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 Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}

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Jared Parker

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MessageSujet: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyLun 1 Juin - 9:17

La nuit venait de tomber sur Toronto. Elle annonçait la fin de la journée de travail pour tous ces habitants comme pour les membres du SRU. Jared sortit du QG avec sa Porsche en chemin pour rentrer chez lui. Mais pourtant, aujourd'hui était un jour particulier pour lui. Une de ces journées qui ne ressemble à aucune autre et dont une simple pensée peut en redéfinir le contenu. Une pensée pas si anodine. Une pensée que l'on redoute chaque année, ce jour spécial qu'on aurait voulu identique à tout les autres. Mais qui dans le fond prend un caractère unique. Aujourd'hui jour pour jour, Jared encaissait la deuxième année sans sa femme. Deux ans qu'elle lui avait été enlevé. Deux ans qu'il vivait pas la même haine, la même colère envers lui. Toute cette culpabilité qu'il sentait au plus profond de lui et qui ne le lâchait pas. Il avait appréhendé cette journée beaucoup plus intensément que les autres. Pourtant, en quoi différait-elle? Elle prenait uniquement le caractère qu'on voulait lui donner. Et elle n'était spéciale que pour Jared comme serait demain pour quelqu'un d'autre. On dit qu'il ne faudrait pas choisir de jour pour y penser plus intensément que les autres jours. Et c'était peut être bien vrai. Mais c'était une date qui avait marqué Jared au fer blanc. Une date primordiale comme celle l'importance d'un anniversaire. Alors qu'elle ne devrait rien changer pour autant. Pourquoi le quotidien devrait être bouleversé en ce jour et pas les jours suivants? Uniquement parce que l'on a une bonne excuse pour le déterminer ainsi et parce que l'on sait qu'un bouleversement à long terme n'est jamais très bon car trop insupportable. Alors on détermine un jour pour s'infliger cette répercution parmi les 364 autres jours. Comme une transition, une remise à zéro. Alors si on le fait bien, on s'assure une certaine plénitude de l'esprit, les jours suivants. Mais si on ne le fait pas, alors on se sent coupable de l'avoir oublié. À nos yeux, c'est plus facile d'admettre que l'on y a pensé ce jour là, pour l'avenir. Comme une tâche à remplir. Quelque chose que l'on pense devoir faire mais dont nous ne prenons jamais conscience.

Jared lui savait tout ça, et il ne changeait en rien le rituel. C'était important pour lui. Savoir que ce jour là, il s'était passé ça et que les autres jours sont tout autres. Une certaine rupture avec le temps mais une rupture limité pour restreindre l'impact que ça pourrait avoir sur soi. Car il y pensait jour après jour, nuit après nuit. C'était quelque chose qui le ne quittait pas. Mais ce jour-là, il s'accordait le droit de le rendre plus intense. Comme s'il était en odeur de sainteté l'espace d'un jour. Un moment de répit pour mieux affronter les épreuves de la vie. Continuer de vivre malgré le mal qui le ronge. Éviter de baisser les bras et faire face à la réalité les autres jours. Alors que ce jour-là, on s'accorde cet effondrement, on s'accorde le droit de tout lâcher. De tomber à genoux l'espace d'une journée. Le droit d'avoir mal, un mal clair et limpide. Pour regarder en face l'amplitude que ça à sur soi. Pour extérioriser tout ce ressenti que l'on garde pour soi au quotidien mais qui se manifeste de façon différente plus diffuse. Alors s'arrêtant chez le fleuriste, il prit la direction du cimetière. La nuit était sombre et humide. L'ambiance se voulait funestre. Jared s'arrêta devant l'entrée. Il marcha sans trop y réfléchir comme si cette marche lui était automatique. Il s'arrêta entouré de toutes ses fleurs, et tout ce marbre. Et parmi toutes ces dalles sombres, il ne pouvait voir que son prénom inscrit sur cette tombe. Il tomba à genoux s'accordant le possibilité de craquer rien qu'un instant. Il revoyait tous ces instants de bonheurs comme les plus noirs. Ce manque qui le détruisait était si violent. Comme au premier jour. Dans le silence que renfermait ce lieu, il avait l'impression d'entendre son rire et le voix de sa voix. Il apercevait son visage et tous ces souvenirs, la complicité du passé et tout ce qu'ils avaient fait ensemble. Puis cette dure réalité, cette privation énorme. Et malgré les jours écoulés depuis ce drame, il ne faisait que penser à elle. Sa Lisa. La seule femme qui avait su le comprendre et qu'il aimait si passionnément. Par moment, il ne se sentait plus prêt à affronter tout ça. Il sentait la mort si prés. Cette partie qui était morte avec elle au plus profond de lui. Sa vie était si différente à présent. Il avait beau se dire que c'était ainsi et que le temps allait lui faire oublier. Mais malgré les jours passés, il n'y arrivait toujours pas et jour et nuit, il pensait à elle. Il posa délicatement les fleurs près de sa photo qu'il effleura du bout des doigts. Les larmes envahirent ces yeux océan, le désespoir le gagna peu à peu. Mais il devait se mettre à aller mieux. Son attitude était auto-destructrice. Il devait accepter de refermer le livre de sa vie. Il était arrivé au dernier chapitre. Il devait s'y résigner. Il n'avait pas d'autre solution. Il devait la laisser partir en paix. Elle seule avait raison. Un léger crachin s'était abattu sur Toronto .Il sentait cette fraicheur lui glacer les os. Pourtant la température était ambiante. La tête entre les mains, il tenta de se calmer. L'image du visage de sa femme se faisait moins clair. L'intensité se dissipait lentement. Puis Doucement, elle s'enfonça dans les ténèbres, s'éloignant petit à petit. Dans la noirceur de son âme. Ne laissant qu'un vide d'une profondeur vertigineuse à la place. Un noir pénétrant et perturbant. Jared releva la tête et réouvrit les yeux. Puis il se releva délicatement et sortit du cimetière sans se retourner. Était-il prêt à tourner la page? Pas si sûr. Le contre coup se faisait attendre. Il serait brutal et douloureux. Mais il devait la laisser s'éloigner de lui. Il devait s'en détacher. En rien ça ne voulait dire qu'il oublierait.

Il roula en direction du centre ville, vers Yonge Street. Il avait besoin de voir de la vie, des gens animés pour des raisons quelconques. Sentir que cette vie persistait malgré tout. Qu'il pouvait y avoir cohabitation. Il s'arrêta dans le bar le plus proche. Il évita le Chick N Deli. Il s'arrêta dans la rue et entra dans le bar le plus proche pour commander un triple whisky. Il avait besoin de ce temps mort. L'ambiance battait son plein. Il avait retrouvé son calme et sa contenance. Il avait l'impression d'être amnésique ou d'avoir subit une lobotomie. Il ne pensait à rien d'essentiel. C'était si reposant. Il attendait patiemment les répercutions, la retombée violente et brutale qui s'attarder. Mais bizarrement, il ne se passa strictement rien. Il avait reposé son regard sur l'assistance et les rires de certaines personnes. Il n'éprouvait ni réjouissances ni douleurs. Il ne sait pas trop ce qu'il faisait ici ni ce qu'il l'avait poussé à venir dans ce lieu mais il s'y sentait bien. Comme immunisé. Étrangement différent. Et il ne savait pas quoi en penser.
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Alba Miller
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyLun 1 Juin - 22:11

Elle savait de quel jour il s’agissait pour Jared, elle savait que se jour là, enfin le soir, Jared disparaissait de la surface de la terre, inutile de lui proposer d’aller boire un verre, inutile de l’inviter, rien à faire, elle ne savait pas où il allait, elle ne savait pas ce qu’il faisait ce jour là, mais elle préférait le laisser seul, elle savait comment cela se passait pour elle et aucun mot n’était alors le bienvenue. Son anniversaire à elle, son jour sans, son jour le plus long, s’était comme si tous les démons de son adolescence renaissaient, elle se remémorait tout s’était aussi un jour de recueillement, il fallait bien un jour pour aller leur parler, un jour pour fleurir leur tombe, même si cela faisait maintenant si longtemps qu’il n’avait plus la même intensité, cependant ça ne l’empêchait pas de renouveler son serment, et de faire de nouvelles promesses. Elle trouverait l’assassin, un jour, elle mettrait tout en œuvre, mais elle ferait aussi le bien parce que c’est ce qu’ils auraient voulu. Elle déposait les fleures et s’asseyait puis elle parlait, elle demandait des nouvelles sans attendre de réponse, elle ne pleurait plus depuis déjà une dizaine d’années, elle voulait juste leur réserver ce jour pour se souvenir et pour les honorer, le deuil était fait pour elle, ça n’était pas le cas de Jared, mais elle avait vécu ce jour comme il le faisait pendant plusieurs années, seulement à l’âge qu’elle avait c’était différent, elle n’avait pas les mêmes responsabilités, elle ne devait que s’en sortir, et puis perdre ses parents ça n’est pas perdre l’amour de sa vie, elle le savait aussi, c’était dure pour la gamine qu’elle était, mais l’enjeu n’était pas le même, la perte de repères, mais pas celle d’une vie dorée et heureuse, et Jared devait assumer sa fille et son job, pas des plus facile, elle ne devait que réussir ses études.

