conasse, hé bien soit, la conasse ne se laissait pas marcher sur les pieds, elle ne se laissait pas aborder facilement, elle nécessitait tact et intelligence. La plupart du temps les hommes déclaraient forfait en insultant l’arbitre, mais si ça n’était pas le cas alors peut-être qu’ils pouvaient commencer à l’intéresser. Elle faisait ce qu’elle voulait avec qui elle voulait et quand elle volait, sauf avec les membres du SRU.
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Jared Parker

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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyDim 17 Mai - 13:46

Il savait exactement comment la jeune femme fonctionnait. Il savait ce qu'il pouvait dire et ce qu'il ne devait pas. Non, il ne s'agissait pas d'une quelconque forme de soumission/domination. Il voyait ça plutôt comme une complémentarité. Elle aussi abordait une attitude différente en sa présence. Non, pas qu'il se foutaient du monde mais que quand ils étaient entre eux, la chose était différente. Comme si leur comportement s'adaptaient naturellement aux situations autant classiques que hors normes. Ils ne calculaient pas ce comportement. Non, ils ne tombaient pas dans le vice de forme. Ils ne jouaient pas l'un avec l'autre comme s'ils ne se connaissaient pas. Il ne s'agissait pas d'une quelque forme de badinage. Alba et Jared avaient dépassaient ce stade. Ils réagissaient ainsi comme une pure convention, c'étaient leur manière à eux de s'apprécier. C'était une relation que l'on pourrait qualifier de normale au sein du SRU, enfin les autres membres ni feraient aucune ambigüité et eux deux non plus. Enfin, on n'arrête pas non plus les arrières pensées mais à leur niveau et avec les rapports qu'ils entretenaient au travail comme au quotidien, ils ne pouvaient s'en trouver affecté personnellement. Ce n'était pas le genre de remarques qu'ils prenaient au sérieux. Lui comme elle savaient très bien à quel jeu ils jouaient.

Il passait de sujets complètement à part sans jamais perdre le fil. Ils se comprenaient très rapidement. Dans leur job, c'était plutôt un bon point. C'est vrai que les personnes qu'ils ne les connaissaient pas pourraient être victime de leurs propres inventions. Mais Alba et Jared étaient au dessus de tout ça. Jared était toujours surpris par le regard des autres. Mais il prenait ça bien, ce n'était pas le genre de choses qu'il prenait au sérieux. Et surement que elle non plus. Ils savaient parfaitement où ils en étaient l'un avec l'autre. Alors après tout ce que les autres pouvaient penser sur eux, ça leur étaient bien égal.
Alba prenait une expression différente lorsqu'elle pensait réellement ce qu'elle disait. Quand ils parlaient de Stella, elle prenait une expression plus sérieuse, ces yeux étaient profonds et sa voix n'était pas aussi enjouée que lorsqu'ils se chambraient. Il savait qu'elle l'avait pas d'enfant et que c'était le genre de choses sur laquelle elle se prenait à penser que très rarement. Mais ça ne lui empêchait pas d'être douce et affectueuse lorsqu'elle était avec Stella. On pourrait presque si tromper. Sauf quand on connaissait le caractère de la jeune femme. Mais jamais Jared ne doutait pas une seconde de la sincérité de la jeune femme. Chaque membre du SRU avaient tous un passé plus ou moins noir alors personne n'était en odeur de sainteté pour faire des remarques déplacées. Et il savait qu'il pouvait compter sur elle autant que sur les autres membres. Il pouvait y demander l'impossible et si elle le considérait juste alors elle le ferait. Et il en allait de même pour lui envers elle. Sur ça, jamais ils avaient eu à souffrir de cet aspect là. Il n'aimait pas qu'on l'attaque sur sa vie privée et si quelqu'un si aventurait, il pouvait tomber dans une violence qu'on le lui connaissait pas. Il pouvait être l'exact contraire de ce qu'il était au quotidien. Lorsqu'on l'attaquait sur son propre terrain, il pourrait être méconnaissable. Il y avait des limites à ce qu'il pouvait tolérer. Et Alba les connaissaient, tout comme la plupart des membres. Jared était conscient que ce caractère ne s'amputait pas qu'à lui.
Le sourire qu'elle affichait en cet instant la rendait franche. Il savait déceler ça en elle. Puis son expression changeait du tout au tout. Elle s'échappait des conventions. Jared sourit lorsqu'elle utilisa sa voix sensuelle et enjouée qui faisait son charme. Et il se doutait bien qu'elle était conscience de ce qu'elle dégageait sur les hommes. S'il ne s'était pas braqué comme il l'avait fait après la mort de sa femme, il aurait eu une réception beaucoup plus prononcée à ces propos. Mais il savait que là, elle ne faisait que s'amuser. C'était dans son caractère.. Il y avait eu des moments de ce genre à l'époque. Il aimait quand il sentait que sa femme ne dormait pas la nuit et qu'elle le réveillait exprès pour lui faire l'amour. Il adorait ces petits jeux, ces intentions certaines qu'il décelait dans ses yeux. Et ça lui manquait affreusement.
Tout était si différent maintenant. Et quand il partageait ça avec Alba, il retrouvait cet aspect naturel qu'il avait pour le flirt. Même s'il savait que ici, c'était en rien calculé.
Il lui rendu ce sourire en coin, et ce regard séducteur qu'elle lui lançait pour plaisanter mais il y maria un air presque désolé :

-Ha merde, va falloir que je trouve un moyen d'arrêter le temps alors ?

Il rit de plus belle. Là, personne n'y comprendrait rien. Puis elle retrouva aussi vite son expression neutre à laquelle elle s'habituait à prendre au quotidien. Jared était surpris par la façon qu'elle avait de changer d'humeur comme elle voulait. C'était comme si elle contrôlait sa vie secondes après secondes mais qu'elle parvenait jamais au résultat attendu pour elle-même, alors elle en changeait à volonté. C'était franchement impressionnant. Elle débordait de vie à un point que lui-même ne lui était plus possible d'atteindre.
Il reprit un tant soit peu son sérieux mais avec moins d'aisance qu'elle et il lui répondit plus neutrement :

-Moi ça sera une jambon fromage.

Puis il ajouta par un air enjoué :

-Je ne fais pas dans le raffiné, moi.

Là, il s'amusait avec elle. Surtout qu'elle n'était pas le genre de femmes qui le soit réellement en temps normal. Enfin, elle savait être féminine mais elle ne sombrait jamais dans l'excès.
Jared remarqua que le serveur était non loin d'eux et lui fit signe de la main. Arrivant à leur hauteur, l'homme ne portait pas attention à Jared. Il regardait Alba avec un regard qui en disait long. Jared l'interrompit dans ses pensées et toussant pour attirer son attention il ajouta :

-Ça sera une petite Jambon/Fromage et une Calzone, s'il ce n'est pas trop vous demander ?

Le serveur se tourna finalement chez Jared et pris note de leur commande sur un bloc-note, puis il tourna les tâlons. Jared amusait par la situation reposa le regard sur Alba et lui dit :

-Quand vas tu arrêter de maltraiter ses pauvres hommes ?

-Il était à l'agonie, le pauvre.

Jared me moquait discrètement. Il était conscient du pouvoir de séduction de la jeune femme et se rendait bien compte que ce genre de situation était plus que fréquent pour la jeune femme. La porter coupable de sa beauté. Il releva la tête vers elle laissant échapper un sourire en coin dans sa direction. Il lui vit un rapide clin d'œil. Ils ne se connaissaient pas si bien, tout le monde auraient pu croire qu'il la draguait ouvertement. Mais Alba savait précisément que ce n'était nullement le cas.


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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyDim 17 Mai - 17:29

Au SRU, tout le monde jouait à plaisanter sur un tas de chose, mais personne ne jouait avec les sentiments. Pour entretenir la confiance, c’était vraiment indispensable de fournir ses véritables sentiments tout en évitant les conflits inutiles dus à un manque de délicatesse. Par exemple la remarque d’Alba face à Cray aurait été un problème s’il était resté à l’unité, mais il était partit et elle depuis qu’elle en savait plus sur l’accident ne pensait qu’à aller s’excuser, encore fallait-il qu’elle trouve le temps ! Elle ne calculait rien, et quand on ne calcul rien et qu’il arrive un événement grave qui vous touche personnellement comme la blessure de Laurie, gravissime blessure, hé bien on commettait des erreurs. La jeune femme n’en commettait pas souvent, mais quand elle en prenait conscience, elle s’en voulait et s’excusait, elle n’aimait pas rester sur un malentendu, elle n’aimait pas non plus se chercher des excuse et se justifier, elle demandait juste la pardon, on lui accordait ou non. Elle-même n’était pas rancunière, elle n’oubliait pas mais elle pardonnait, évidement elle n’était pas non plus bonne poire, alors si on lui faisait un sal coup intentionnellement ça pouvait vraiment être mauvais, elle pouvait être mauvaise, et Alba n’était pas mauvaise comme les filles l’étaient, elle ne faisait pas de coup bas, elle sortait les poings ou les mots blessant, prenait la personne en face et lui disait ce qu’il en était, puis elle tournait les talons et ne se retournait jamais !

Jared répliqua à son tour et il le fit bien, aussi bien qu’il pouvait, venant de quelqu’un d’autre ça aurait été adorable, tout simplement craquant d’autres circonstances. Au sein du SRU c’était juste drôle, et Alba rit de bon cœur avec son coéquipier avant de lui répondre sérieusement. La suite de la conversation fut moins drôle pour la jeune femme, sans y faire attention, sans le savoir, le jeune homme allait toucher quelques cordes sensibles de son sergent. Elle ne lui en tiendrait pas rigueur, elle savait que ça n’était pas intentionnel et elle était consciente qu’elle en était en partie responsable l’ayant amené sur ce terrain. En effet on arrête pas les arrières pensées, ma la belle vivait bien ses arrières pensées, elle ne cherchait pas à se cacher à elle-même ses fantasmes, elle assumait, elle ne disait rien évidement, ça aurait foutu un bordel monstrueux si les mecs savaient qu’il lui arrivait de faire des rêves érotiques avec eux, mais au fond d’elle ça la faisait rire, ça ne lui faisait pas peur, elle trouvait ça plus ou moins normal que son subconscient travail sur des relations impossibles et puis ça n’était pas comme s’ils étaient moches ! Elle se permettait de jouer avec eux bien plus qu’elle ne l’aurait fait avec un inconnu car elle les pensait au dessus de ça, au SRU, elle n’était pas une femme elle était un stratège, un sergent maintenant, au SRU elle ne voyait pas les hommes comme des hommes, elle attendait d’être chez elle pour ça et c’était parfait comme ça.

Quand il lui dit ce qu’il voulait en y ajoutant une petite plaisanterie, elle ne trouva pas quoi répondre. Raffinée ? Alba ? Elle pouvait l’être. Elle était plutôt tout le contraire, mais mettez la dans un cocktail de hauts dignitaires, elle s’y fondra parfaitement. Elle avait grandit comme ça, se forgeant son caractère sans autre guide que ce qu’elle voulait, mais elle avait grandit dans une famille riche. Entre le travail de son père quand elle était petite et les écoles internationales qui réunissaient les élèves de tout pays mais toujours d’une classe supérieure, elle avait participé à des réceptions et autre cérémonies huppées, elle savait donc parfaitement s’y tenir. Mais au final elle ne faisait aucun cas de l’étiquette, elle préférait s’en détacher, elle jouait de sa capacité d’adaptation. Bref elle ne répondit rien, c’était une part de sa vie que les membres du SRU ne connaissaient pas. Elle sourit en baissant le regard pour sauver les apparences. Alba était consciente de ces contradictions, la plupart du temps elle le vivait bien, parfois cela la gênait, et tout ça pour une calzone, c’était simplement sa pizza préférée. Elle sourit finalement consciente que sa réaction était quelque peut exagérée. Mais maintenant il était trop tard pour répondre alors…

Après une commande pour le moins épique, Jared fit une réflexion à la jeune femme, une réflexion qui ne lui plut pas et qui en plus la mit mal à l’aise. Non mais c’est vrai, elle s’tait contenté de faire preuve de politesse et l’autre avait mit les pieds dans le plat comme un imbécile qu’il était probablement. Ah les hommes avec les belles femmes, des animaux en rut qui perdent toute fierté et tout sens de l’honneur. Alba s’exclama comme une gamine en regardant Jared avec de grands yeux un peu en colère, un peu coupables, complètement pardonnables :


« J’ai rien fait ! »

Elle se reprit car elle venait de parler un peu fort, pour une fois elle avait légèrement perdu el contrôle. Pourquoi ? Parce qu’elle ne jouait pas, elle ne jouait pas à la méchante, elle l’était vraiment avec les gens qui l’énervaient, et elle ne jouait pas à la gentille non plus car elle l’était profondément avec les gens qu’elle aimait. Et elle ne jouait pas avec les hommes, elle repoussait simplement ceux qui ne lui plaisaient pas. Elle n’avait rien à faire pour qu’ils soient attirés par elle, ce n’était pas sa faute, dès qu’elle mettait des talons et un peu de mascara ils devenaient dingue, elle ne faisait rien pour ! Consciente qu’elle venait de s’emporter l’espace d’un instant, elle reprit immédiatement le contrôle et plaisanta de nouveau.