Après une bonne journée au SRU, Alba était rentrée chez elle. Depuis quelques jours s’était vraiment très calme, aucune sirène, aucune mission comme si le monde laissait le temps à l’équipe de se reforger une identité. Effectivement, le départ de Cray, la promotion d’Alba à la place de Murdoc, l’accident de Laurie, les nouveaux, tout cela était difficile à gérer pour tous le monde, il fallait digérer, et Toronto était en grève de prise d’otage, bonne nouvelle. Mais pour Alba sa manquait franchement d’action, et plus la première mission en tant que sergent se faisait attendre plus cela lui donnait le temps de ruminer ses doutes, de se demander si elle était capable de diriger cette équipe de la préserver du danger. Et puis les changements récents, avaient amenés autre chose, une sorte de flou tant au niveau de l’entente que des relations que chacun entretenait avec les autres. Alba entretenait quelques soupçons quand à une connexion entre Sélène et Mike, et ça c’était carrément insoutenable pour elle, elle craignait que le seul homme pour lequel elle était capable de ressentir des sentiments depuis les deux dernières années au moins ne lui passe sous le nez, et elle ne pourrait s’en prendre qu’à elle. Elle avait tut ses émotions, elle ne lui avait jamais rien dit, elle lui avait bien montré certaines choses, mais on sait tous à quel point Alba pouvait être hermétiquement illisible, donc il était loin d’être certain qu’il ait reçu le message. Que devait elle faire, prendre le risque de le voir sortir avec quelqu’un sans avoir rien fait contre ou prendre ce même risque en ayant agit ? La situation était compliqué, pas parce qu’Alba avait peur de se prendre un râteau elle s’en fichait pas mal en règle générale bon évidement ça lui mettrait un coup de la part de Mike particulièrement, mais en soi il n’y avait pas mort d’homme non, mais les conséquences que cela aurait sur l’équipe, sur ses rapports avec Mike et Sélène par la même occasion, elle ne pouvait absolument pas se le permettre. Un putain de bordel s’était donc immiscé dans la tête de la belle, ses sentiments se mêlaient et elle les masquait ave brio mais au fond d’elle s’était de plus en plus dure de se taire, et quand elle rentrait chez elle comme ce soir là, elle ne s’en retrouvait que plus seule.

En rentrait elle avait prit sa douche tout en pensant à lui, elle avait mangé en peignoir, toujours en pensant à lui, puis elle en avait eut franchement ras le bol de penser à lui alors après s’être battue avec son canapé elle avait décidé de sortir. Il fallait qu’elle se change les idées, et quoi de plus efficace qu’une soirée bien arrosée avec en prime un mec dans son lit jusqu’à ce qu’elle le vire hein ? Ben rien… Voila donc décision était prise ce soir elle allait sortir, cette nuit elle allait coucher avec un type quelconque pour essayer de passer quelques heures sans penser à Mike, sans penser au SRU sans penser à rien en fait dans la mesure du possible. Elle se fit belle, l’objectif étant de se faire le plus beau mec du bar, il fallait qu’elle soit au top, mais elle allait dans un bar, pas dans un bal, alors un top discret et naturel. Elle mit un jean bleu et un t-shirt blanc avec un joli décolleté rond mettant en valeur sa jolie poitrine en pomme et la finesse de son cou et des traits de son visage. Elle se maquilla, comme toujours, du crayon en haut et ne bas, mais un peu plus de noir en faut sur les coins pour se dessiner un regard de gazelle, du mascara qui épaissit et allongea ses cils déjà longs puis du gloss rouge, elle en mettait rarement, mais là… le gloss donnait à ses lèvres un aspect de fruit rouge gourmand, mais pas trop coloré. Elle lâcha ses chevaux brossés, mis un pull en cachemire décolleté aussi, ses talons aiguilles beiges assortis à sa veste en cuir. Elle n’allait pas y aller en moto, si elle rentrait chez elle, elle ne serait pas en état de conduire et si ça n’était pas le cas non plus donc autant éviter de se tuer. Elle irait donc à pied dans un quartier sympa ou il y avait le choix des pubs en prenant soin d’éviter le Chick N Deli car ça n’était pas le soir pour croiser quelqu’un du SRU, ça n’était pas le but et c’était hors de question de le sergent se montre dans l’était où elle comptait se mettre !

Elle arriva vers 22h entra dans ce petit pub de Yonge Street. Ces cheveux et sa veste étaient un peu mouillés à cause du crachin qui arrosait la ville avec douceur comme pour la nettoyer. Elle enleva sa veste et agita sa main dans les cheveux comme s’ils allaient sécher instantanément grâce à se geste, elle remit ses cheveux derrière son dos d’un mouvement de tête puis elle s’avança vers le bar. Le pub était déjà bondé, un certain nombre de groupes de potes et quelques solitaires au bar, mais son coup d’œil était furtif, elle regardait sans voir, elle s’habituait juste à l’intensité lumineuse. Elle commanda une bière blanche à la pression et s’assit s’accouda au zinc un pied posé sur la barre de cuivre qui entourait le magnifique comptoir en bois. La chasse serait ouverte dès qu’elle aurait son verre entre les mains pour le moment elle était dos à la foule et ne regardait que le filet de liquide à bulle s’écouler sur les parois du verre jusque dans le fond émettant le moins de mousse possible, en souriant.
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Jared Parker

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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyMer 3 Juin - 21:39

Pas qu'il cherchait à le provoquer, mais le contrecoup ne semblait pas d'actualité. C'était comme s'il s'était déjà adapté. Ce qui était quasiment impossible. Non, il était encore dans le truc. Il préservait ce sentiment. C'était reposant de ne pas penser à ce qui vous entoure jour après jour. Ce soir, il avait envie de penser à autre chose, voir autre chose, les choses qu'ils ne voyaient pas au quotidien mais qui était bien là. Comme s'il redécouvrait le monde auquel il s'était fermé pendant deux longues années. Il avait décidé d'arrêter de se détruire inconsciemment. Son attitude ne la ramènerait pas à présent. Alors il devait se concentrer sur autre chose, sur d'autres perspectives. Et peut être que son attitude n'avait pas été simple pour l'entourage. Il n'avait pas conçu cette vision auparavant. Il s'était fait aveugle de l'extérieur. Ce soir, c'était comme s'il avait tombé sa carapace. Il prêtait attention à tout le reste. Mais pour ça, il avait besoin que ce reste soit différent. Il avait brisé ses habitudes. Le bar n'était pas celui de l'accoutumée, les personnes qui l'animaient, il ne les connaissait pas plus que ça. L'ambiance était différente. Il buvait un whisky. Il avait volontairement perturbé son environnement. Il voulait avoir une autre vision des choses, la vision qu'il s'était refusé de voir jusqu'à aujourd'hui. Bien? Mal? Ça lui importait, il aurait tout le temps nécessaire pour regretter plus tard. Et dans le meilleur des cas, il n'aurait rien à regretter. Après tout, au premier abord, ce n'était pas si mauvais. Il s'était interdit tout changement depuis alors il ne changerait rien, il recommençait carrément tout en se basant plus sur sa référence. Oui, une stabilité était tout de même suffisante.
Il ne reniait pas ce qu'il était mais il avait juste besoin de se voir différemment. Il était arrivé à l'état critique. Et dans ses situations, il devait agir. Se laisser divaguer encore et encore n'avait rien de bon. Il allait faire une énorme connerie et il ne se le pardonnerait jamais. Alors il devait reprendre les commandes et pas juste faire semblant. Retrouver ce contrôle qu'il avait autrefois mais en restant prudent au maximum et ne pas oublier les erreurs du passé. Après tout, elle sont juste là pour nous rappeler que jamais elles ne disparaissent et qu'elles menacent à chaque instant de se reproduire. Il devait tirer du bon de ses erreurs, une note positive. Mais ça, il ne sait pas encore s'il y parviendrait. Sur certaines idées, il était obtus et se braquait facilement. Alors il devait arrêter de tirer sur la corde et reprendre le contrôle de sa vie qui était en train de foutre le camp. Se sentir à nouveau vivant pour les bonnes comme pour les mauvaises choses.

Jared se retourna vers l'assistance. Il y avait un groupe qui fêtait il ne savait pas trop quoi mais il était réceptif à leur joie. Avant, il n'en tenait même plus compte. Il avait l'impression que tout était mort par moment alors que rien n'avait été plus vivant. Et il faisait parti de ce décor. L'ambiance était chaleureuse et conviviale mais il était content d'avoir évité le Chick N Deli. C'était autre chose que de voir les personnes qui nous entoure différemment. Retrouver cet autre regard. Quoi qu'il avait tout de même était présent mais avec un ton au dessous. Et il voulait retrouver le ton d'avant. Mais il craignait toujours que le temps joue en sa défaveur. Il avait envie de préserver ces souvenirs intacts. Et le temps n'était jamais un allié dans ses conditions. S'il transformait tout, il devait s'attendre à toucher tous les domaines y compris ce qu'il voulait laisser stérile.
Il reposa le regard sur son verre, et jouait machinalement avec. Il observait les mouvements unique de ce liquide orangé qui tournoyer encore et encore. Et il n'y avait en cela rien de mélancolique. Juste du nouveau. Alex le lui avait bien dit. C'était un commencement. Peut être l'avait-il pris au pied de la lettre. Non, il avait juste envie de réagir. Se retrouver à nouveau actif des stimulus de l'extérieur. Pouvoir à nouveau sentir et ressentir. Ne pas avoir continuellement cette vague impression de déjà vu. Il voulait apprécier chaque chose pour ce qu'elle était et non pour son aspect répétitif. Ça l'avait trop longtemps détruit. Il avait perdu le goût pour la vie et il voulait le retrouver pour elle et pour Stella.
Elle n'aurait jamais voulu ça, mais il avait été obsédé par son chagrin. Il n'avait pas cherché à le surmonter. Il n'avait jamais pensé qu'une telle chose puisse se produire et il avait été pris au dépourvu. Alors il s'était enfermé dans cet état de choc, de stupeur et n'en était pas sorti. Aujourd'hui, il devait accuser le coup. Il devait retoucher les pieds par terre. Il devait raccrocher avec la frappante réalité et y faire face.

Perdu dans ses pensées, il n'avait pas prêté attention à la jeune femme qui venait d'entrer dans le bar. Mais c'est lorsqu'elle commanda sa bière et qu'elle prit la parole qu'il la reconnu. Il n'avait pas besoin de poser le regard sur elle pour la reconnaître. C'était Alba. Quel était le pourcentage de chance qu'il la croise ici, ce soir. Il tourna la tête vers elle et remarqua qu'elle était différente. Son style vestimentaire ne s'éloignait pas de l'habituel mais il y avait quelque chose de différent. Peut être son parfum. Non, elle avait le visage beaucoup plus fin et remarquable. Jared se mit à penser qu'elle avait surement un rancard en cette soirée. En tout cas, ça lui allait très bien. Pourtant, il n'arrivait pas à se représenter la scène. Pas qu'elle en était pas capable, mais uniquement parce qu'il ne se l'était jamais imaginé auparavant. C'était des pensées qui n'aboutissait jamais dans sa tête, il ne s'intéressait pas à cette partie là, chez ces collègues. Les collègues s'étaient les collègues. Et à cet instant, il s'imaginait tout plein de truc à son égard sans trop pousser sa réflexion. Elle ne l'avait pas remarqué. Il hésitait un instant. Il y avait de fortes chances qu'elle soit venu ici dans le même but que lui. Briser les habitudes et éviter le Chick N Deli. Elle avait surement une bonne raison d'être venue seule dans ce bar à cette heure. Il but une gorgée de son verre puis s'adressa à elle sans la regarder :


-Alors comme ça on fuit le SRU ? Lui dit-il avec un sourire pour enfin poser le regard sur elle.

Elle était très attirante, ce soir. Elle s'était mise en valeur, ses lèvres pulpeuses, son corps de déesse et ces yeux si fascinants, sa beauté le faisait souffrir. Il en irait presque à regretter qu'elle soit son supérieur. Bon, elle était toujours aussi séduisante au quotidien, mais ce soir, c'était différent. Il ne savait pas ce qu'elle venait y chercher et ça ne le regardait strictement pas. Mais quelque chose lui disait qu'ils n'étaient pas si différents. Il savait qu'il attirerait son attention et le premier regard qu'elle lui jetterait serait total avant qu'elle ne réalise qu'il s'agissait de Jared. Si elle attendait quelqu'un en particulier son regard serait distant voire agacé. Mais elle se radoucirait en le voyant. Tout comme lui, elle ne devait pas s'attendre à le trouver ici, et en particulier aujourd'hui. Alba avait toujours su et devait être consciente de ce que représentait la date du jour, pour Jared.
Mais dans le fond, il ne voulait plus le savoir. Il joua un instant avec son alliance mais aucun souvenir ne rejaillir. Il descendit une autre gorgée en silence. Puis il jetant un coup d'œil sur le potentiel suspect qui aurait pu attirer l'attention de Alba dans ce bar. Mais il n'était manifestement pas encore là, ou alors il manquait indubitablement de classe.
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Alba Miller
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyJeu 4 Juin - 3:54

Il existe un monde fait de souvenirs et de bonheur, un monde cher à nos yeux, un monde qu’on ne veut pas quitter, jamais. Et il y a cet autre monde qui vient faire des intrusions dans notre monde, ce monde-ci nous fait peur, ce monde est vide de sens, ce monde est terrible, on ne peut pas le traverser en solitaire, il est aussi dangereux que le Pacific, peuplé de requins mangeurs d’homme et balayé par des tempêtes insurmontables. C’est l’une de ces tempêtes qui nous à plongé dans les abysses au fond de ce monde qui nous appartient à nous seul, il est fait de silence, il est sans lumière, presque sans vie, juste ce qu’il faut pour subsister. Ce monde qu’on se crée quand on perd un être aimé, il est plein de souffrance, mais il est aussi rassurant quelques part, on évite d’affronter l’autre monde, la réalité, car la réalité c’était avec elle ou lui, sans cette réalité n’a plus aucun gout, aucune perspective. On arpente le monde de notre amour déchu, perdu, avec l’espoir de pouvoir ne jamais le quitter, finalement, l’espoir même de le rejoindre pour de bon. Il est des jours où l’on se rend compte à quel point vivre dans ce monde nous détruit, mais cela ne nous empêche en rien de nous y raccrocher, il est des jours ou l’on se dit qu’on doit quitter se monde, que se monde nous tue à petit feu, mais le lendemain on se rappelle à quel point se monde dans lequel on pleure, encore et toujours, est confortable et l’on y reste finalement. Veut-on seulement en sortir, non, on veut y rester, on veut garder le souvenir intacte, le passé comme si rien n’valait changer, on sait bien que cela est mauvais on sait parfaitement qu’il suffirait d’une éruption sous-marine pour nous faire disparaître à jamais, un déclic et l’on n’est plus, mais ça nous est égale, on veut disparaître, si c’est pour vivre seul autant disparaître, on ne veut pas refaire surface, c’est le mal des profondeurs, ils nous retient, il nous emporte dans une sorte de torpeur mouillée de larmes et de souffrance contrôlée.
Puis après un temps, plus ou moins long, après des années parfois, après avoir fait le tour de ce monde après s’y être attaché, accroché encore et encore, il est un jour, ce jour où l’on décide de fermer la porte. On contemple une dernière fois se monde imaginaire ou l’on vivait notre vie dans les photos du passé, où l »on vivait avec l’être qu’on aimé plus fort que soi même, on le regarde une dernière fois les larmes aux yeux puis on ferme la porte en regardant le sol, on prend une grande inspiration et on regarde le monde qui s’ouvre à nous cette réalité, et quelque soit cette réalité, elle est magnifique, elle vous ouvre les bras, les douleurs qu’on croisera désormais seront toutes surmontables, on se souviendra de notre anciens monde, on ne l’oubliera jamais on ne regardera plus en arrière sans un sourire en coin.