« Qu’il agonise… Je serais moins méchante quand ils seront moins pathétiques… Si non je peux me trimbaler avec mon Smith… SE les calmera peut-être, mais ils risquent d’appeler le SRU… Ce serait ballot hein ! »

Elle sourit en regardant Jared pensant au fond d’elle que malgré tout ça lui manquait de n’avoir personne à qui parler quand elle rentrait à la maison. Les agents du SRU étaient là pour ça aussi et c’était bien, mais ça n’était pas pareil. Quand elle rentrait chez elle après une mission difficile, personne n’était là pour simplement la prendre dans ses bras sans rien dire. Car en fait, sus ses airs durs et froids, elle était encore une enfant, une femme fragile et sensible, quelqu’un qui avait besoin d’être aimée, besoin de tendresse et de douceur. Mais ça il était impossible de le montrer aux membres du SRU, surtout après cette promotion, elle ne pouvait pas se permettre de paraître faillible. Hors de question qu’elle tombe le masque ! Elle se détendit un peu quand elle vit que Jared plaisantait réellement, Mais elle décida de changer de sujet pour mettre fin au jeu et commencer la conversation professionnelle qui était le but de ce déjeuner !

« Bon. Que penses-tu des nouveaux ? Au fait, Brad, vous auriez pu attendre cette après-midi quand même ! »

Elle avait retrouvé son regard sérieux, celui qu’elle avait quand elle travaillait.
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyLun 18 Mai - 13:38

Certes, ils se connaissaient l'un l'autre. Ils avaient la même expérience du job et savait comment chacun agissait en situation. Et au quotidien, ils partageaient de nombreuses choses. Mais ils ne savaient uniquement que ce qu'on leur laissaient bien savoir. Après, tout n'est qu'une question de devinette et de ressentiment. C'est quand on passe du temps avec quelqu'un et que la relation n'est ni parfaitement professionnelle ni seulement morte et futile, que l'on arrive à en comprendre les ressentiments. Entre Jared et Alba, il y avaient une réelle complicité mais avec le job qu'il avaient, c'était chose essentielle mais malgré tout, ils étaient humains avant tout. Et ils avaient eu une vie avant et en avait une pendant le SRU. Bien qu'il y avait des choses qu'il pouvaient clairement se définir, certaines choses pouvaient demeuraient dans l'ombre ou plutôt dans la pénombre. Et Jared en fut témoin. Leur relation était tout autre en cet instant. Niveau professionnel, elle était désormais son supérieur. Mais à l'heure actuelle, elle était Alba. Donc ils avaient des manières de se conduire qui variaient de la référence. Pour le moment pas d'écart notable. Une relation simple et idéale, rien de très alarmant. Et pourtant, Jared sentit qu'il avait touché là où il ne fallait pas. Il y avait eu comme une rupture de communication. Il savait sentir ces choses. Elle avait baissé la tête et n'avait pas relevé. Là, il avait merdé. Il ne cherchait en rien à la retrancher, bien au contraire. Alba avait elle aussi ses secrets. Et il ne voulait en rien ravivait en elle quoi que ce soit de désagréable. Mais que y pouvait-il vraiment? S'il avait vraiment su, il l'aurait évité. Ce dérapage ne pouvait être que productif. D'un autre côté, même s'il n'en doutait pas, il savait qu'il lui arrivait d'être autre. Alba pouvait être différente de celle qu'elle apparaissait au quotidien. Ce qui rendit Jared encore plus intéressé. Mais il préféra réfréner sa subite envie de curiosité. Ce n'était ni le moment ni l'endroit. La situation semblait soudainement tendue. Et c'est alors que l'on se pense hors d'atteinte que tout vous revient en pleine face. Mais il ne peut s'agir que d'une pure coïncidence. Une intention certaine, surement pas. Mais il ne savait pas si c'était plutôt un désir refoulé de la voir autre l'espace d'un instant. Il l'observait réagir. Elle devenait très intéressante. Enfin pas dans le sens où elle ne l'était pas jusqu'ici mais dans le fait qu'elle n'était plus totalement intouchable. Certes, il avait conscience qu'elle avait pu passer par des choix difficiles pour être telle qu'elle était aujourd'hui mais jamais elle ne l'avait laissé voir une seule fois.

Wow mais à quoi il jouait. C'était si sournois. Ces pensées venaient de l'atteindre. Il détourna le regard un instant et elle se renfrognait. Si au début, il comptait s'excuser, il ne fit rien. Il ne voulait qu'elle soit obligé de s'expliquer sur quoi que ce soit et encore moins à lui. Mais sa réaction n'était pas passée inaperçu. Il fit mine de ne pas en prendre note. Elle lui avait évité de le faire remonter alors il ferait de même. Et puis, il ne l'avait pas volontairement voulu. Il tâcherait d'être plus prudent à l'avenir. Mais toutes situations quotidiennes influaient indirectement sur leurs visions des choses. Alors il s'appliquerait à être discret. Lui-même ne collait pas à l'original. Le seul soucis c'est qu'il n'avait pas hérité de la meilleure discrétion qu'il puisse être. Avec une telle intensité, il ne l'aurait pu.
Elle semblait être sur un autre tableau, sur celui où il l'avait inconsciemment poussé. Mais maintenant, il se posait un tas de questions à son sujet. Puis elle s'activa à reprendre un peu de contenance. Ils avaient une nouvelle fois attiré les regards. C'était à ne rien y comprendre. Son éternel sens de l'humour ressortait. Le moyen le plus sûr qu'elle trouvait pour se ressembler. Mais il s'était passé quelque chose qu'il avait involontairement provoqué et qui ne l'avait pas laissé indifférent. Mais là comme partout, elle lui avait accordé l'indifférence, et il en ferait de même. Elle repoussait sans cesse les hommes. Réaction compréhensible dans cette situation peut être bien. Mais qu'en adviendrait-il au quotidien? C'était autant de questions qu'ils ne s'était pas posé. Un manque, peut être bien. Mais il ne creuserait pas l'idée. Cela le ne regardait pas. Et elle avait ses raisons qu'elle pensait valables alors il n'avait pas à y faire surface. Cette position qu'il avait pour la négociation et tout ce qui s'y rattachait l'affectait plus que ce qu'il aimait penser. À analyser jour et nuit. C'était presque obsédant. Mais ça faisait parti de lui, et il n'y pouvait rien. Il tâchait d'en atténuer les traits mais c'était difficile. Il avait toujours agit ainsi, avec un certain instinct qu'il savait faillible mais il rectifiait le tir avec facilité. Depuis qu'il était tout gosse, il agissait ainsi. Tout le monde y passait et parfois, il aimait se tromper. C'était plus facilement acceptable. Mais il haïssait les situations où il ne parvenaient à rien. La relation qu'il avait entretenu avec son père pendant toutes ses années l'avait mené là où il n'avait jamais vraiment pensé aller. Parfois c'était bon à prendre, d'autre fois, on s'y abstiendrait volontiers. Mais lui souffrait continuellement de son ignorance.
C'était une chose qui le hantait continuellement. Ne pas savoir pourquoi telle chose est comme ça et pas autrement. Pourquoi Alba avait réagit ainsi en cet instant et pas une seule fois durant ces quatre dernières années? Ce n'était pas une chose capitale pour quiconque, mais pour lui ça en avait. Ce besoin si profond de compréhension. Il posa une nouvelle fois le regard sur elle, et tout ce qu'elle avait ressenti précédemment s'était comme envolé. Comme si rien n'avait existé. Elle reprenait le sujet préalablement central. Alors Jared ne pouvait pas revenir la dessus alors qu'elle voulait l'enterrer. Peut être qu'il s'excuserait plus tard alors qu'ils seront dans une autre situation totalement différente et à l'abri des regards indiscrets. Et tant pis si à ce moment là, ça voudra dire bien plus. Elle ne le lui reprocherait pas. Enfin, il espèrerait qu'elle comprendra.

Mais aujourd'hui, ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour ce genre de choses. Même si elle ne jouait pas de son statut en cet instant, il ne pouvait abuser d'un tel avantage. Alors il resterait à la place qui est la sienne. Il ne fallait pas pousser le jeu trop loin. Il restait une infime chance pour que cela aille là où ni l'un ni l'autre ne que ça aille. Alors autant tout stopper. Et c'est ce qu'elle fit. Elle enchaina sur un sujet totalement opposé mais justifié. Ils étaient là pour parler boulot. Alors soit. Jared reprit une expression neutre et regarda sa collègue sans arrière pensée ni même questionnement déplacé. Il lui répondit sur le ton de la conversation et donc avec un peu plus de sérieux :

-Les nouveaux..... Ouais pour Brad tu sais ce que sais.... Il fallait qu'on le détente. Il était arrivé si tôt.

-Non, je le reconnais, on n'a pas franchement réfléchi.
Lui dit-il avec un sourire en coin.

Il reprit son sérieux et ajouta :

-Quant à la nouvelle psy, l'intégration à l'air plutôt bonne, tu crois pas ?


-Le fait qu'il y ait des femmes dans cette unité, l'a un peu aidée. Mais elle s'en est plutôt bien sorti.

-Et toi, tu penses qui y a moyen de faire quelque chose de bien ?

Il avait retrouvé tout son sérieux. Là, il parlait travail. Bon, en dehors du bizutage de Brad, le professionnalisme était de rigueur.


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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyMar 19 Mai - 3:14

Non, définitivement, vu sa réaction il n’avait pas cherché à l’emmener sur ce terrain. Elle se rendait aussi bien compte que sa réaction pouvait sembler très excessive. Oui mais voila, repenser à ça, ces parents son enfance, son adolescence, tout cela était toujours aussi dure à gérer pour elle. Elle avait appris au cours des années à cacher ses sentiments, à refouler la partie d’elle qui avait grandit dans le luxe pour s’attarder sur ce qui comptait vraiment pour elle, faire quelque chose de sa vie, quelque chose de bien, d’utile. Oui, elle avait grandit dans un certain luxe, avec des gens cultivées, dans une société raffinée. Elle en avait entendu de belles, de longs discours sur le nom, la noblesse, la façon de se tenir. Mais dans cette société elle avait remarqué une chose aussi, les femmes n’avaient qu’un rôle secondaire, oh il fallait observer et connaître pour le remarquer, elles étaient à la même place que les hommes à table et le personnel de maison s’occupait des taches ménagères alors pas d’esclavagisme macho, mais malgré de longues études, elles se cantonnaient à faire des enfants et à tenir la maison. Alors à quoi bon.

Alba ne ferais jamais partie de ces femmes là, elle était faite autrement, d’une autre trempe comme ils disaient, elle sentait depuis toute petite qu’elle avait d’autres aspirations que ses filles. D’ailleurs le plus beau compliment qu’on lui avait fait était venu d’un professeur au lycée. A l’époque, elle était assez rebelle, insolente souvent, mais assez intelligente pour ne jamais se faire exclure des établissements. Pourquoi ? Parce qu’elle entretenait souvent d’excellente relations avec les directeurs, pas par profit, non parce qu’il s’agissait souvent des personnes les plus intelligentes avec qui elle aimait s’entretenir. De plus ses notes étaient excellentes même dans les matières où elle manquait des cours, alors comment virer la meilleure de la classe ? C’est ainsi qu’elle se faisait virer des cours qui ne l’intéressaient pas et se retrouvait à discuter de la vie avec le principal. Ce jour là après avoir bien parlé et fumer dans le bureau, la sonnerie retentis signant la pause, avant de sortir, il lui dit ceci : Tu as plus de couilles que la plupart des mecs de ta classe, ne gâche pas cette force. Elle avait lancé un regard amusé du fait des propos crus tenus, mais en réalité elle était très touchée et n’oublierait jamais cette phrase. On peut dire que même si elle n’avait tenu aucune promesse alors, elle avait honoré la mémoire de ce professeur en étant la première femme promu Sergent au SRU.

Bref, le raffinement la renvoyait aux heures les plus tristes de sa vie, la mort de ses parents bien sûr, mais aussi une grande solitude vécue en passant de pays en pays. Alba avait un caractère difficile, elle l’avait toujours eut, elle avait apprit à le gérer maintenant et pouvait paraitre très sociable, amis elle avait toujours eut du mal à supporter les autres, pas tous les autres, non mais certains, beaucoup en fait. Heureusement personne au SRU ne correspondait à ses critères de détectabilité, mais dans la vie c’était autre chose. Cette solitude lui avait apprit beaucoup, elle était consciente qu’elle ne serait pas devenu ce qu’elle était sans ça, mais elle n’aimait pas se souvenir des pires moments. Idem pour les hommes, elle savait parfaitement à quoi s’en tenir, elle s’était laissée abusée bien sûr comme toutes les femmes au début, mais elle avait bien vite compris le fonctionnement de ses bêtes étranges. Quand se fut intégré, elle commença à en jouer consciente de l’effet qu’elle leur faisait, pour jouer elle était la meilleurs, mais il lui était aussi arrivé de tomber amoureuse, et là, la romance se transformait vite en drame. Hé oui parce-que ce n’est pas parce qu’on est belle et intelligente que les hommes veulent vous épouser, au contraire ça leur fait peur, encore plus quand cette femme fait un métier de mecs, encore plus quand elle se comporte un peu comme tel.