Alba avait quitté se monde depuis bien longtemps, mais elle gardait ses souvenirs intactes, le visage de ses parents restaient toujours aussi clair, et ils n’avaient pas pris une ride, elle croquait désormais la vie à pleine dent, elle s’en était sortie, rien ne pouvait plus la faire tomber, elle avait la force de rester debout quoi qu’il arrive, personne ne lui ferait mordre la poussière, cependant la perspective de vivre seule lui faisait un peu peur, elle avait vu ses parents s’aimer et elle voulait vivre la même chose, elle voulait savoir ce que c’est de ne pas compter que sur soi dans la vie, elle voulait apprendre à aimer et à connaître une homme, elle voulait qu’un homme en sache plus sur elle que personne d’autre et elle voulait que cet homme soit Mike Lane, mais c’était assez mal barré en soi, en même temps évidement si elle ne lui disait rien, il ne fallait pas compter sur lui pour se dévoiler, arf machisme à deux balle, à moins que ça n’ait rien à voir, possible mais quoi qu’il en soit, elle avait craqué sur lui et depuis quatre ans elle intériorisait ses sentiment, elle allait finir par exploser si sa continue. Mais bon ce n’était pas une raison pour se laisser abattre, des hommes il y’en avait d’autres, bien sûr ce n’était pas Mike, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a hein ! La vie réserve des surprises, il faut juste créer l’occasion car l’occasion fait le larron en foire mais en tant qu’éléphant dans un jeu de quille, éléphant très sexy certes mains tout de même, la belle était un peu perdue entre son désir de rencontrer quelqu’un et son besoin de lui dire ce qu’elle pensait de lui, ce qu’elle voulait.

Et voila bière servie première gorgé bue, la chasse pouvait commencer, mais d’abord il fallait faire un repérage, les entrées les sorties, la cible, les possibilités d’approche, entrée en force, négociation ? Telle était la question, mais d’abord la cible. Elle se tourna et se mit dos au bar, les deux coudes posé sur le comptoir son verre dans une main. Elle portait régulièrement sa bière à ces lèvres tout en observant avec attention le bar. Elle remarqua que les toilettes étaient dans un couloir qui desservait les hommes et les femmes, très intéressant, elle pourrait avec un peu de chance aborder quelqu’un sans trop se faire remarquer s’il était avec un groupe de pote, plus facilement sélectionner sa cible. Un group qui fêtait quelque chose d’important vu le bruit qu’ils faisaient attira son attention, elle sourit en les voyants, que pouvaient-ils bien fêter ? Pas de mec déguisé en lapin ou en pute, donc ça ne devait pas être un enterrement de vie de garçon. En plus il ya avait à peu près le même nombre de fille que d’homme. Alba penchait pour un anniversaire, mais vu la période, ça aurait pua aussi bien être la fin des exams. Mais les mecs accompagné de filles, oula, non, elle ne voulait pas s’engager sur cette pente glissante, pour peu qu’elle jette son dévolu sur un qui était casé avec l’une d’elles, c’était les ennuis garantis, soirée gâchée. Mais elle aussi était tellement absorbée par les visages présents dans la salle qu’elle n’avait pas remarqué le jeune homme qui se tenait à quelques mètres d’elle. En plus, on peut dire qu’elle s’attendait à tout sauf à ça, croiser quelqu’un du SRU par hasard, c’était cocasse, il y a des dizaines de bars à Toronto, déjà croisé n’importe qui par hasard n’était pas aisé, mais un membre de l’unité, qui plus est son second ! C’était vraiment inattendu, improbable même. Déjà il fallait une situation spéciale pour leur faire quitter le Chick N Deli, alors certes pour Jared ce n’était pas le jour où il allait passer une soirée avec l’équipe, mais ici ? Un jour comme celui-ci, l’anniversaire de la mort de sa femme, la belle n’aurait pas pensé une seule seconde qu’il irait noyer son chagrin dans un pub sympa.
Quand il lui parla, elle eut une seconde d’hésitation, était-ce bien à elle qu’on s’adressait, qui pouvait bien lui parler du SRU ? Etait-ce un des types qu’elle avait arrêté dans le passé ? Puis elle reconnu la voix de Jared et se tourna vers lui un regard froid pour vérifier avant de faire un grand sourire et de répondre sur un ton mi-étonné, mi-amusé :


« Vous ici ? »

Mo non elle ne le vouvoyait pas, c’était pour rire, c’est pas drole ? Ben c’est le même tarif ! Elle reprit sans son accent snob.

« Ben c’est la dernière chose que j’aurais pensé ! Sa va ? »

Evidement pas, ça n’allait pas, mais quelle imbécile, avait-elle oublié quel jour on était ?
Pff non mais des fois je vous jure, le tact et Alba sa fait deux ! Mais objectif atteint tout de même, question de Jared détournée, elle ne pouvait pas clairement lui dire pourquoi elle était là, espérons qu’il ne tiendrait pas à obtenir une réponse détaillée. Bon évidement tout cela, enfin simplement sa présence à ces réjouissances mettait à mal tous ses plans d’action. Elle ne pouvait certainement pas chasser en sa présence, certainement pas, et encore moins vu que déjà avec le serveur il se moquait à moitié d’elle. Non ! Non ! Non ! Mais pas grave, le sexe se serait pour une autre fois, dommage parce que la sa urgeait en fait, elle avait vraiment envie, mais bref, pas ce soir, bon, la pression redescendrait, ou pas.
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Jared Parker

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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptySam 6 Juin - 22:36

C'était une attitude des moins classiques. Et il ne ressemblait à aucun autre jour. Surtout un jour comme celui là. Il ne savait lui même pas pourquoi aujourd'hui il se trouvait là. Mais c'était ainsi. Il devait assumer l'acte passé un peu plus tôt. Il devait se vider la tête et recommencer autre chose. C'était devenu chose urgente aujourd'hui. Il ne savait pas si ça avait un rapport avec l'entretien qu'il avait eu la veille plus tôt avec la nouvelle psychologue et ce qu'il s'était passé en lui cette fois là. C'était comme s'il s'était retrouvé victime de sa perte de contrôle. C'était un comportement qu'il cherchait à comprendre et qui le collait pas avec le modèle typique. Pourtant, il ne doutait plus. Il savait ce qu'il s'était passé lors de cet entretien et se qu'il avait ressenti ce jour-là. Il était le mieux placé pour le savoir avec exactitude. Et elle lui avait dit des choses qu'il l'était pas tombé dans les oubliettes. Elle avait eu un comportement qu'il n'avait pas du définir. Mais leur premier contact avait été très étrange. Peut être le fait de savoir qu'il n'était pas un inconnu pour elle parce qu'elle avait lu son dossier et que lui en revanche ne savait rien, l'avait amené à perdre les pédales. En tout cas, c'était des pensées qui ne le quittait plus. Il avait toujours aimé se montrer de la manière qu'il le voulait aux autres. Comme s'il maitrisait parfaitement ce qu'il veut montrer et ce qu'il ne veut pas. Alors que Selene, il n'avait pas pu y avoir ce jeu là. Il y avait des choses qu'il aimé converser pour lui seul et dont il ne voulait impliqué personne. Mais elle savait déjà le principal. Elle avait avec su une facilité déconcertante où il en était dans sa vie autant personnelle que professionnelle. C'était un domaine qu'il n'aimait pas parlé. Et elle le savait déjà. C'était une partie de sa vie qu'il voulait occulter à la connaissance de son entourage. Et elle avait tout saisit sans qu'il n'intervienne. Il n'avait pas eu de conditions à imposer. Et il n'aimait pas quand les choses ne marchait pas comme il le voudrait. Il voulait avoir un contrôle sur tout ce auquel il était rattaché, structuré sa vie d'une certaine façon en tentant de réduire au maximum le doute et l'incertitude. C'était quelque chose qu'il n'aimait pas côtoyer au quotidien. Parfois les changements ont du bon oui, mais il aime en disposer personnellement. Les changements, il aime les provoquer. Ne jamais être pris au dépourvu. Il s'efforçait jour après jour de se raccrocher à une certaine stabilité qui avait flanché quelques années auparavant. Et peut être qu'il en était devenu obsessionnel mais il y avait des détails qu'il n'aimait pas délaisser. Il avait besoin de cet équilibre.