Alors, Alba préférait maintenant rester le souvenir d’une nuit et pour ce jeu elle choisissait les hommes avec soin et pragmatisme. Personne qu’elle ne puisse recroiser, très beau bien sur, si possible sans numéro de téléphone ni adresse. Voila ce qui faisait dire qu’elle jouait, elle ne jouait pas elle assouvissait ses bas instincts en ne cherchant aucun lendemain. Au fond d’elle elle pensait que personne ne pourrait la supporter plus d’une nuit et elle s’était faite à cette idée de rester seule, de vieillir seule, même si parfois cette vision l’effrayait quelque peu. Quoi qu’il en soit, penser à tous ça alors que la conversation avait si bien commencé ne fut pas simple, mais elle s’en remit et poursuivit la conversation sur un tout autre terrain.

En parlant du boulot elle s’évitait à elle de perdre la face et à Jared de s’excuser. Elle avait remarqué qu’il l’observait, elle lui avait jeté un regard noir car elle se doutait de ce qu’il était en train de faire, ce qu’il faisait en mission, percer son état d’esprit. Elle n’appréciait pas du tout bien qu’elle comprenne, elle-même ne pouvait s’empêcher d’amener un peu de son travail en dehors, elle observait les gens les situations alors elle ne pouvait pas en vouloir à Jared de faire de même. On ne devient pas un civil de base quand on sort du centre on reste un peu un membre du SRU… De la même manière elle ne pouvait pas en vouloir à son unité d’avoir voulu dérider le petit nouveau, en plus malgré un moment de flottement, cela l’avait amusé aussi et permis de se détendre un peu.


« J’ai bien rigolé en tout cas, je crois que ça m’a permis de me détendre un peu moi aussi. Depuis que je savais que je devrais vous annoncer ma promotion j’avais un peu l’impression d’avoir un balai dans le cul. Maintenant ça va mieux, vous m’avez débalaisifié… »

Elle lança un regarda amusé à Jared, sourit et prit son verre d’eau par le pied faisant tourner le verre comme s’il s’était agit de vin, un grand cru ! Elle but une gorgée et reprit en reposant le verre sur la table doucement. Elle commença sa phrase en regardant son verre puis fixa ses yeux sur les pupilles de son interlocuteur.

« Je pense que… J’ai recruté les meilleurs dans leur domaine. Brad, il faudra peut-être le cadrer un peu parfois, mais c’est un bon gars. Evidement s’il arrivait habillé aux réunions se serait mieux… »

Elle se mit à rire repensant à l’arrivée remarquable et remarqué du petit nouveau. Puis elle reprit un air plus sérieux pour parler de la psy avec qui elle avait eut une petite conversation un peu plus tôt dans les douche. En fait juste avant d’aller au restaurant. Pour une psy, qu’il y ai des femmes ou non dans une équipe ne changeait pas grand-chose, elle n’était pas sensé se trouver sur le terrain, mais elle, pour cette psy, Alba pressentait qu’elle irait sur le terrain un jour, à l’équipe de la préparer convenablement.

« J’ai eut l’occasion de discuter avec Sélène. Elle est cool, elle fera son boulot, bien, sans être influencée ni par nous, ni par la hiérarchie. Je pense qu’elle fera son trou, la question est, on boulot de psy va-t-il lui suffire ? Je pense qu’elle a envie d’action, et moi je la mets pas sur le terrain tant qu’elle n’est pas prête… »

Leur commande arriva avec le serveur agonisant. Alba qui mourrait littéralement de faim regarda bien plus sa pizza atterrir sur la table que le serveur qui de toute façon n’osait même plus la regarder. Malgré l’absence totale de gestes tendres entre les deux acolytes, il s’imaginait surement qu’ils étaient ensemble et ne voulait pas se mesurer à Jared pour les beaux yeux de la jeune femme. Comme quoi il n’était pas totalement suicidaire, même si là il ne risquait pas grand-chose de la part de Jared. Par contre de la part l’Alba rien n’était moins sûr.
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyMer 20 Mai - 0:34

Alba avait ciblé la manœuvre de Jared. Manque de discrétion. Surement pas. Il n'avait pas plus que ça cherché à être discret. Quand il voulait l'être, il ne pouvait. Mais pourquoi se cachait à elle. Elle devait bien le soupçonner de se chercher des explications. Jared faisait ça à longueur de journées. Trouver des raisons. Mais sur elle, il s'était questionné mais en cet instant elle élevait encore plus de question. Elle s'en était rendu compte, elle avait du voir que sa réaction avait affecté Jared. Peut être qu'elle n'aurait pas voulu qu'il le voit ou alors peut être bien. Mais ni l'un ni l'autre n'en ferait un drame. Il serait juste un tant soit un peu plus observateur à son égard. Pas de quoi en faire une histoire. Il ne cherchait pas à la mettre de nouveau mal à l'aise. Ce n'avait pas été son intention première. Et il savait pertinemment qu'elle ne relèverait pas son attitude à son égard. Pourtant le regard profond et soudain qu'elle lui lança remplaça tous les mots les plus précis et les plus subtils. Elle avait commis une erreur et elle ne voulait pas qu'il s'y attache. Mais il n'y pouvait rien si elle avait élevé ce mystère sur elle.

Il essayait d'atténuer sa curiosité afin de se concentrer à nouveau sur la conversation qu'il avait. Il tâchait de reprendre une expression neutre mais cette idée faisait son bout de chemin dans sa tête.
Alba se détendit au regard de la situation précédente et partagea son point de vue en rapport au bizutage du nouvel admis. Il était évident qu'elle était sous pression à l'annonce de sa promotion à tous les autres membres. Elle ne pouvait pas savoir à l'avance comment aller se passer la réunion. Mais les retards répétés, la tenue qu'elle portait qui n'était pas conventionnelle pour Alba et l'arrivée de Brad en serviette. Ca avait été la cerise sur le gâteau. Lui, n'avait pas grand chose à lui reprocher pour avoir eu le poste. Bien au contraire. Sa situation familiale avait pris un autre tournant et ce bouleversement était suffisant sans qu'en plus il bouge au niveau professionnel. Il devait jouer sur les deux tableaux de la même manière mais avoir obtenu un poste si important en ce moment ne l'aurait pas vraiment réjoui. Il savait que Alba était la plus qualifiée pour ce job et il n'en doutait pas. Alors sur ce point, il ne s'en faisait pas.
Lorsqu'elle abordait ses propos en lançant un regard amusé à Jared, il lui sourit. Alors l'action qu'il avait mis au point avec Mike avait eu l'effet escompté. Elle n'avait pas vu ça comme un manque de respect de leur part. Il savait qu'elle ne se vexerait pas. Jared lui rendit son sourire. Puis il la regarda se saisir de son verre. Elle avait un geste peu commun. Ou du moins si alors il celui-ci entrait dans ces habitudes, Jared n'y avait jamais prêté attention. Mais ces manières étaient fines et délicates. Pourtant, jamais il n'avait prêté attention à cela auparavant. En cet instant, ça l'interpela. La manière qu'elle avait eu de se saisir de son verre et de le porter à ses lèvres avait était comme ... distinguée. C'était intéressant de la voir à l'œuvre. Elle agissait naturellement sans en avoir vraiment conscience. Un pêché de jeunesse? Peut être bien. Puis Alba cherchait à capter l'attention de Jared et elle le regarda fixement. Il ne rompt pas. Elle parlait en toute sincérité et c'était une bonne chose. Elle laissa éclater un petit rire dsicret ce qui détendit à nouveau l'ambiance. Bon, il ne fallait pas qu'il la perturbe à nouveau. Il rit lui aussi à la vue des propos d'Alba en rapport à l'arrivée de Brad. Elle n'avait pas tort. La façon qu'il avait eu pour se justifier en disant long sur son caractère. Un certain côté rebelle sommeillait en lui. Jared l'avait également sentit. Il lui répondit franchement :

-Ouais, ça pourrait être pas mal à l'avenir. Mais il s'en est pas trop mal sorti.

Nouvel éclat de rire de sa part. Puis Alba retomba sur un ton plus sérieux. Jared s'adapta. Elle vint énoncer le cas de la nouvelle psychologue qui avait hérité du poste de Laurie. Les soupçons qu'elle avait élevé sur Selene n'avait pas fait écho en Jared. Il n'avait pas encore eu l'occase de lui adresser la parole. Mais il comprenait ses réticences à cet égard. Ca avait foiré une fois, ils se devaient d'éviter la seconde. Il lui répondit de manière neutre :


-Je peux comprendre, mais je n'est pas encore eu l'occasion de lui parler. Il se pourrait que tes soupçons soit fondés. Dans ce domaine là, on fréquente le danger au quotidien et tout le personnel le ressent à leur façon.

Puis il ajouta pour confirmer ses dires :

-Ouais, il est essentiel de délimiter la surface du terrain dans lequel elle souhaite intervenir et celle dans lequel nous voulons qu'elle intervienne. Et il sera bon de savoir si elle les prend en considération.

-Après, tout se confirmera d'ici quelques semaines.


Ils avaient redoublé de vigilance en fonction de la dernière mission qui avait littéralement échoué. Ils se devaient de se remettre en cause autant moralement que sur leur méthodes d'action. La mission n'avait pas échoué par hasard, il y avait eu une erreur quelque part. Ils ne jouaient pas sur des missions suicides. Ils cherchaient à ce que tout se déroule dans les règles afin que rien de dramatique ne puisse se reproduire. Il en allait avant tout de sa propre sécurité et de celle de l'entourage surtout compte tenu de ce que Alba lui avait confié, Selene n'en était pas effrayée. Ils détestaient ses plans suicides. C'étaient contraire à ce qu'ils cherchaient à faire. Mais ils se rendaient compte toujours trop tard des répercutions que certaines méthodes pouvaient avoir sur la mission et son déroulement.
Il était assez difficile de savoir avec précision, là où ça avait merdé. Ils n'y avaient pas eu d'erreurs clairement notables à analyser pour éviter qu'elles viennent perturber une autre mission. Au fur à et mesure, elle s'approchait de la perfection. On faisait attention à chaque détails, tout était contrôlé mais il arrivait que tout parte en vrille pour des raisons inconnues. Alors on assiste impuissant à la scène. Lorsque sa femme avait été abattu froidement dans cette supérette du coin, il l'avait pas été sur le coup. Et par moment, il le regrettait. Mais il ne savait pas si la situation aurait été différente. L'affect qu'il aurait eu pour ce genre de situation n'aurait été que plus prononcé et il ne savait pas réellement comment il aurait agit en situation. Il ne savait pas s'il aurait pu tenter un acte désespéré. Il espérait que non, mais il n'en été en rien sûr. Il était tiraillé entre deux milieux qu'il devait absolument dissocier. Le privé est au privé comme le travail est au travail. Pas de relation extra-professionnelle afin de conserver la meilleure entente possible. Et avec ce qu'il avait traversé, ce n'était pas une règle à laquelle il pensait. C'était à des décennies de ses pensées actuelles.

Le serveur l'interrompit dans ses pensées. Il avait retrouver une attitude conventionnelle. Pas trop tôt. Il avait été la cause de son dérapage. Cette idée le fit sourire. N'importe qui aurait pu interprété cela d'une toute autre façon. Mais lui connaissait l'essence de cette intercale. Et finalement, il n'y était pour rien. Jared tenta de se concentrer à nouveau sur l'objectif premier. Une certaine dissipation l'envahissait à cet instant et il n'en voyait pas la cause mais c'était présent. Il fait qu'il soit hors du centre et qu'il avait pour habitude de trancher les deux mondes n'avait heurté. Peut être bien, pourtant il aimait ses moments où les personnes que vous fréquentez au boulot se redéfinissent totalement.

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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyMer 20 Mai - 3:58

Parfois en effet, Alba aurait voulut avoir quelqu’un à qui se confier, quelqu’un pour dire toutes ses contradictions, tout ce qui se passait dans sa petite tête. Mais pas Jared, enfin il pouvait en apprendre, mais certaines choses devraient à jamais rester enfouie au plus profond de son âme, il était des choses qui ne doivent pas faire surface pour le bien-être de tous. Le fait de cacher sa noirceur et ces doutes étaient vital pour Alba, garder une image forte lui permettait de le rester, si elle faisait tomber le masque, elle savait très bien qu’elle n’aurait plus jamais le courage de le remettre, elle s’était trop habitué à ce masque, elle l’aimait trop, mais en même temps il était lourd à porter quelques fois et elle était consciente qu’on ne retour pas son armure sans conséquences après l’avoir porté avec plaisir si longtemps. Sous son armure, la belle brune était une écorchée vive, elle souffrait d’une absence et elle ne savait même plus qui lui manquait, son père ? Sa mère ? Sa grand-mère ? Ses amis d’enfance ? Elle en avait eut des amitiés sincères à Johannesburg, elle en avait de nouveau au SRU, mais entre temps, elle avait connu le vide, et comme chacun sait, les humains ont tous peur du vide.