Et tout ce qu'il ne comprenait pas prenait une place énorme. Et il s'était retrouvé dans ce trouble lors de cet entretien. Il avait essayé de maintenir un minimum de contenance à l'égard de Selene parce qu'il ne voulait absolument pas qu'elle juge trop vite ou alors qu'elle le fasse différemment. Mais son jugement lui appartenait. Il y avait des choses qu'il ne pouvait pas contrôler et à trop le vouloir il pourrait faire apparaitre des choses bien moins réjouissantes. Non, il ne tombait pas dans l'excès. Il savait qu'il existait des choses qui sortent de son champ d'action et qu'il ne peut manier à son aise. C'est comme un frein à quelque chose qui va trop loin. Quand on aperçoit plus le bon des choses et que l'on se met à entrevoir le mauvais. Alors on dit stop.
Alors il avait dit stop. Il avait aperçu la limite de bien trop près et peut être qu'il l'avait franchi. Mais maintenant, il devait revenir. Revenir du bon côté ou celui qu'il croyait bon et qui devait surement l'être. Il n'avait pas enfin d'affronter ça tout seul. En présence de monde, où simplement le fait d'être dans une ambiance chaleureuse l'empêchait de sombrer. Mais ce soir ? Comment allait-il vivre la soirée, une fois son escapade au bar terminé ? Il ne voulait pas penser à ça pour l'instant. C'était la plus dure épreuve de sa vie. S'endormir dans ce quai de gare et se réveiller tout les matins s'efforçant de se rappeler tout ce qu'il lui restait encore. Ressasser toujours les mêmes pensées. Non, il ne voulait plus de ça. Selene avait raison, ça lui empêchait d'avancer. Elle l'avait vu d'une façon qu'il ne voulait pas être vu, mais elle faisait bien son taff. Et tous ce qui lui avait dit ce jour-là, semblait si faux dans sa tête en cet instant. Il voulait rafraichir tout ça. Il voulait se vider de toutes ses pensées envahissantes et mauvaises. Il ne savait pas trop si c'était ça tourner la page ou alors en être dans la voie. Mais c'était arrivé si soudainement. Il avait ressentit ce besoin intense de délivrance, ce désir de libération. Il s'était enfermé lui-même dans cette prison dans laquelle il voulait sortit à présent. La détention était trop difficile. Il ne voulait plus avoir à y passer un jour de plus. C'était moche à dire mais c'était ce qu'il voulait en cet instant. Se sortir de tout ça, de ce train de vie qu'il s'était imposé et qu'il avait indirectement imposé à sa famille. Il ne voulait plus porter responsable de ce qu'il s'était transformé. Il avait beaucoup trop changé. Et il ne s'en rendait compte que deux ans après. Ce qui serait énorme à surmonter. Il devait tout recommencer depuis le début alors qu'il pensait qu'il l'avait déjà fait. Mais il ressentait ce besoin de détachement. C'était devenu bien trop lourd à endurer et il ne voulait plus continuer ainsi. Entretenir ces souvenirs encore encore, les emporter partout où il allait, retrouver ses impressions restaient intactes.
Non, c'était beaucoup trop. Bien trop pesant pour lui seul. Il avait tirer la sonnette d'alarme. Il était au bord de la crise. S'il ne faisait pas quelque chose maintenant, il avait commettre l'irréparable. Et il ne voulait pas que ça arrive. Il devait arrêter de faire semblant d'encaisser et encaisser réellement. Il devait voir ce monde autour de lui et ne plus faire comme s'il n'existait pas.

Et ce soir, Elle était là. Par pure coïncidence. Il ne savait pas si c'était dans ces habitudes de venir ici mais le barman n'avait pas relevé sa venue, donc il en déduit qu'il n'y avait pas d'habitude là-dessous. Mais il n'était pas mécontent de la voir. Il était sûr qu'elle comprendrait du moins en surface une des principales raisons de sa présence dans ce bar. La transition à ses côtés serait plus douce. Il occuperait ses pensées et il n'aurait pas besoin de se l'occuper vainement.
Ils allaient tranquillement sans se préoccuper du reste et de la retombée qui commence à venir. Et il surprit dans son regard cette touche d'étonnement lorsqu'elle le regarda avant de le reconnaître.
Il ne savait qu'elle pensées avaient traverser son esprit mais il avait sentit quelque chose. Et il ne savait pas comment il devait l'interpréter. La première phrase qu'elle lui adressa, fit décrocher un sourire à Jared. Il plongea ses yeux dans les siens. Elle lui paraissait si différente. C'était comme s'il était passé à côté de choses qu'il n'avait pas prété attention auparavant. Elle se dévoilait petit à petit et il ne la voyait plus comme son supérieur. Non, pas cette fois, ils ne s'étaient pas donné rendez-vous pour parler travail. Là, elle était Alba, la femme. Plus son supérieur.
Ils étaient tout les deux sur le cul en cet instant. Ni l'un, ni l'autre ne s'attendaient à se retrouver dans ce bar en cette soirée plus particulièrement. Lui, il avait besoin de faire le vide et elle, il ne savait pas clairement. Après la méthode qu'il emploierait pour le faire, ça le regardait. Mais rien de ce qu'il s'était passé ce soir était pareil. Il n'avait plus la même vision des choses. Il avait enfin la tête hors de l'eau.
Puis elle lui sortit la phrase qui tue. C'était bien une question qu'il ne se posait pas dans le simple but qu'il n'en connaissait pas la réponse. Il se mettait à avancer réellement de ce drame mais il était bien tôt pour dire que c'était définitivement réglé.
Il la regarda et laissa échapper un haussement de sourcil. Il reposa le regard sur son verre et descendit la dernière gorgée de sa boisson. Il fit signe au barman de lui servir la même chose. Puis il se tourna vers Alba une expression faciale méconnu et indescriptible entre force et désespoir s'affichait sur son visage que lui ne reconnaissait pas. Il y avait quelque chose de différent dans son regard. Il tanguait entre ces deux aspects et espérait bien noyer celui dans lequel il avait bien trop baigné. Il lui sourit et ajouta :

-Maintenant qu'on en est là, c'est moi qui t'invite. Tu veux quelque chose de plus brut ?

En y repensant, elle était le seul vrai contact féminin qu'il avait eut à proprement parlé dans un bar. Bien sûr, il y avait eu Alex mais c'était à un autre niveau avec elle et les autres membres féminins de l'équipe. Toutes les femmes qu'il avait été susceptible de rencontrer depuis le décès de sa femme, il les avait refoulé sans remords. Il n'avait pas même pas fait le plus petit effort. Alors pour un changement ça en était un, et même s'il s'agissait de Alba ça avait son importance. Il s'était légèrement éloigné des contacts extérieurs avec ces collègues ces deux dernières années. Il avait perdu sa joie de vivre ou du moins elle était terni. Et il voulait la retrouver en sa compagnie. Il ne savait pas précisément ce qu'elle y comprendrait et il aurait voulu lui expliquer. Mais c'était trop neuf pour en parler. Et puis, s'il échoué l'étendue ne sera pas immense. Il ne cherchait pas à prouver quoi que ce soit à son entourage. Mais il avait envie de redevenir le Jared qu'il avait toujours était. Il était grand tant qu'il se sorte de cet environnement rassurant qu'il s'était créé. Ça ne l'aidait pas plus.
Et ce soir, il était enfin prêt à affronter la réalité et à ne plus lui tourner le dos.
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyMar 9 Juin - 2:54

Alba était en mode chasse en arrivant, elle était clairement là pour se faire un mec, enfin évidement elle n’était pas désespérée au point de se faire n’importe qui et s’il n’ya avait personne à son gout elle était prête à rentrer bredouille. Elle était dans un état d’esprit un peu bizarre avec son histoire de Mike, elle avait trop de fierté pour lui avouer ses sentiments et puis c’était quoi ça ? Peut-on aimer quelqu’un sans jamais être sorti avec lui ? Pour la belle la réponse était clairement non, donc ça devait être une sorte d’attirance, peut-être juste du sexe et si tel était le cas qu’adviendrait-il ensuite ? Mais la grosse merdasse intersidérale quoi ! Et puis si elle tombait amoureuse et que ça n’était pas réciproque ? Ou le contraire ? Et même si c’était réciproque dans un sens ou dans l’autre comment ferait-il pour gérer ça au boulot ? Etait-ce humainement possible de ne pas changer d’attitude ? Dans un métier aussi risqué ? Ca faisait beaucoup de questions sans réponse que la jeune femme se posait depuis quelques mois. En réalité elle le trouvait tout à fait baisable à la base, juste ça, et elle avait rapidement compris qu’il n’y avait pas de telles choses au SRU alors elle avait lâché l’affaire seulement à force de le connaître elle le trouvait bien plus que baisable, voila donc la question se reposait et maintenant parce que… je ne sais pas, les hormones ? Parce qu’elle avait marre des relations sans lendemain comme elle avait dit quelques jours auparavant à Alex, elle avait envie de se poser d’avoir une vraie relation à priori la petite sœur aussi. Mais voila trouver un homme était d’une simplicité enfantine pour elle, trouver l’homme était bien plus compliqué, rares étaient ce prêt à s’investir avec une nana comme elle, son caractère, son métier, les horaires, les risques, Alba savait parfaitement qu’elle n’était pas simple à vivre. Elle ne se leurrait pas, elle avait des tas de qualité mais ses défauts pouvaient être rédhibitoires.
D’ailleurs vus le nombre d’essais infructueux ces derniers temps, elle avait eut des relations sérieuses, mais ça avait toujours mal fini, pas toujours avec des cris et des larmes, mais pas comme l’un ou l’autre l’aurait souhaité. Parfois le mec tombait amoureux, mais elle pas, il manquait toujours quelque chose, elle était exigeante et absolument pas prête à faire des concessions sur ce qu’elle voulait, sur celui qu’elle voulait, elle ne savait pas pour autant ce qu’elle volait, elle se disait qu’elle le saurait quand elle l’aurait trouvé. Pas simple hein ! Ben ouais elle voulait tout, à la fois un homme fort et tendre, elle voulait à la fois un homme qui l’écoute et qui sache lui fermer le clapet quand c’était nécessaire, elle voulait aussi un super coup ça va sans dire, elle voulait quelqu’un avec qui elle puisse tout partager, un ami, un complice et un amant, un grand frère aussi parfois, parce que se blottir entre les bras de son homme est plus réconfortant que tous les mots. Parfois c’était elle qui partait, souvent, pace qu’elle ne trouvait pas ce qu’elle voulait, pas tout… Parfois c’était eux, parce qu’ils sentaient qu’ils n’étaient pas à la hauteur ou qu’ils n’aimaient pas ses manières de garçon manqué, ils s’attendaient à quoi en sortant avec un membre du SRU ? A trouver un gentille petite femme soumise et sage ? Mais MDR quoi ! Et parfois les deux étaient d’accord sur le fait que rien n’était possible entre eux. Quoi qu’il en soit, elle était relativement équilibrée au final, elle n’était pas impulsive, pas possessive, et elle gardait la plupart du temps de bons rapport avec ces ex, ils étaient devenus des amis, parfois des plans fesses… Un meilleur compromis…

En voyant le regard et la moue que lui fit Jared elle comprit qu’il n’y avait aucune réponse à sa question et qu’elle avait vraiment gaffé alors elle baissa le regard sur sa bière et dit en agitant la main :


« Laisse tomber, oublies ma question »

Là du coup, elle était un peu bloquée, il était exclu de lui demander ce qu’il avait fait ce soir aussi. Elle se refusait à parler de boulot, pas ce soir, ils n’étaient pas là pour ça et puis si ils parlaient du SRU elle redeviendrait le sergent Miller et elle ne voulait certainement pas ça ! Il fallait trouver autre chose, oui mais quoi ? Jared lui sauva en quelque sorte la mise avec ça question, elle prit un air amusé, il n’en fallait pas beaucoup plus à Alba pour se sentir petit joueuse avec sa bière. Etait-ce un défi ? Elle le prenait presque comme tel en tout cas, pas moyen qu’elle le suive avec un alcool 4 fois moins fort non, non ! Elle était venue pour s’amuser et c’était hors de question qu’elle passa à coté de sa soirée, elle se fichait pas mal de rentrer à quatre pattes… Devant un collègue ? Oh et puis après tout on a qu’une vie hein, on s’en fiche pas mal, Jared savait qui elle était, pas besoin de faire semblant, elle était un bon membre du SRU, mais aussi une grosse fêtarde qui aimait être fortement alcoolisée. Ah mais trop, cette sensation, juste perdre ce qu’il faut de contrôle, elle aimait trop, pour tout le reste elle devait toujours avoir le contrôle, toute la journée elle devait être à deux-cent pourcents, alors faire tomber les barrières grâce à quelques verres c’était… enivrant ! Encore plus que l’alcool lui-même, d’ailleurs elle pouvait tout aussi bien le faire sans, mais les gens la prenait pour une tarée, alors que l’alcool lui donnait un excellente excuse pour faire n’importe quoi ! D’ailleurs même quand elle n’avait pas bu et qu’elle se lâchait tout le monde pensait qu’elle était faite ! Elle répondit avec un sourire amusé :

« Come on dude ! La même chose que toi… »

Non, fallait pas la chauffer Alba au niveau de l’alcool, sous ses aires de petite joueuse de 55kg elle tenait attention ! La dernière fois que quelqu’un lui avait posé un défi dans le même genre il s’en était mordu les doigts. Une fête avec des amis, c’était il ya bien longtemps, en France, dans une autre vie, mais bref, avec des amis donc, un mec avait eut la mauvaise idée de poser son verre sur sa table pour sortir fumer une clope. Que n’avait-il pas fait ! Avant qu’il ne sorte elle lui avait demandé s’il n’avait pas peur que son verre ait disparut d’ici son retour, et vous savez ce qu’il lui avait répondu ? OMG, mais jamais faut faire ça avec une nana fière ET alcoolique ! JAMAIS. Il lui avait dit je te mets au défi de boire mon verre, c’est trop fort pour toi ! Excuse-moi, tu sais à qui tu parles ? Tu parles à la nana qui siffle de la Zubro au petit dèj’ mon gars ! Alors défi lancé défi relevé. Elle avait bu le verre plein de Whisky sans glaçons cul-sec, oui oui Môsieur, maintenant tu sais à qui tu parles, seulement tu n’as plus rien à boire ! Je peux vous dire que le mec l’a regardée avec de grands yeux pendant quelques instants avant de reprendre ses esprits et de la féliciter pour la magnifique preuve de son alcoolisme notoire. Mais en réalité Alba est loin d’être accro à l’alcool, elle peut parfaitement s’en passer, même parfois quand il y en a et puis parfois elle à envie de se mettre al tête à l’envers et elle le fait et c’est tout.

« Mais la prochaine tournée c’est moi qui la paye ! »

Je crois que Jared n’avait aucune idée de ce dans quoi il venait de s’impliquer, Inviter Alba toute une soirée peut couter très cher. Mais bref, il n’ya avait pas de raison qu’elle ne paye pas sa part, tant qu’elle arrivait à faire son code de carte bancaire c’était bon… Ensuite il faudrait rentrer !

N’empêche, rencontrer Jared ici, ce soir, alors que quelques heures plus tôt elle avait décidé de venir oublier Mike, fallait-il y voir un signe du destin ? Quand l’un ne veut pas disparaître un autre apparaît pour l’aider à quitter l’esprit de la belle, en cet instant elle ne pensait en effet pas du tout à Mike, elle se disait seulement que sa chasse allait tourner court mais que se n’était pas bien grave, elle appréciait de passer du temps avec Jared, et elle aurait pu plus mal tomber, si ça avait été Mike, pfff, imaginez, non mais franchement ça aurait juste été mortellement horrible pour elle, ouais, enfin elle serait probablement partie… Ou pas… Peut-être serait-elle restée et elle aurait ruminé, ronger son frein en le voyant passer une bonne soirée, elle aurait pu aussi péter la tête à quelques gonzesses qui s’approchaient trop près, mais là non avec Jared aucun risque et puis il était trop galant pour draguer en sa présence, pas sûr que se soit le cas de notre tireur d’élite, celui qui ne rate jamais sa cible, il faut dire que dans ce contexte plus on vise plus on tire… je me comprends… Quoi qu’il en soit elle avait trop de respect pour lui et aussi pour elle pour chasser alors que Jared était là, surtout en ce jour un peu compliqué pour lui.

Leurs verres furent rapidement servis, elle eut à peine le temps de finir sa bière. Elle se tourna complètement vers Jared avec un grand sourire. Elle ne savait toujours pas de quoi discuter. Elle se creusait la tête seulement en fait, plus elle le regardait plus elle se disait que si ça n’avait pas été un collègue, il aurait pu faire office d’histoire torride sans lendemain. Ca la déconcentrait, ses traits, son regard, sa l’empêchai encore plus de trouver un sujet de conversation.


« A ta santé Jared… A Stella… Elle est avec ton père ? »

Finalement le sujet était venu tout seul, pour sûr ils ne feraient pas la soirée là dessus, Jared n’avait peut-être pas envie de parler de ce qui el rattachait le plus à Lisa, mais bon, fallait bien commencer par quelque chose et sa fille était tout de même le sujet le plus logique sur lequel échanger en dehors du taf… Alba manquait vraiment d’imagination se soir, en fit non c’était plus compliqué que ça, le fait de penser à Jared autrement que comme un collègue l’avait soudain renvoyé à ses sentiments pour Mike et elle baissa les yeux pour éviter que son regard ne trahisse ce à quoi elle pensait. Elle ne se rendait même plus compte que les hommes avec qui elle travaillait était beau, elle ne faisait plus attention, mais là tout de suite elle se rendait compte que la tentation était finalement assez difficile à oublier, peut-être que si elle n’était pas arrivée dans une période sombre pour le jeune homme, Jared aussi lui aurait plu…
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptySam 20 Juin - 22:46