Peu de gens étaient à même de la comprendre, elle avait toujours grandit seule, ses parents étaient loin, puis ses parents n’étaient plus, et il avait fallut qu’elle se construise malgré ça, elle connaissait ses faiblesses, sa souffrance, mais elle avait la force qui va avec. Elle avait la force de rester en vie malgré tout, de se battre pour aller au bout, de grandir et d’affronter le monde tel qu’il est, la mort, la peine et le tourment, et avec la joie, le bonheur et la vie. Elle l’avait accepté, elle avait admis qu’il existe une part d’ombre dans la vie comme il existe une part de lumière dans la mort, elle avait aussi acquis qu’en chacun de nous existait cette dualité et que le plus sain était d’en faire une force et de s’en servir en toute connaissance de cause plutôt que de se cacher derrière des faux semblant, derrière un modèle de société bien propre et rangé où les fous sont des fous et où les autres ne le sont pas. Elle avait déjà confié ses pensées, les plus belle comme les plus noires et la plupart du temps personne ne comprenait, on la prenait pour une suicidaire, pour une tarée, mais non, elle avait juste apprit à lier ses différentes facettes, à vivre avec chacune en en tirant le meilleur.

Voila ce qu’elle pensait quand elle essayait de cacher ses sentiments profonds à Jared, si elle commençait par un bout, le fait qu’elle avait vécu une jeunesse plus ou moins dorée, elle devrait continuer avec les meurtre de ses parents et fil en aiguille l’aiguiller vers ce qui l’avait amené à penser comme ça. Seulement elle avait maintenant comprit qu’il n’est pas toujours bon de dire ce que l’on pense à ceux qu’on aime. En l’occurrence elle aimait les agents du SRU, elle aimait le SRU, et elle ne voulait pas que tout cela disparaisse à cause d’une personnalité trop compliquée et floue. Heureusement qu’ils n’étaient pas là pour ça, ils avaient un autre sujet de conversation à aborder et ils auraient, il faut l’espérer, toujours quelque chose d’autre à se dire. Les missions, le vie, Stella, même certaines pensées philosophiques pouvaient être abordée sans qu’elle n’ait peur qu’il la perce à jour, car si quelqu’un était capable de comprendre c’était bien lui, peut-être Sélène aussi, c’est pour ça que la belle se méfiait un peu de l’autre belle… Mais elle pensait aussi que Sélène pourrait comprendre et que si elles en parlaient comme l’avait promit la petite brune, elle se rendrait compte que cela n’affectait en rien son travail. Pas sûr que Jared soit aussi rassuré sur ce point.

Quoi qu’il en soit après toutes ses pensées profondes et un peu noires pour certaines, Alba reprit un air et un esprit plus léger. La brève plaisanterie sur Brad l’avait remis dans un état normal et elle pouvait désormais ce concentrer pour parler boulot. Elle écouta attentivement Jared. Elle put observer qu’il n’avait nullement l’intention de revenir sur le terrain glissant sur lequel ils étaient auparavant.


« En fait je comptait un peu sur toi pour la mettre au parfum de nos technique d’interventions, en particulier te concernant, la négociation. Je lui ai dit de ne pas hésiter à s’exprimer sur ce qu’elle pensait du sujet en mission, mais je veux qu’elle connaisse tes méthodes pour te conseiller au mieux. »

En effet il valait mieux qu’elle s’y tienne ! Aux limites du terrain d’intervention. Voila exactement ce que connaissait Alba de l’accident de Laurie, La psy n’était pas au bon endroit, pas du tout, elle « tait à coté du sujet et n’avait absolument rien à faire là. Elle avait bien sur un gilet et était couverte par les autres, mais hélas ça avait dégénéré, le sujet était un déséquilibré notoire, et Laurie avait prit la place de Jared pour le négociation, pourquoi ? Parce que cet enfoiré de Murdoc avait estimé que la psy était plus à même de gérer un psychotique qu’un agent entrainé et éprouvé à cette tache. Beau résultat ! Le scoprio avait été donné avant que Laurie ne recule, et d’après l’attitude d’Alexa à l’hôpital quand les deux femmes en avaient parlé, c’était Cray qui avait eut Laurie, en pleine tête, enfin pas tout à fait puisqu’elle était toujours en vie ! Alors si, l’ex sergent de l’unité avait commit une erreur et une grosse et même plusieurs, mettre Laurie sur le terrain sans jamais l’avoir entrainé et sans la tenir au courant des positions des snipers et ne pas lui laisser le temps de reculer avant l’ordre d’exécution. Normal après tout ça que Cray ait été affecté ! Alors si la psy voulait se mêler de quelque chose, elle le ferait de loin par radio. Elle serait intégrée et formée par l’équipe avant de prendre toute autre sorte de responsabilité que le profilage du sujet. Et si elle n’obéissait pas, il était claire pour Alba qu’elle devrait l’évincer car personne au sein de l‘équipe n’a le droit de risquer sa vie et celle des autres sur un coup de tête !

Après l’arrivée des pizzas, Alba se jeta un peu sur ces couverts, quand une tigresse à faim ça se voit ! Et puis par chance ça n’était pas pour planter sa fourchette dans les yeux du serveur. Alba sourit voyant d’ici les gros titres, prise d’otage au Libretto, une hystérique tue un serveur à coup de fourchette. Totalement ridicule vraiment. Et puis tout de même, elle pouvait se tenir, même si son attitude l’énervait et même si cela avait été pire, elle l’aurait remis à se place bien sûr, mais avec discrétion, il est des choses chez les hommes qu’il ne vaut mieux pas attraper, mais qui sont très efficace pour leur faire fermer leur bouche le temps de leur expliquer deux ou trois petites chose à propos du fait de… par exemple mettre une main au fesse d’Alba, chose qu’elle détestait par-dessus tout et qu’elle ne laissait jamais, mais alors JAMAIS passer.


« Bon ap ! »

Elle découpa sa calzone sans aucune tendresse ni classe, proprement cela dit, faut pas déconner, mais on aurait presque put prendre peur à la regarder faire. Elle avait un regard pour sa pizza proche de celui du félin à l’affut. Elle avait d’ailleurs un coté féminin, elle était souple et rapide grâce aux arts martiaux, ces grands yeux clairs pouvaient parfois faire penser à un chat de compagnie qui réclame des croquettes et parfois à une panthère qui regarde son ennemi. Là c’était une lionne sur le point de bondir sur sa proie. Elle enfourna sa première bouchée dans sa bouche et en ferma les yeux de plaisir. Et comme on ne parle pas la bouche plaine, elle mastiqua un bon moment car le morceau était un peu trop conséquent.
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyJeu 21 Mai - 21:09

Jared ne doutait pas du fait que toute personne pouvait posséder deux aspects différents de leur personnalité. Au travail, ladite personne agissait d'une façon que tout l'entourage pouvait facilement reconnaître. Des automatismes se mettaient en place, la différenciation se faisait très bien. Et sorti de ce contexte professionnel, réside en cette personne, une toute autre personnalité. Après la vie se chargeait de poussait l'individu dans des situations où soit une côté était plus transparent que l'autre. La vie n'était qu'un mélange parfait de ces deux aspects. Libre à soit d'en être maitre. Avec les membres du SRU, cette attitude était plus prononcé. Un certain besoin de détachement, de différence s'exprimait. Une envie profonde de ne pas suivre le protocole auquel ils sont soumis dans leur job. Ils avaient besoin de paraître différent, parfois même méconnaissable. Mais chacun organisait son aspect à sa façon en fonction des circonstances. Et par moment, les choses échappent à notre contrôle alors on doit faire face à une situation que l'on redoutait par dessus tout. Mais c'est toujours quand on chasse le naturel qu'il revient au galop. Par moment, sur une simple pensée, une simple attitude, une manière que nous nous mettons à agir différemment de la norme à laquelle on se réfèrent. Un comportement que nous voulons stable et équilibré dans n'importe quelles situations pour soit cacher quelque chose parce qu'il ne s'agissait que du seul moyen pour y parvenir, soit uniquement par ce désir de liberté de non-conformisme. Chaque être humain à ce désir de redéfinition de soi. En agissant à son encontre mais volontairement, en voulant modifier sa pensée pour valider son comportement involontaire. Ou tout simplement, en brisant ce modèle, l'étiquette qu'on nous colle.

Jared a toujours voulu avoir l'existence la plus plate possible, enfin il dit ça surtout en rapport aux évènements passées, mais il n'aime pas qu'on l'enferme dans une uniformité un certain conformisme trop longtemps. Il sait qu'il a acquis une attitude, un comportement réfléchi et stable de par son éducation plutôt droite ou alors tout ces états de services qui sont jusqu'ici irréprochables et un casier blanc comme neige. Mais il attrait à briser cet aspect premier qu'on pourrait lui coller au premier regard. Malgré sa droiture, il aime se confondre avec d'autres modèles. Et c'est en cela qu'il est proche de Mike pourtant en première vue si différent. Il y a quelque chose qu'il retrouve en lui. Ce penchant pour le bizutage, ces préférences de bières ou encore de belles cylindrées. Une contradiction du personnage. Surement. Comme un écart de conduite, une envie de casser le conventionnel. Et Mike en était l'exemple type. Il ne faisait rien comme tout le monde. Et c'était par moment admirable bien qu'au niveau professionnel il n'y est rien à en dire. Jared aimait jouer de la même équivalence sur les deux tableaux.

Dans chacune personne, il avait noté cet aspect. Et en cet instant, il avait découvert cette idée en Alba. Elle était victime de l'image qu'elle renvoyait d'elle tout comme lui. Elle cultivait son propre mystère qui faisait parti d'elle. Mais la façon qu'elle avait de défendre ces écarts laissait à penser qu'il était plus difficiles que la moyenne. Une certaine souffrance dissimulée. Alba incarnait à elle seule, les meilleures qualités et les pires défauts qu'elle maniait avec finesse. Elle aussi ne voulait pas qu'on l'imbrique dans un seul modèle. Elle revendiquait le mélange et la variété. Bien qu'elle est un modèle de référence à elle, il lui arrivait de jouer à cheval sur les deux.
Il n'était pas question ici de dire ce qui était bien ou mal. Jared ne s'étalerait pas sur un sujet aussi sensible. Chacun en avait sa vision. La sienne lui convenait. Il pensait qu'il existait une fine ligne entre les deux, difficilement perceptive, et que l'on franchissait dans un sens comme dans l'autre sans forcément s'en rendre compte à tout les coups. Et vu que nous somme toujours à la limite, comment réussir à en juger soi-même. Après, tout n'était qu'à mettre dans son contexte et à rendre en considération. Un être humain reste avant tout un être humain. Il ne jugerait pas Alba sur ce point-là. Il n'avait aucune raison de le faire, la vérité lui appartenait, libre à elle d'en faire ce qu'elle voulait.

Leur discussion portait en tout et pour tout sur les bouleversements au travail. Tous ces changements brusques qu'il fallait reconsidéré. C'était un peu comme une remise à zéro. On redémarre du commencement en essayant de le pas à avoir à le remettre aussi rapidement. Car même si certains bouleversements avaient du être positifs, ils émanaient d'un certain échec. On ne bougeait jamais les choses qui allaient bien. On traque la moindre faute, le moindre détail qui pourrait s'avérer être parasite par la suite. Ils faisaient le point sur tout ce qu'il était à déplorer.
C'était quelque chose qui n'était pas facile à faire. Repartir de zéro. Il y avait toujours cette tension à la vue de l'imprévu. C'était une chose qu'il n'était pas. L'inattendu était si flou et vaste. Il pouvait prendre de nombreuses formes, pouvait s'avérer bon tout comme destructeur. Il pouvait surgir dans tous les domaines et personne n'en était épargné. Et Jared ne l'aimait pas. Il était si imprévisible et indéfini. Il surgissait sans réelle raison et toujours au moment où on l'attendait le moins. Tous ceux de l'unité était formé pour avoir à y faire face ou alors à l'anticiper. Mais il parvenait toujours à survenir. Alors on cherche à le réduire au maximum pour limiter son champ d'action. Et on agissait en conséquences mais c'était toujours la chose la plus difficile dans un tel job. Et il était redouté de tous. Mais en rien on n'arrête la grande roue. Et ça, Jared le savait que trop bien.

Puis elle vient lui parler de la nouvelle psychologue et les appréhensions que Alba avait à son égard. Certes, de par sa fonction, elle avait une utilité particulière. Mais elle était elle aussi un facteur humain de plus à intégrer. Il comprenait parfaitement les doutes que pouvait ressentir Alba et il lui répondit distinctement :


-Là où tombent des barrières, d'autres se forment. Reste à nous de savoir bien les placer.

-Mais si ça peux te rassurer, elle sera formée. L'erreur ne serait pas faite deux fois.


Bien évidemment, il faisait référence à Laurie et à cette foutue opération. Il avait vu les choses défilaient à une vitesse fulgurante que toutes actions leur étaient quasi impossible. Ils avaient ressentit ce désordre aussi fortement bien avant qu'il ne termine. Et n'importe quel échec laissait ces marques. Tout les membres en avaient été affecté. Et maintenant que Alba était à la tête du SRU, il ne voulait pas que pareille situation ne se répète et surtout ces ordres. Ça ce ressentait à tout les étages mais ça commençait toujours par le premier et ça redescendait. Alors lorsque vous êtes au plus haut, inutile de vous faire un schéma.

Alba fit le premier pas. Il y avait toujours un premier pas à faire. Et elle l'avait franchi. Il laissa échapper un sourire lorsqu'elle se munit de ses couverts pour attaquer sa pizza. Puis elle sortit cette phrase de convention qui lui rendit.

-Bon ap' Alba.

Puis il mangèrent en silence. C'était le seul instant où ils pouvaient réellement se fondre dans la masse. Le bruit de vaisselle emplissait le restaurant. Tous le monde appréciait des moments comme celui là où il ne se passe rien que l'instant présent. Cet instant récurrent chaque jour que l'on peut avancer avec certitude jour après jour. Un instant qui ressemblait à tant d'autre. Il devait bien admettre que ce resto avait assez bonne réputation et qu'en plus, elle était fondée.
Puis avalant une bouchée de sa pizza, puis releva la tête pour poser à nouveau le regard sur elle et capter son attention.


-Alors quoi de prévu au programme, cet après-midi ?
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptySam 23 Mai - 19:47

La personnalité de chacun est ainsi faite que, selon les situations, selon les évènements en cours, mais aussi en fonction de ce qu’on a pu vivre dans le passé, on s’adapte, on change. Cependant, il reste toujours quelque chose, comme un caractère de base qui donne un fil conducteur à tous nos actes. Autour de ce fondement individuel, le tempérament se construit, développe différentes facettes, chaque facette correspond à une situation ou à un type de personne, parfois même on développe un facette pour une seule personne, en générale la plus importante, celle qu’on aime le plus. Ca n’est pourtant pas de l’hypocrisie, pas un faux comportement, non c’est une adaptation de sa nature en fonction de la nature de l’autre. Mais malgré cette adaptation, due au fait que chaque être humain est un être sociable et que par conséquent il s’adapte pour vivre au mieux avec les autres, ces côtés d’un même individuel laisse une grande place à la spontanéité, chaque costume que peut endosser un homme possède lui-même une grande souplesse. Ainsi on peut facilement basculer d’une personnalité à l’autre, par contre il est difficile de faire cohabiter deux facettes en même temps, il y a souvent un côté qui ressort plus que les autre à un instant t. Poussé à l’extrême cela s’appelait de la schizophrénie, mais la plupart du temps, tout le monde gérait ça sans problème.

Au niveau du casier, il fallait qu’il soit vierge pour entrer au SRU, alors heureusement pour Alba, les excès de son adolescence n’étaient pas répertoriés, elle avait toujours réussi à échapper à la garde à vue, en jouant de ses charmes, en évitant aussi de se faire attraper. Même dans les pires trucs qu’elle avait fait elle était toujours restée hyper réfléchie quelque part, elle savait exactement où s’arrêter pour ne jamais se faire chopper, elle savait exactement quand prendre les risques et comment, elle savait exactement jusqu’où aller. Pour la drogue, elle avait toujours préféré laisser les autres prendre les risques, comme elle pouvait s’en passer, s’il y en avait, c’était cool, si non pas grave, alors pourquoi transporter et risquer de se faire arrêter lors d’une fouille ? Elle prenait ça plus comme un jeu que comme un état d’esprit, le seul état d’esprit assimilable à la jeune femme, enfin avant, était d’être totalement libre, de n’avoir peur de rien et d’aimer prendre des risque calculés.
Alors casier vierge et états de services blanc comme neige, voila comment elle était maintenant répertoriée dans la police, malgré les balades en état d’ivresse, les raves, la drogue et tous ses travers de jeunesse qui maintenant étaient oubliés. Enfin non en fait pas du tout oubliés, simplement plus d’actualité. En tout cas, personne ne l’avait jamais su, sa grand-mère l’aurait tuée si elle l’avait apprit, d’autant plus que son oncle en était mort ! Over dose dans la cage d’escalier de l’immeuble…

Est-que Alba se croyait au dessus de ça ? Peut-être. Elle avait toujours sut gérer ses conneries, assez bien pour qu’il ne lui arrive rien de grave, alors à force, oui elle pouvait se considérer comme un peu chanceuse pour ça, et elle pouvait se dire qu’elle ne pouvait pas tomber dans certains travers. Ca n’était pas faut d’avoir des exemples dans son entourage, des anciennes connaissances qui avaient très mal fini, certains en prison, d’autres en hoppital psychiatrique, un certain nombre sans diplômes, sans travail, sans avenir.
Elle, elle possédait un bel avenir, le premier sergent de sexe féminin au sein du SRU, l’un des plus jeunes pas la même occasion, alors à moins d’une grosse connerie, elle était en bonne voie pour faire une belle carrière. Le seule problème dans tout ça, c’est que si tout se passait bien, on lui proposerait dans une dizaine d’année un poste de bureaucrate, et ça, sa ne l’intéressait pas du tout. Elle était bien consciente que sa promotion était en partie une décision politique, avec tous ses hommes qui gardaient leur terrain de chasse avec férocité, ils pensaient peut-être pouvoir la contrôler, ils pensaient aussi que de promouvoir une femme serait bon pour leur image, la parité était un suet à la mode ces derniers temps.

Au sujet de la psy, Alba ne se faisait pas de souci, enfin si, mais plus au niveau de son intégration qu’autre chose. Elle avait bien sentit dans sa manière de parler d’éventuels entrainements communs que la belle brunette n’était pas suicidaire et qu’elle connaissait bien ses limites. Donc à priori, elle obéirait aux ordres, et donc elle ne ferait pas de problème en mission à moins qu’alba fasse une erreur.


« Ouaip, on verra bien comment ça évolue… »

Il fallait juste essayer de faire de la psy une équipière à part entière pour tout le monde, étant donné sa fonction c’était toujours difficile et en générale cela prenait du temps. Mais la patience n’était pas ce qui qualifiait le mieux Alba donc elle voulait que ça évoluer rapidement. De plus avec ce qui était arrivé à Laurie, quelque soit l’issue de son coma, ça ne facilitait pas la tache de Sélène.

Oh My God ! Vous l’auriez vu découper la pizza et regarder le fromage et le jambon faire leur apparition sous sa fourchette, sortir du cocon confortable et chaud de la pâte à pain odorante et fumante. Elle avait un peu oublié la politesse, même complètement en fait, elle n’avait même pas attendu qu’il réponde pour entamer sa bouchée. Un peu honteuse, elle se ressaisit et sourit à Jared. Alba s’en voulut un peu de s’être jetée sur sa pizza, mais pas longtemps, non, parce qu’elle avait vraiment très faim ! Elle s’était levé hyper tôt, elle avait eut juste le temps d’avaler un bout de brioche et un café et là elle aurait bien mangé… Jared ? Mais non, enfin n’importe quoi, c’est pas du tout le moment de parler de ça ! Non la pizza, la garniture fondante de la calzone, la pâte croustillante et savoureuse, les papilles de la jeune femme appréciaient le moment, la première bouchée de pizza est comme la première gorgée de bière, un instant magique, mais si court hélas, mais ne serait-il pas moins magique s’il n’était pas aussi laconique et fugace ? Et voila la deuxième bouchée qui est bonne, bien sûr, mais qui n’a pas le charme de la première, l’explosion des saveurs, les yeux à demi clos, tout cela est déjà du passé.

Il y avait quelque chose d’encore plus romantique dans le bruit de vaisselle qui entourait les deux collègues enfin silencieux. Mais ils n’étaient pas là seulement pour ça, alors il fallait continuer la conversation sans pour autant laisser le temps au plat italien par excellence de refroidir.


« Si la sirène ne sonne pas, je propose… un entrainement, en forme de bizutage pour les deux bleus… »
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyLun 25 Mai - 22:14

Deux personnages à part pour deux personnalités confondues. Aller comprendre. Mais incompréhensible n'est pas impossible. Ce déjeuner avait redéfinit certaines choses pour Jared. Il ne dérangeait pas plus les anciennes idées mais il y apportait son importance. Une pièce de plus à mettre au grand puzzle de la vie de Alba. Jared n'était pas le genre de personnes à refermer trop vite le livre d'une vie. Il savait que certaines choses ne s'apprennent jamais aux premiers contacts et certaines choses peuvent ne jamais être révélé. Au fil du temps s'ajoute des chapitres parfois que seulement que quelques mots de précision ou alors une confirmation d'une idée précédemment abordée, mais jamais on achève une œuvre pareille. Il avait conscience de ne pas tout savoir d'elle. Qui lui restait encore énormément à apprendre. Et bien heureusement, où serait le mystère? Mais au fil des années, elle se découvrait petit à petit soit intentionnellement soit involontairement. Il laissait faire le temps. Jared était quelqu'un de posé mais il aimait parfois pousser les choses. Avoir un contrôle certain. Toujours maitriser les évènements. C'était une chose automatique. Il m'aimait pas vivre dans ce sentiment où l'on n'est plus maitre de rien. Le laisser aller pouvait avoir du bon, mais il ne s'y abandonner que très rarement. Il a toujours voulu avoir les commandes. Peut être parce que l'on se sent plus serein, rassuré. Dans ce genre de taff, ça peut se comprendre. Mais au quotidien, il n'était pas plus différent. Il était un meneur. Il s'était trop longtemps subordonné pour continuer ainsi aujourd'hui. Enfin, Alba était au dessus, mais il en découlait d'une position plus différente. Sa position actuelle lui permettait de dire ce qui n'allait pas et lui donner le droit d'expression. Alors elle n'était en rien gênante. Il s'adaptait aux situations avec aisance. Il avait certes des idées arrêtées sur certains points, mais il était pas rigide, il savait gérer en souplesse. Sans superflu, sans en faire trop. Juste comme il l'entendait. Comme toujours. Il avait le sentiment que malgré tout, il bossait encore sur son code. C'était bien trop tôt pour le clore à jamais et l'appliquer à bon escient. L'avenir n'en avait pas fini avec lui. Même s'il ne se profilait que dans certains domaines, il savait que tout restait encore à écrire.

Il avait conscience que tout livre pouvait se renfermer sans lendemain, sans plus jamais être totalement achevé. Il ne pouvait pas refermer celui de sa femme, c'était tout simplement impossible pour l'instant. Soit il l'achèverait lui-même soit la vie s'en chargerait pour lui. Mais la fermeture brutale et totale, il en était incapable. Tout comme cette alliance qu'il gardait et qu'il ne voulait pas enlever. C'était une partie de sa vie qu'il ne pouvait pas oublier. Et qu'il ne voulait pas laisser de côté. Mais c'était un comportement qu'il ne s'expliquait pas. C'était ainsi, point barre. Par moment, l'ignorance avait du bon. Il cherchait toujours à connaître la véritable raison de toutes choses, comportements, impressions, mais il y en avait qu'il ne valait mieux pas connaître. Le savoir pouvait être plus douloureux que l'on ne le voudrait. Dans le fond la raison il la connaissait, elle crevait les yeux. Ce besoin de rattachement, cette envie de continuer malgré tout. Le désir de se raccrocher à tout et n'importe quoi pour éviter qu'être emporté dans le gouffre. Une préservation quelque part. L'idée que toute cette routine et ces habitudes n'avaient pas que du mauvais. Mais également, un certain déni de la réalité ce qui pouvait être très dangereux. Mais si l'on en connait les risques alors pouvons-nous être épargné du danger? Il aimerait y croire. Ce serait tout simplement incroyable. La continuation de ce rêve éveillé maintenant éteint. Il se mentait à lui-même. Il en avait pleinement conscience mais tant qu'il caresserait cette idée, tout ira pour le mieux. Il se faisait sa thérapie lui-même. Mais personne est à l'abri d'un mauvais traitement. Il fallait qu'il arrête ces conneries, c'était irrationnel et il le savait. Il se raisonnait sans cesse, mais cela ne changeait pas la donne. Mais il était le seul à connaître cette réalité alors libre à lui d'en imposer les conditions. Un bien pour un mal. Mais un bien trop conséquent qui finira par se transformer en mal. Il en connaissait les risques, il attendait juste que ça survienne. Et toujours cette idée folle qui prenait le dessus. Pourtant, il contrôlait parfaitement. Enfin, il aimait le penser. Ou était la vérité, franchement ça il importait. C'était son problème, il finirait par le résoudre. Il se relèvera quand il l'aura décidé. Mais pas encore. Pas encore.