Que pouvait-il bien penser de plus que le fait que c'était définitivement terminé. Enfin, cette brutale rupture avait eu lieu deux ans auparavant mais Jared avait continué de vivre comme si rien ne s'était produit. Il avait toujours le sentiment qu'elle était près de lui quoi qu'il fasse. Que lorsqu'il allait rentrer ce soir, elle serait allongée sur leur lit et il la réveillerait en douceur et la suite des évènements il la connaissait trop bien. Toutes ces habitudes qu'il n'arrivait pas à se défaire et auxquelles il essayait de se dénouer, en cette soirée. Le contrecoup serait terrible. Lorsqu'il rentrerait chez lui tout ce qu'il construisait en cet instant serait trop facilement dissolu. Et ça l'effrayait affreusement. Il redoutait ce moment. Il ne savait pas s'il y parviendrait réellement. Pourtant, il se sentait prêt. Il avait brisé cette routine dans laquelle il s'enfermait depuis la mort de sa femme. Il avait brisé le cycle habituel de la journée. Ce jour si particulier pour lui, qui scellait autant de souffrances, avait connu un autre cours. Il avait bifurqué. Mais il ne savait absolument pas dans quoi il s'engageait. Il avançait dans un chemin si noir où aucune lumière ne perçait comme aveugle dans sa propre vie. Il se sentait si étranger. Il était long à la détente. Cherchant désespérément le comportement qui serait le plus approprié mais il ne le trouvait pas. C'était son combat mais il n'avait pas choisit les armes. Il essayait de compenser cette brutalité par la justesse. Il avait toujours considéré sa douleur comme une fatalité et il n'était pas certain que ça soit différent dans le temps. Il avait appris à vivre ainsi et il ne se passait pas une seconde sans qu'il pense à elle. C'était si incompréhensible. Il n'arrivait pas à se faire de raison. Non, ce genre de choses n'arrive pas qu'aux autres et lorsque l'on en a conscience on devient le produit de notre peur, on se laisse porter par cette vision des choses qui devient vite obsédante. On se laisse guider par notre peur ne sachant plus marcher différemment. Jared voulait sortir de cette voie. Il n'arrêtait pas de toujours regarder en arrière. C'était un réflexe essentiel qui s'était avéré bon sur le moment mais qui le rongeait profondément aujourd'hui. Il s'était enfermé dans cette optique parce que ça lui faisait du bien et que c'était si facile. Il prêchait l'inchangé. Mais à présent, il voulait vivre autrement. Prendre une route et ne plus regarder en arrière, c'était la seule façon de marcher.
Se laisser guider comme il le faisait, cultivait encore un peu plus son malaise. Accroissait ces peurs les unes après les autres. Et il ne voulait plus de ça. Il voulait se retrouver à nouveau. Il était dans une telle étrangeté. Il ne se reconnaissait plus. Ce n'était pas ce qu'il voulait voir dans le regard de sa fille lorsqu'elle le regardait longuement. Il ne voulait pas qu'elle décèle cette détresse bien trop visible. Il voulait redevenir le Jared fort qu'il avait été avec toutes ces convictions solides qu'il avait et cette vision des choses qui lui empêchait de plonger dans l'abattement. Il voulait relever la tête pour elle, parce que ce qu'il avait fait jusque ici c'était juste se contenter d'essayer. Aujourd'hui, il ne voulait plus essayer, il voulait le faire et y parvenir. Mais il savait pas ce que ça impliquerait sur lui, mais il se sentait prêt à encaisser. Il souffrait de cette fusion si intense qu'il avait partagé avec sa femme durant tout ce temps. Qui a dit que l'amour fusionnel avait du bon? À présent, il sait que ce n'est que destructeur. Une telle alliance dans laquelle il se perdait lui-même. Pas qu'il regrettait ce qu'il avait vécu, non, même si c'était comme ça que tout le monde procède, lui ne regrettait rien. Certes, ça lui aurait évité bien des souffrances mais également tant de bonheurs. Non, ne n'était pas comparable. Jamais il ne lui retournerait la faute. Ils avaient été épris dans une relation que ni l'un ni l'autre ne contrôlait. Ils s'étaient juste laisser porter par leurs sentiments respectifs qu'ils se portaient mutuellement.

Le plus dur résidait dans sa reconstruction. Il était devenu autre aux côtés de Lisa, il avait appris à changer. Tout n'était qu'une question de volonté. Elle lui avait apporté tant de choses qu'il ne pourrait jamais renier mais qu'il avait éteint toutes ces années. Il avait vécu à travers elle. Sans elle, il n'était plus le même homme. Mais maintenant qu'elle était parti, il devait réapprendre à être lui-même et à vivre sans elle. Se détacher complètement pour s'en sortir. Il avait tant besoin d'elle qu'il avait été obligé de continuer à la faire vivre malgré tout. C'était une attitude si insensée mais il avait essayé de surpasser la mort, sa mort. Malgré tout, il devait se rendre à évidence. Elle ne reviendrait pas. Et ça le tuait jour après jour. Il ne voulait pas réaliser qu'elle était partie. Il s'était refusé à l'accepter. Il avait préservé tout ces aspects pour la garder près de lui, se dire qu'elle était encore à ses côtés, qu'il pourrait encore entendre sa voix une dernière fois. Il ne voulait surtout pas oublier. C'était sa plus grande peur. Mais tous ces rêves brisés, tous ces moments passées, et toutes ces larmes versées ne la ramènerait pas à lui. Pourtant il continuait de croire qu'il y avait un ange de trop là-haut. Son ange. Sa femme. La seule qu'il avait su garder et aimer aussi fort qu'elle le méritait. Il ne pouvait pas s'empêcher de se dire que tout était de sa faute et que s'il avait pu prendre sa place il n'aurait pas hésité une seule seconde. Mais le passé était déjà établit. Il devait construire un futur meilleur pour Stella. Il ne voulait pas qu'elle souffre autant qu'il souffrait lui. Ça lui était insupportable. Alors il essayait de se convaincre qu'il avait enfin fait le meilleur choix depuis ces deux dernières années. Il espérait que ces espérances allaient suivre.

Là, il était dans ce bar. Et il se mettait franchement la misère. Il ne cherchait rien d'autre que parvenir à enterrer sa vie d'avant pour en redémarrer une nouvelle et son action n'était peut être pas ce qu'il y avait de plus solide mais c'était comme ça qu'il le voyait. Et il n'avait envie de rien d'autre que ces verres de Whisky. Il ne savait toujours comment il parvenait à tenir le coup jusqu'à maintenant, alors il arrosait ce changement. Là où il y a du bien, il y a toujours du mal. C'est indissociable. Les choses sur lesquelles on se réjouit finissent par nous faire souffrir tôt ou tard, mais comme rien n'est éternel alors on en profite à fond avant que l'on en soit privé. Et ce moment avait cessé et il devait s'y résigner. Depuis cette dernière mission au commandement de Murdoc, de nombreux évènements avaient réveillé Jared. Et c'était en partie pour cette raison qu'il avait enfin décidé d'ouvrir les yeux. Il y avait eu Selene. Ça, il ne pouvait pas le nier. Mais il n'avait pas vraiment envie d'y penser, ce soir. C'était si confus dans sa tête que ça l'amènerait à se poser beaucoup trop de questions sans réponses et, il voulait que ça coule simplement.
Il était dans ce bar seul et il y avait Alba. C'était quelque chose qu'il n'avait pas planifié mais finalement il était plutôt content de la trouver ici. Ils étaient assez proche au taff, il y avait des choses qu'il n'était pas obligé de lui dire pour qu'elle les comprennent et inversement. Mais ils leur arrivaient de déraper sans le chercher vraiment. Il avait dérapé quelques jours plus tôt en sa compagnie lorsqu'ils avaient diner à la pizzéria et maintenant c'était elle qui avait fait ce faux pas. Mais là comme partout, jamais il ne lui retiendrait cette erreur. Alba devait pas non plus s'attendre à le voir ici et il pouvait aisément comprendre qu'elle est des préoccupations à elle. Il n'était plus la priorité de personne à présent. Il s'efforçait de consolider sa famille du mieux qu'il pouvait mais il lui arrivait de déccrocher par instant. C'était parfois trop lourd pour lui. Mais jamais il ne se plaignait. Il était comblé malgré tout mais d'une façon différente. Il avait toujours Stella qui aurait très bien pu lui être enlevé deux ans auparavant, elle aussi. Alors oui, il vivait avec ce mal en lui mais il gardait la tête froide pour sa gosse. Pourtant, il sentait qu'il ne faisait pas suffisant. Il était toujours un ton au dessous de ce qu'il voulait faire. Il avait perdu cet entrain, cette force de vivre et tous ces sentiments que l'on transporte au quotidien et qui embellissaient ces journées. Il avait perdu cette complicité habituelle qu'il avait hérité. Et ça lui manquait affreusement alors il voulait retrouver tout ça.
Lorsqu'elle reprit la parole le ton de sa voix était teintée d'excuses. Elle ne comprenait pas ce qui l'avait poussé à dire une pareille chose. Il releva la tête dans sa direction et plongea le regard dans le sien :


-C'est rien.