Il se calma l'esprit et revient sur Alba. Elle ne semblait pas si inquiète pour Selene et leurs suppositions. Elle avait dans l'idée que rien n'était encore perdu. Alors, tout pouvait encore changer. On retient la décision comme on retient le plaisir. Car on sait que c'est meilleur quand on attend. Encore un peu. On préserve la magie de l'instant. On rejoue ça dans sa tête encore et encore. Et quand il arrive enfin à maturation, l'explosion est si intense, plus que ce que l'on aurait pensé. Mais pourtant, si éphémère. Le retour à la réalité est si brutal. Jared aimait resté dans cette impression. Comme si on planait sans jamais redescendre, une néo-réalité car la vraie est trop dure. On s'en crée une autre plus convenable. C'était ce qu'il faisait mais tant que ça ne devenait pas pathologique, il s'en foutait. C'est parce qu'on connait ses limites qu'on ne les franchit pas. Enfin, dans le meilleur des cas. La tentation est parfois bien plus forte. Et vous fait dire des paroles en l'air. Mais vous y avez tant cru. Vous êtes pris par l'attraction et rien ne sert de lutter. Totalement hors de contrôle, vous ne vous reconnaissait pas dans une telle action mais vous ne faites rien pour résister. Souvent trop agréable, Jared s'y refusait dans la limite du possible. Enfin croyait y résister.

Il s'y perdait. Alba le tira de ses pensées lorsqu'elle lui répondit. Elle voyait un entrainement mais un entrainement particulier. La chose s'annonçait bien. Jared sourit à Alba et ajouta :


-Ah ouais, et tu vois ça comment?


Jared avait des petites idées en réserve à tester sur Brad. Comme un spécimen clinique. L'idée lui plaisait bien. C'était dans pareilles situations que tout s'éclaire. Mais il faut se méfier du retour de flamme. C'est quand on joue avec le feu qu'on finit par se bruler. Tout ancien de l'équipe était passé par là. Mais l'entreprise innovait d'années en années. Pareille consistance dans le fond et dans la forme. Toujours avec subtilité. La surprise est bien meilleure. Jamais on ne connait la crise dans ce secteur. Bon, ce n'est pas toujours très drôle, mais ils géraient l'affaire pour que seul le meilleur reste. Alba avait apprécié la réunion de ce matin. Quand on y goute une fois, impossible de ne pas y replonger une seconde. Soit on vit la chose à fond, soit on la vit pas. Car il est bien trop dur de trancher entre les deux.
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyMer 27 Mai - 15:47

Connaît-on un jour vraiment quelqu’un ? Même après plusieurs années de vie commune on en apprend encore, il reste toujours quelques aspects de la personnalité qui sont bien cachés, dissimulés derrière les conventions ou derrière les bons sentiments. C’est encore plus vrai pour un collègue qu’on ne voit qu’en situation de travail. Au SRU c’était un peu différent, vu le temps passé au centre ou en mission, parfois vie privée et boulot se mêlaient un peu, à travailler sur des situations dangereuses et tendues on en apprenait plus sur les personnes, mais comment savoir tout ce qui se passait à la maison ? Les pires aspects d’une personne sont souvent très bien dissimulés aux yeux des autres. On laisse avant tout paraître les bons côtés, les aspects sombres restent secrets, imperceptible derrière les faux semblant, la politesse et les ronds de jambe qui cachent d’autant mieux ce qui se passe à la maison. Mais ici ça n’était pas le cas, si Alba était secrète sur certains aspects de sa vie et de sa personnalité ça n’était pas pour cacher un coté sombre, c’était juste pour éviter qu’on ne lui rappelle ces heures tristes, ces jours et ces années de douleurs. Si les autres savaient ce qu’elle avait vécu en détail, ça n’était pas grave, mais s’était quelque chose qu’elle s’efforçait de garder pour elle. Elle n’aimait pas qu’on la plaigne, elle ne supporterait pas qu’on la ménage et pas plus qu’on passe outre alors au moins si personne ne savait personne ne pouvait la décevoir.

Alba était de ceux qui gardent beaucoup de chose pour eux, qui ne laissent pas grand-chose paraître. Beaucoup de mystère entouraient sa vie mais aussi ses sentiments profonds. Mais voila que Jared avait touché du doigt un des secrets de la belle. Seulement elle aussi voulait garder le contrôle sur tout ça, elle ne s’était pas dévoilée intentionnellement et elle avait bien l’intention de garder le reste bien enfoui dans sa tête. Voila pourquoi elle s’était reprise et avait changé de sujet, d’autres auraient pu fondre en larme et tout déballer ou même sans pleurer continuer sur leur lancée car au fond on peut avoir besoin de parler, on peut avoir besoin aussi que les autres, les proches sachent ce qu’on ressent, mais Alba n’en avait pas besoin, elle en avait déjà assez parlé avec sa grand-mère. Elle n’allait certainement pas fondre en larme, elle ne souhaitait pas donner à Jared les outils pour comprendre sa réaction, elle se fichait pas mal qu’il se creuse la tête, cela l’amusait presque d’ailleurs.

Quoi qu’il en soit, comme Jared gardait, vif, le souvenir de sa femme, Alba faisait de même avec ces parents et aussi avec cette vie passée opposée à celle qu’elle avait maintenant. Elle était simple, elle se réservait un jardin secret, elle avait ses folies, mais à part le fait qu’elle avait gardé une certaine culture, qu’elle aimait la gastronomie et les grands vins, elle n’était pas cette femme de la haute qui fait plus attention à son apparence qu’à toute autre chose. Alors à sa manière, Alba avait refermé le livre de cette vie, seulement elle avait gardé quelques notes, quelques pages découpées comme autant d’élément qu’elle avait jugé intéressants, assez bon pour être gardé, elle n’avait pas non plus tout rejeté en bloc. Jared gardait son alliance depuis tout ce temps, comme une barrière, comme un garde fou, sauf qu’à priori le fou ça n’était pas lui mais plutôt les files qui seraient tentées de draguer un si bel homme. Alba elle-même n’étai pas totalement insensible à son charme, particulièrement ses yeux, d’un bleu si clair qu’ils absorbaient tout les regards. Mais No Way ! Jared était son second, pas une éventuelle conquête. En tout état de cause, le comportement de Jared était tout à fait compréhensible, il avait besoin de se rattacher à sa femme pour continuer à vivre et à assumer sa fille et son travail. Venant de quelqu’un d’autre Alba aurait pu penser que c’était malsain, mais pour lui elle faisait en quelque sorte une exception, elle pensait qu’il allait finir par tirer un trait mais qu’il mettait du temps, rien d’étonnant étant donné les faits, il est déjà si dure d’oublier quelqu’un qu’on aimé quand il est parti de lui-même, même quand la relations était difficile, alors quelqu’un avec qui on a fait une partie de sa vie et qui disparait comme ça sans raison, si promptement ! On garde le souvenir si vivant, on ne veut même pas oublier, on est trop bien dans se souvenir à la fois beau et douloureux, on refuse toute aide de l’extérieur, on veut s’en sortir seul même si parfois un petit coup de pouce est indispensable. On refuse jusqu’à l’idée que tout cela soit réellement terminé.


« Mmm, je sais pas… Brad c’est déjà retrouvé à poil en réunion… On pourrait le tester en tir, je crois savoir que ce n’est pas sa spécialité. Peut être un truc plus marrant, genre descente en rappel et entrée en force, puis maitrise du sujet… Je joue le sujet ! On peut mettre en place une mission d’entrainement… Et mettre en place quelques pièges… Tu as des idées toi ? »

Elle réfléchit une minute pour trouver quelques idées tout en mangeant sa pizza. En effet le bizutage permettait d’intégrer la personne dans l’équipe à part entière, tout le monde était passé par là, Alba se souvenait du sien, à l’époque, elle était déjà très aguerrie en combat et la personne aujourd’hui partie qui l’avait défié s’en était quelques peut mordu les doigts, il ne fallait pas se fier à son petit gabarit. Elle avait donc fait forte impression dès son premier jour, parfait quand on sait qu’être une femme au SRU n’est pas de tout repos, il vaut mieux imposer le respect dès le début c’est plus simple ensuite. Dès le début tout le monde avait pu observer qu’elle aimait rire et s’amuser mais que quand il s’agissait de sauver des vies elle était très sérieuse et pointilleuse. Tout le monde savait aussi qu’elle n’était pas une fille à papa et ne cherchait ni à susciter l’admiration ni la pitié et que personne ne pouvait lui marcher sur les pieds.

Le repas était bientôt terminé et il était presque l’heure de retourner au centre. Voyant que les plats étaient finis le serveur refit son apparition et demanda si les hôtes souhaitaient des desserts. Alba secoua la tête elle avait largement assez mangé, en plus le midi elle aimait se lever de table légère, on ne sait jamais, une mission pouvait surgir et la sieste n’était pas de mise, or avoir le ventre trop plein n’était pas excellent pour la concentration et l’action ! Et puis il y avait plus confortable pour une grosse digestion que le gilet par balles.


« Pas pour moi merci, seulement un expresso s’il vous plait »

Elle avait dit sans faire attention espresso avec l’accent italien, comme elle faisait toujours avec les mots d’origine italienne, elle le faisait d’ailleurs avec toutes les langues qu’elle parlait. En l’occurrence, elle ne le parlait pas mais savait imiter l’accent qu’elle adorait tout simplement, elle le trouvait chantant harmonieux et sensuel. Par contre elle détestait les italiens quand ils draguent, ils étaient tellement lourds ! Cela l’amusait de prendre l’accent, et elle était douée pour les langues alors ça n’était pas compliqué pour elle, elle était très crédible en fait en fausse italienne. Brune, belle, conduisant un peu comme une folle… Non en réalité elle conduisait très prudemment, en moto bien obligé, on n’a pas le droit à l’erreur et on doit même prévoir celles des autres. Le serveur recommença à jeter des coups d’œil à Alba, il devait avoir comprit qu’il n’existait aucun lien d’ordre sexuels entre les deux collègues. Avait-il remarqué l’alliance au doigt de Jared ? Avait-il observé la façon dont ils se parlaient ? Quoi qu’il en soit, il revenait à la charge avec des grands sourires adressés directement à la belle.
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyJeu 28 Mai - 21:26

Ouais, il y a des réalités trop lourdes à admettre. Jared en était l'exemple type. Il n'avait en rien changé son quotidien. Toujours les mêmes occupations, les mêmes distractions, les mêmes discussions mais plus les mêmes convictions. Il s'était persuadé de choses qui maintenant n'avait plus lieu d'être. Lorsque sa femme s'était fait tué, les semaines qui précédèrent sa mort, il avait joué l'indifférent. Il n'avait pas voulu que ses collègues affichent différentes expressions à son égard. Et encore moins de la pitié. La compassion passait mais la pitié, il n'en voulait pas. Ce sentiment de supériorité que l'on prend à l'égard de l'autre dans ces situations. La pitié peut prendre de nombreuses tournures et chacun en a la sienne. Jared pensait que si le contexte extérieur ne changeait en rien, il serait plus facile pour lui de le surmonter. De continuer en terrain familier et non se retrouver totalement perdu dans son environnement. Le même environnement dans lequel il s'était englué toutes ses années et qu'il appréciait fort bien. Mais son attitude déplorait forcément quelque chose de plus dur en profondeur. La surface, il avait toujours réussit à la maintenir constante. Et en profondeur, il savait exactement ce qu'il y avait. Le refus de cet abandon, de sa mort car inexplicable. Il avait toujours vécu avec un certain recul et une analyse parfaite des évènements qui l'entouraient, mais là, il ne comprenait pas. Il n'y avait pas de raisons rationnelles. C'était déchirant. C'était impensable. Alors il le cachait pour pouvoir tenter de l'oublier. Mais malgré tout les efforts qu'il employait pour préserver cette atmosphère, certains éléments n'étaient pas effaçables. Le soir quand il rentrait chez lui, il était seul. Seul au lit, seul dans sa vie sentimentale. Il l'avait mis en stand-by pendant une période indéfinie. Et pourtant, il savait que ça ne l'a ramènerait pas. Il pouvait s'employer à conserver sur lui et autour de lui, elle ne reviendrait pas. Il se surprenait encore à l'apercevoir dans la rue. Parfois il avait l'impression qu'il était devenu dingue, en pleine crise d'hallucinations mais étant le seul témoin de pareille scène, il n'en avait jamais parlé. Mais cette réadaptation était trop douloureuse. Mais au fil du temps, il avait essayé de calmer le jeu, d'accepter les chose telles qu'elles étaient, point barre. Il évitait les endroits trop chargés en souvenirs. Il préférait les laisser là où ils étaient et où ils n'avaient plus lieu d'être. Il tentait de se rationaliser. Il n'entrait pas dans des proportions démesurées. Il jouait avec la subtilité. Autant de phénomènes qui paraissaient communs et normaux pour qui les rencontrait, mais si intentionnel. Il n'avait pas déménagé pour autant. Il n'avait pas retiré son alliance. Il conservait encore certaines choses intacte. Ces rêves étaient toujours orientés. Il revivait chaque nuit ce bonheur qu'il avait connu autrefois, mais le réveil était terrible. Pourtant ces rêves l'aidaient à tenir. Il n'avait en rien changer de comportement. Seul l'intensité des choses avaient régressaient. Un calme plat pour certaines. Il se concentrait sur autre chose. Il tenait malgré tout le choc. Il s'était raccroché à Stella et à son job et cette seconde famille. Mais une partie de lui était morte, avait foutu le camp. Il ne savait pas si elle pourrait renaitre un jour, peut être ne le voulait-il pas? Il aurait pu rencontrer de nombreuses femmes après le drame mais il passait toujours au-dessus. Il savait ce qu'on pensait de lui. Toutes ces mères célibataires qui testaient encore l'impact de leur sex-appeal durant les quelles obligations scolaires de Stella. Mais sur Jared, c'était un mauvaise mise. Il ne cherchait même pas à le leur rendre. A quoi bon? Elle ne s'arrêteraient pas à lui, alors il tombera dans l'exception Et ça lui était égal. Il ne cherchait même pas à les comprendre. Dans ce genre de cas, ce n'est jamais compréhensible. Il procédait d'une certaine façon, si le processus ne s'enclenchait pas alors il ne forçait pas la chance. Il n'attendait strictement rien. Il vivait de la sorte depuis deux ans alors un de plus, ça ne changerait pas la donne. L'investissement n'était pas son mot d'ordre dans ce cas de figure.

Au travail, il n'avait pas changé. Les craintes qu'il éprouvait été toujours les mêmes. Les changements qu'il y avait eu, avait été accueillit avec plaisir par Jared. La reprise par Alba en particulier. Mais il y avait eu des bouleversement notables peu réjouissants.
Pourtant Jared était un battant dans l'âme. Tout n'était qu'une question de volonté. Et sur certains plans, elle était plus forte que sur d'autre. Alba lui expliqua comment elle voyait l'aprem. Jared sourit à la vue de ses propos. Elle avait de la suite dans les idées. C'était une chose commune au SRU. Il réfléchit quelque peu avant de lui sortir :


-Dans l'idée c'est ça. On corse la donne au maximum. On provoque l'inattendu.

-Toi comme sujet, ça peut se faire, en effet. L'entrainant à commettre des fautes. Ça va être éprouvant, mais c'est ça qu'il y a de bien.


Ils avaient tous vécu cette épreuve. C'était un peu comme une aptitude d'entrée. Ils avaient tous passé par ce sentiment que tout était contrôlé par autrui. Se trouvant presque au bord de la paranoïa. A toujours vérifier quatre fois les actions automatiques ou alors se retourner sans cesse, être sur le qui-vive. C'était sympa à mettre en place et à observer, mais dans tout les cas de figure s'était une chose éprouvante, malgré tout. Eux ne le faisaient pas avec une quelconque intention de nuisance mais uniquement parce que c'était la coutume. Par moment, ça devenait presque du sabotage. Mais une fois l'épreuve encaissée, plus personne ne reviendrait dessus. Vous vous êtes montré comme on aurait aimé vous voir, on finit par vous cerner suffisamment pour parfaire vos actes ou vos idées. Vous rentrez à votre tour dans le continuum et vous devenez un membre à part entière de la grande famille.

Alors qu'ils avaient achevé leur repas, le serveur s'avança vers eux pour leur proposer un dessert. Alba fit la première à répondre au serveur. Elle avait laisser passer une accentuation du mot italien dont elle avait l'habitude de faire au quotidien, et comme elle avait précédemment fait pour le choix de sa pizza mais dont Jared n'avait pas souligné. Mais juste après son dérapage, cette intonation étrangère le frappa. Alba était une énigme à elle seule. Un mystère dont elle détenait le pouvoir, et donc le contrôle. Et ce secret sur sa vie lui allait comme un gant. Elle représentait ce qu'il y avait de plus élégant pour une femme. Elle était séduisante, mystérieuse et attirante. Supérieur ou pas au niveau professionnel, elle ne perdait rien de sa beauté naturelle. Mais ça se n'était pas un scoop. C'était le genre de choses qui avait remarqué et qui ne s'estompait pas avec le temps. Elle était toujours aussi belle au fil des ans. Elle avait ce caractère qui lui convenait à merveille et elle affichait tous ces aspects sans superflu et prétention. Dans une agréable simplicité.
Il se prenait à penser que si les évènements avaient tourné différemment pour tous les deux, alors il aurait peut être pu y avoir autre chose que cette relation travail qu'ils entretenaient. Ils s'entendaient parfaitement au quotidien mais jamais il n'avait réellement été question d'autre chose de nature différente. Même si elle insinuait des pensées à haute voix, ce ne restait que sur le ton de la plaisanterie, et c'était très clair pour Jared, sinon il ne se prêterait pas au jeu comme il ne faisait avec elle.
C'était autant de pensées qu'il se surprenait à penser et qu'il ne niait pas mais qui n'allait jamais très loin. Le mot qu'elle avait prononcé comme s'il s'agissait d'une simple familiarité, quoi que c'était dans ses habitudes, fit sourire discrètement Jared. Des détails subtils auxquels il n'avait jamais pensé. Mais ça ne représentait que la forme et non le fond. Le fond lui était spécialement fermé. Il ne pouvait que jouer sur la forme pour se donner une idée de fond. Et il comprenait parfaitement cet aspect. Il avait toujours tendance à analyser tout et n'importe quoi. C'était ainsi et ça ne changerait pas. Il ne voulait en rien briser ce mystère et puis c'était la vie d'Alba pas la sienne. Alors il n'y avait strictement rien à y faire.
Il constata que le serveur regardait toujours avec entrain Alba. Jared rompit le contact en ajoutant :


-Seulement un café très serré, s'il vous plait.


La phrase de Jared achevée, le serveur fut contraint de s'éloigner pour aller chercher ce qu'ils avaient commandé. Jared reposa le regard sur Alba mais n'ajouta rien. Un silence faut mieux qu'une idée mal interprétée. Il se contenta de lui sourire amicalement laissant échapper un haussement de sourcil.
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyVen 29 Mai - 4:33

Alba venait d’entrer au SRU quand Jared avait perdu sa femme, en fait elle était arrivée quelques semaine avant, elle était en plein bizutage, et elle n’était évidement pas la personne à qui il s’était confié, tout cela était resté très confidentiel au début elle avait juste remarqué qu’il avait pris quelques jours de congés et qu’il était revenu très différent, enfin très, non pas tant que ça en apparence, simplement il était un peu moins enjoué dirons nous. Elle ne l’avait pas su tout de suite, elle n’avait appris son histoire que par bride raconter au détour d’un couloir. Sans même s’en apercevoir, les gens cherchaient à le ménager, Alba le voyait, elle observait tout ça d’un œil extérieur. Elle ne lui avait jamais présenté ses condoléances, après tout elle ne le connaissait pas avant, ni lui ni sa femme alors elle se voyait mal venir lui dire, je suis désolé pour ta femme, comme ça de but en blanc, d’autant plus qu’il ne lui avait rien dit directement et même s’il devait se douter qu’elle le savait, elle trouvait ça malvenu. C’est seulement quelques jours plus tard autour d’une bière après une mission, un soir où les autres avaient leurs obligations et où ils n’étaient que tous les deux qu’Alba lui dit : « J’ai appris pour ta femme, Lisa, je suis désolée, je ne suis pas la mieux placée pour dire ça, mais je comprends. J’ai perdu mes parents quand j’avais treize ans et si je retrouve le type je le bute. ». Elle avait parlé sur un ton assez froid, elle lui avait parlé de son drame personnel pour lui faire comprendre qu’elle comprenait mais qu’elle n’allait pas le prendre en pitié, qu’ils étaient en quelque sorte sur un pied d’égalité bien que les faits étaient bien plus frais pour lui. Elle pensait en effet ne pas être assez proche de Jared pour qu’il lui en parle et puis même si ça ne l’aurait pas dérangé d’écouter, elle ne pensait pas que c’était la solution. Mais elle savait ce que c’était de perdre la ou les personnes qui faisait tenir la vie debout. Seulement elle non plus n’aimait pas la pitié, elle n’aimait pas plus les bons sentiments et les gens qui veulent absolument vous faire parler de leur deuil, au final on surmonte toujours ce genre d’événement tout seul alors à quoi bon.

C’était un drame, juste un drame, un hasard déchirant, trop con, une mort inutile, sans explication, Lisa était là au mauvais endroit au mauvais moment, et les parents de Cassie était trop riche au mauvais endroit, du moins c’étaient les conclusions de l’enquête, pas telle qu’elle mais quadruple assassinat et cambriolage on comprenait vite. Johannesburg était une ville dangereuse pour les cadres supérieurs expatriés. Toute le monde le savait et on ne pouvait pas vivre ans barreau aux fenêtres, sans garde du corps et alarmes, mais tout cet attirail sécuritaire n’avait pas sauvé la vie à ces parents. Les gardes du corps avaient été abattus à la machette, l’alarme avait été désactivée on ne sait pas comment et la serrure forcée. Enfin bref, à 13 ans, on ne comprend même pas que quelque chose cloche, on trouve ça totalement injuste que pendant les vacances les autres retournent dans leur famille avec leur parents et qu’on soit obligé d’aller voir sa grand-mère qu’on a vu à peine dix fois. Mais au final c’était un mal pour un bien, car la grand-mère en question avait vraiment été là pour Alba. Elle leur parlait souvent à l’époque, elle n’avait jamais été croyant mais pour le coup elle avait besoin de croire que ses parents la voyaient du paradis et qu’elle pouvait encore leur confier ses petits malheurs, puis elle s’était rendu compte que non, qu’il étaient partis à jamais et que leur parler ne réduisait pas sa peine alors elle avait essayé d’autres moyens d’oubli. Mais là aussi, on oubli quelque heures mais quand la douleur revient elle est encore plus forte. Elle n’avait jamais revu la maison de son enfance, elle ne gardait que des photos du bonheur parfait elle les regardait parfois, de moins en moins, elle avait les images de se parents dans la tête, elle n’oublierait jamais, et son père lui avait sauvé la vie en la maintenant loin de Johannesburg. Ses rêves étaient toujours entrecoupés de scènes de violence, elle s’était imaginé la mort de ses parents de mille façon différente et elle les voyait se faire tirer dessus, découper à la machette ou plein de chose plus sanglantes les une que les autres, elle ne pouvait pas faire un seul rêve avec eux sans que sa finisse en dramatique bain de sang.

Elle imaginait parois comment sa vie aurait évolué si ses parents étaient toujours en vie, elle les imaginait vieux, heureux, à Toronto, elle les imaginais la congratulant pour ses diplômes, pour ses promotions pour ses enquêtes résolution, elle aurait tellement aimé qu’ils soient là pour fêter avec elle cette dernière promotion, la première femme sergent du SRU, ils auraient été tellement fières, son père aurait froncé les sourcils pour montrer qu’il désapprouvait qu’une femme fasse un métier aussi dangereux, mais malgré es critique elle aurait su qu’il était très heureux qu’elle s’épanouisse ainsi. Il aurait aussi fait la gueule pour son entrée dans la police, mais à sa première enquête il l’aurait serré fort des ses bras, fort à l’étouffer, sa mère lui aurait fait un baiser sur la joue, puis elle aurait dit : « oh je t’ai mis du rouge ma puce, bouge pas je t’enlève ça ». Elle lui aurait ensuite frotté la joue aurait étalé le rouge à lèvre puis elle aurait employé les grands moyens un mouchoir imbibé de salive. Alba aurait eut la joue toute rouge à cause du frottement pendant quelques minutes, elle aurait rit, elle aurait prit un air dégouté à cause du mouchoir dégoutant de bave, mais elle n’aurait pas bronché. Son père l’aurait prise par les épaules et lui aurait dit : « Va ma fille ». C’était sa manière de dire qu’il l’aimait et était fière d’elle. Puis sa mère se serait approchée et n’aurait pas pu s’empêcher d’ajuster le col et les cheveux de sa fille avant de se retourner les larmes aux yeux. Son père aurait prit des photos qu’il aurait ensuite regardé en cachette en pleurant de joie. S’il l’avait vu se battre, il aurait été sur le cul, sa mère n’aurait pas pu voir ça. Elle l’appellerait toute les deux heures pour savoir si elle allait bien, si un soir alba avait omis de lui passer un coup de fil ou de lui rendre visite elle serait arrivée dans l’appartement en catastrophe et lui aurait passé un savon pour le sang d’encre qu’elle s’était fait.

Cassie revint à la conversation, un entrainement qui promettait de belles surprises. Elle sourit, et avec sa fourchette, dessina, sans même y faire attention, le plan de la salle d’entrainement avec la tomate qui avait dégouliné dans son assiette. Il fallait passer le test pour faire partie de la famille, en générale si les membres passaient le test d’entrée ils passaient aussi celui là, informel, mais tellement traditionnel, on ne pouvait pas passer outre. C’était dure pour les nouveaux parce qu’il fallait bien ça pour pouvoir en rire ensuite, les premiers souvenirs au SRU devaient être hard, le rapprochement n’en était que plus effectif. Il s’agissait juste de déceler les points forts et les faiblesses pour accorder les violons de chacun.

Après avoir joué à l’italienne, elle remarqua que Jared avait l’air de s’amuser de son accent. Le serveur quand à lui la dévorait littéralement des yeux, ah non erreur fatale, mon Dieu pas ça, alba avait faillit oublier l’effet que son accent italien avait sur les hommes, elle voulait juste s’amuser un peu avec les sons, et non, lui il était totalement tombé dans le panneau. Jared commanda un café aussi, et lui sauva un peu la mise par la même occasion car elle sentait que le serveur allait parler, dire un truc mignon, ah mais non beurk ! Si lui demandait si elle était italienne elle pourrait juste dire non, mais serait prise d’une irrépressible envie de lui écraser le pied avec son talon aiguille. S’il lui demandait son numéro elle lui planterait le couteau de table dans le ventre. Elle avait mit la main dessus d’ailleurs, un reflexe peut-être, elle serait les dents. Non il n’oserait pas, s’il avait un peu de classe, il noterait le sien accompagné de son nom sur l’envers de la petite serviette en papier qui allait avec le café. Mais finalement, le serveur tourna le dos et partit, Alba le regarda du coin de l’œil, un regard noir et perçant, elle marmonna :


« Gringalet »

Elle se tourna vers Jared qui la regardait bizarrement, elle fronça les sourcils. Mais très vite elle ne put résister à l’envie de rire que cette situation lui donnait, elle rit donc doucement, pudiquement. Mais ne vous inquiétez pas, elle n’était pas si folle toute de même elle se contrôlait, elle laissait juste quelques idées de meurtre passer par son cerveau, c’est tout, cela la faisait rire au final, elle ne passerait jamais à l’acte, surtout pas pour ça, c’était débile, mais le fait de penser à ça lui donnait un visage si sure que sa repoussait très efficacement toutes les moustiques attirés par la lumière. Méprisait (elle tous les hommes ? Non, pas du tout, elle en appréciait plein, mais elle savait d’avance que celui-ci ne serait pas à la hauteur.
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MessageSujet: Re: Have a lunch (Jared)   Have a lunch (Jared) EmptyVen 29 Mai - 23:35

Alba s'était toujours montrée honnête et loyale envers Jared et elle avait très vite gagné sa confiance. Il avait manqué en détail son arrivée au SRU. Mais des raisons personnelles lui en avait empêché. Sa femme s'était fait tué durant cette période et il n'avait pas pu être dans le coup pour son bizutage. Mais il savait que Mike et les autres prendraient la relève sans le moindre problème. Non, il n'avait pas vraiment la tête à ça à cette période. Quand il était retourné au SRU après son congé anticipée, entre sa fille à l'hopital et l'organisation des obsèques et tout ce qui avait suivit, il n'avait pas trop pu lui souhaiter la bienvenue. Il avait été complètement largué les semaines qui avait suivit ce tragique accident. Il était là physiquement mais totalement ailleurs dans sa tête. Il avait essayé de garder la face devant ses collègues de travail, mais l'épreuve avait été terrible pour lui. Il avait le sentiment que jamais il ne passerait là dessus. Puis le temps y avait fait. Ses collègues avaient assuré sur ce point. Il n'avait pas eu à sortir des explications toutes les cinq minutes. Il avait essayé de conserver pareilles habitudes pour continuer dans un minimum de stabilité. Et un beau soir alors qu'il était allé au bar du coin pour trouver un semblant de vie et de routine, il y avait rencontré Alba. Et les mots qu'elle lui avaient dit ce soir là l'avait profondément touché. Elle n'avait pas agit comme tout le monde. Elle l'avait pris sur un même pied d'égalité où elle et lui se trouvaient désormais. Elle lui avait parlé d'elle et de ce qu'elle ressentait. Et surement que c'était le genre de choses qu'elle n'avait jamais dit à personne. Elle lui avait confié une part de sa vie qu'elle préférait garder pour elle et ce qu'elle endurait jour après jour. Ces faits n'étaient pas récent mais la façon qu'elle avait eu pour les énoncer donner l'impression qu'ils s'étaient passé la veille. Ni l'un ni l'autre ne pourraient oublier ce qu'ils leur étaient arrivé dans leur vie. Et sur certains points, ils se ressemblaient. Ils partageait souvent les mêmes avis. Et elle l'avait indirectement soutenue. Il avait le sentiment que malgré tout, il n'était pas seul dans ce cas. Une similitude qui les avaient rapproché. Aujourd'hui, elle comptait énormément pour lui. Elle faisait parti de sa vie. Ils étaient étroitement liés, et au travail, ils avaient toujours entretenu un très bon rapport. Et maintenant qu'elle avait obtenu ce poste de supérieur au SRU, qu'elle était maintenant la seule à la tête de l'équipe, il avait l'impression qu'elle lui avait encore sauvé la mise. Ce n'était pas quelque chose qu'elle avait calculé mais sa promotion avait été un vrai soulagement pour Jareed. Il était ravi de ne plus devoir obéir à Murdoc. C'était la personne par excellence pour laquelle Jared avait le moins d'estime. Pourtant, pour qu'il déteste quelqu'un à ce point, il fallait y aller. Il avait retourné le problème dans tous les sens se disant que tout venait de lui mais après conclusion, Jared en était arrivé à dire que ce n'était qu'un connard, mais à une puissance redoutable. Quand il avait appris pour sa démission, c'était la plus belle fleur qu'on lui avait faite. Et alors qu'Alba avait reprit le flambeau, il était certain qu'ils allaient parvenir à faire quelque chose de bien.

Il avait confiance en elle, il l'estimait au plus haut point. Elle était une des meilleures. Sur le terrain, elle était saisissante, surprenante. Elle avait d'énormes qualités. C'était malgré tout une battante tout comme lui. Ils étaient passés par de lourdes épreuves mais avait appris à vivre avec. Oui, dire qu'ils les avaient surmonté, c'était une plus grande chose. Enfin, principalement pour lui, il n'était pas vraiment passer outre le drame de sa vie. C'était encore trop présent en lui, c'était imprimé et il n'arrivait pas encore à tirer parti de tout ça. Il avait beau se dire qu'il fallait qu'il continue à vivre, que la vie était ainsi et qu'il n'y changerait rien, ses blessures étaient toujours aussi marquées et aussi profondes. Il vivait avec ce mal au quotidien qui s'atténuait par moment mais qui l'assainissait par vagues de plus en plus violentes en soirée. Quand la pression était redescendu, tout ce qu'il avait accumulé dans la journée, les échecs de sa vie le rattrapaient à la vitesse de l'éclair. Il ne souvenait pas d'avoir passé une seule journée sans y penser ou alors ne pas souffrir de ce manque, parce que ce n'était jamais arrivé. Quand il fermait les yeux, il revoyait son visage si merveilleux et il était submergé par une rafale de souvenirs. Bon, il arrivait à se concentrer sur autre chose, quand il était dans quelque chose, il se donnait à fond et ça lui évitait de penser trop profondément au reste. Il pouvait se concerter intensément sur autre chose luttant contre ses souvenirs ou ses pensées non avenues. C'était ce qui lui avait permis de tenir le coup. Il s'était raccroché à tout ce qu'il l'entourait et en partie son travail et sa petite Stella. Parce qu'il ne voyait pas comment il pourrait tirer du positif dans ce qu'il était arrivé. Sa capacité à faire face, il n'avait pas besoin de se le prouver. C'était un terrible coup dur pour lui comme pour toute sa famille. Il avait caché pendant toutes ses années, l'existence de son mariage et de sa fille à son père. Il ne savait pas s'il avait pris la meilleure des décisions sur ce coup mais il avait conscience des réticences de son père. Il ne voulait pas entendre ce même disque rayé qu'il lui servait à faire occase. « Tu es trop jeune pour te marier, ou encore, cette fille, elle n'est pas pour toi, elle te brisera le cœur à la moindre faille que tu affichera ». Il était assez mature pour en juger par lui-même et il ne voulait surtout pas qu'il porte le plus mince jugement sur sa vie. Il avait assumé toute sa vie des responsabilités qui n'était pas les siennes alors il ne voulait pas de remarque. Surtout que durant toutes ces années, Lisa n'avait fait aucun faux pas. Elle était la femme parfaite et ils s'aimaient d'un amour si passionnel. Il regrettait affreusement ces années là. Alors comment tourner la page au bonheur absolu? Non, il ne voulait pas. Il ne voulait pas oublié. Il avait beaucoup trop de souvenirs de cette période bien trop courte à ses yeux. Il avait vécu les années les plus belles de sa vie. Avait vécu les plus beaux instants que la vie pouvait vous offrir. Son entrée au SRU, sa rencontre avec Lisa, son mariage, la naissance de Stella, autant de souvenirs qu'il ne pourrait balayer même s'il l'avait voulu. Il menait une vie si parfaite, bien trop parfaite pour être vrai. La chance avait fini par tourner, se disait-il.

Puis Jared posa le regard sur le petit monde qui les entourait et auquel il ne prêtait plus vraiment attention. Il préférait de loin la conversation qu'il avait avec Alba. Leur relation s'était faire si naturellement qu'il ne pourrait pas le raconter en détail. Il observait avec discrétion les manières de la jeune femme. Il la découvrait toujours un peu plus chaque jour. Il nota des attitudes qu'il prenait un tout autre sens en cet instant. Elle jouait machinalement avec sa fourchette après le repas. Il aurait aimé savoir ce qu'elle pouvait bien penser en ce moment. Ces façons exquises de dire les choses, de voir la vie. Elle n'avait jamais baissé les bras. Et ça peu importe les situations. Elle ressortait toujours plus forte de tout ce qu'elle pouvait vivre. Elle ne parlait pas franchement d'elle quand il y repensait. Ces conversations étaient toujours basées sur des faits actuels, sa vie de maintenant. Comme si elle était une toute autre femme aujourd'hui. Pourtant, elle n'était que la concrétisation de ses actions passées. Ce qui faisait ce qu'elle était à ce jour n'était que le résultat des décisions qu'elle avait prises et de la la façon qu'elle avait eu pour se sortir des impasses. Mais à première vue, ce n'était pas ce qu'on pensait. Les gens de l'extérieur devait penser ainsi, ne se basant uniquement que sur ce qu'elle affichait dans l'immédiateté. Mais lui avait conscience de tout le reste. Bon, il ne savait pas en détail se que représentait ce reste en dehors de ce qu'elle lui avait confié, mais il s'attachait à le deviner dans ses attitudes et ses réactions. Mais toujours à sa façon à elle.

Lorsque ce serveur l'avait abordé à plusieurs reprises, elle était passé par différents stades. Elle semblait faire un effort surhumain pour se contrôler. Elle devenait plus figée, comme inanimée, et retrouvait sa légendaire froideur comme on lui connaissait sans tomber, bien sûr, dans l'impolitesse. Elle avait tout de même était l'objet d'un modèle d'éducation. Il n'en doutait pas, c'était pour tout le monde pareil. Mais il était différent pour chacun. Alba affichait une expression mauvaise. Ce n'était pas le moment de lui en toucher deux mots ou de donner son avis sur la situation. Il l'avait fait une fois, ça lui était amplement suffisant. Il ne voulait pas plus l'irriter qu'elle ne l'était déjà. Ce serveur le faisait pour deux. Elle marmonna ce mot qui parvient jusqu'au oreille de Jared. Il reposa à nouveau le regard sur elle. Elle fronça les sourcils mais cette expression fut de courte durée. Elle laissa échapper un petit rire. Les pensées qu'elle avait tenu lui apportait satisfaction, elle essayait de se détendre. Car elle savait qu'il avait revenir avec leurs cafés. Jared lui sourit également puis il lui décrochait un clin d'œil avant de secouer la tête de gauche à droite sans rien ajouter. Il détourna finalement le regard. Il remarqua au loin le serveur se rapprocher vers eux. Le diner n'aura pas été de tout repos pour la belle et Jared en était presque désolé pour elle. Mais il avait conscience que Alba n'était pas comme toutes les autres femmes qu'il avait pu croiser. Elle avait dix coups d'avance. Il souriait intérieurement à la vue de ses pensées si folles.
Il préféra changer de sujet et il lui dit :


-La réputation de cette pizzéria n'a pas décliné avec les années. C'est assez cool de retrouver les bonnes habitudes.


Depuis cette mission difficile, les habitudes s'en était retrouvé changé. Le Chick'n Deli n'était plus aussi fréquenté qu'avant. La réadaptation était pus dure que prévu mais en considération des évènements s'était compréhensible.
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