Puis il se retourna vers le comptoir. Il préférait que ce soit elle plutôt qu'une toute autre femme à qui il devrait donner des explications ou alors juste lui faire la conversation sur les motivations de sa venue dans ce lieu et tout ce qui suit. Et il avait beaucoup de mal à aller vers les personnes extérieures. Il préférait se resserrer sur son cercle privé qu'il trouvait bien plus intéressant. Alors Alba était finalement un bon choix. Il ne la connaissait que très peu à l'extérieur en dehors des soirées au Chik N Deli où tous les membres avaient coutume de se rendre. Ici, c'était un endroit idéal. Personne d'autre qu'elle. Sa lui convenait parfaitement. Lorsqu'il lui proposa de partager la prochaine tournée avec elle, Alba ne déclina pas l'invitation. Il retrouvait la bonne fêtarde qui
sommeillait en elle. Oui, on lui connaissait ce sens de la fête mais ça ne prenait pas de proportions extrêmes. Elle avait le contrôle d'elle-même et le perdait que lorsqu'elle l'avait décidé. Il aimait beaucoup cet aspect chez elle. Pour un mec comme Jared, c'était un côté qui le charmait facilement. Ajouter la spontanéité qu'elle faisait preuve au naturel, c'était le mélange parfait. Il n'aimait pas ces relations rangées et coincées. Bon, d'accord ils se connaissaient bien et un tel caractère ne pouvait pas s'appliquer dans ces conditions, mais c'était toujours plus fascinant à vivre. Et il avait besoin d'explorer les meilleurs aspects de la vie qu'il avait laissé trop longtemps de côté. Ce qui pourrait lui permettrait de voir la vie du bon côté.
A en juger par ces propos, elle comptait bien passer la soirée dans ce bar. Ce n'était pas différent pour lui. Il n'avait aucune envie d'être ailleurs en cet instant. Il éprouvait un certain plaisir à être en sa compagnie, et pas celui de l'aspect professionnel. Non, là il avait à faire à Alba, la vraie celle qu'il s'était interdit de voir durant tout ce temps. Et ce soir, il l'avait voyait différemment que comme son supérieur. Elle était Alba, la femme.

-OK, la prochaine c'est toi qui allonge.

C'était assez troublant, mais attrayant de la voir autrement après tout ce temps passé au sein du SRU. Il la vit baisser la tête sans raison réellement apparente. Il en conclut qu'une pensée peu réjouissante venait de violenter sa conscience. Puis alors qu'elle était dos au comptoir, elle se retourna complètement vers lui, le sourire aux lèvres. La pensée noire avait filé. Elle était de nouveau toute à lui. Leurs verres furent servis, Alba pris le sien et ajouta ces mots que Jared reçut avec plaisir.

-A la tienne, Alba. Lui dit-il en levant son verre dans sa direction. Il descendit sa première gorgée puis il reposa le regard sur elle pour lui répondre:

-Ouais, mon petit ange doit être couché à cette heure là.

-Et de ton côté, quoi de neuf ? Tu a rencontré quelqu'un ?


C'était une question qui lui était passé par la tête dans l'immédiat mais il ne savait pas pourquoi il avait dit ça. Alba était assez discrète sur ces conquêtes. Il n'avait pas entendu parler de ce genre de choses à son sujet où alors il n'y avait pas prêté attention. Même des conquêtes de Mike, il n'en était pas au courant. Certes, il en attendait parler au QG mais il n'y tenait pas compte. Pourtant, il était certain qu'il n'avait pas eu Alba. Ce n'était qu'une supposition qu'il lui survenait sur le moment, et qui n'était en rien fondée, pourtant il y portait une certaine confiance. Il ne se voyait pas comme un rival mais simplement comme un mec et depuis ces derniers temps, c'était un côté de sa personnalité qui s'était réveillé. Il savait reconnaître une femme, une vraie quand il en voyait une. Et Alba était de celles là. De celle trop bien pour Mike.
C'était le genre de questions que l'on ne lui entendait jamais dire. Il ne s'occupait pas de la vie sentimentale de ses collègues mais ici, il n'était pas au taff alors la question passerait bien plus facilement. Et peut être attendait-il une réponse sincère. Une façon de se rassurer. Nah, c'était absurde. Enfin, seul lui le savait réellement.
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyDim 21 Juin - 6:10

Elle sourit en regardant de nouveau Jared après sa réplique puis elle détourna le regard un seconde, contente que Jared ne lui en veuille pas pour son erreur, même si au fond d’elle elle savait pertinemment qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur, elle s’en voulait, elle qui faisait preuve de tant de contrôle, lâcher ça aujourd’hui, à quoi avait elle pensé ? Il était clair dons son esprit, qu’elle ne repartirait pas sur ce terrain avec lui, pas ce soir en tout cas, impossible, il n’avait certainement pas besoin qu’on lui rappelle qu’il avait perdu sa femme exactement deux ans auparavant, il avait plutôt besoin qu’on lui change les idées, et s’il était sortit, c’était déjà une bonne chose, il n’était pas chez lui en train de ruminer come on aurait pu le penser, non il était là, dans un lieu, public, animé même, funky, enfin plus rock n Roll que funky, ce qui était en fait une très bonne chose. Tout bien réfléchis, alors que jusqu’ici, Alba le trouvait un peu éteint, il avait l’air de se réveiller d’un long sommeil, comme s’il avait décidé qu’il était temps de reprendre sa vie en main, vraiment, à cent pourcent pas seulement en cas de besoin, pas seulement au boulot, reprendre sa vie en main en entier. Cependant il aurait pu s’énerver, ne serait-ce que pour le fait qu’elle n’avait pas su tenir sa langue c’était ridicule ! Mais non il restait calme, comme toujours en fait, elle s’en voulait d’autant plus, le fait qu’il ne s’énerve pas contre elle, qu’il soit trop gentil pour l’envoyer chier et ce qu’elle l’ait blessé ou non, elle espérait sincèrement ne pas en avoir rajouté à son chagrin, dans certaines circonstances un mot, un seul, à première vue sans grande importance, innocent pouvait vous faire craquer, elle souhaitait ne pas être la cause d’un pétage de câble massif.
Bien heureusement, la conversation se détourna d’elle-même après ça, Jared n’avait finalement pas l’air trop affecté… Ouffff ! Ca l’aurait pas fait du tout de commencer la soirée sur un malentendu, soirée qui bien que pas du tout prévue était pour Alba l’occasion de discuter avec Jared d’une toute autre manière que quand ils étaient allés déjeuner pour le boulot, ou qu’ils allaient se détendre au Chik N Deli. Elle n’avait pas du tout envie de se prendre la tête, et encore moins de prendre la tête au jeune homme, elle ne savait que trop bien que ça n’était pas le bon moment pour parler, de ça, ou de toute autre chose sérieuse ou rébarbative, il s’agissait de s’amuser, vraiment, elle était là pour ça, et lui… Hé bien lui aussi à sa manière, s’il avait voulu être seul, il n’aurait pas choisi un pub avec de la musique, plein de monde, peut-être avait il quelques années de solitude intérieure à exorciser ? Excellent ! Ils allaient chasser leurs démons ensemble, celui d’Alba s’appelait Mike et celui de Jared, Lisa, enfin c’est ce que pensait la belle, elle pouvait se tromper… Ou pas !
Il avait dérapé au restaurant, enfin dérapé est un bien grand mot en vrai, c’était surtout elle qui s’était fermée, lui n’avait fait que relever certaines choses, c’était bien, en tant que négociateur d’arriver à percer certain mystère presque instantanément, presque d’instinct, seulement elle lui avait fermé la porte car elle ne voulait pas être son sujet… Cette fois c’était son tour de gaffer, ce sont des choses qui arrivent, ils étaient quittes à présent, bien sûr ça n’était pas le centre de leur relation, c’était bien égale, les erreurs qu’ils faisaient n’étaient rien par rapport à leurs sentiments l’un envers l’autre. Ne vous emballez pas ! Alba respectait Jared et l’appréciait énormément, comme on respecte et qu’on aime un collègue qui est aussi un ami. Etait-il plus un ami qu’un collègue, franchement comme tous les membres de l’unité, Alba était incapable de définir à quel point elle était amie avec lui, c’était plus que ça, un frère, mais se seraient-ils autant appréciés si le danger ne les réunissait pas ? Difficile à dire, cependant, Jared était un homme adorable, intelligent, drôle, vraiment aimable au sens premier du terme.

Elle répondit à Jared d’un clin d’œil amusé. Elle ne releva pas, pour une fois, la blague qu’elle aurait pu faire du fait du terme utilisé, allongé. Non, elle ne dirait pas qu’elle aurait aussi bien pu s’allonger. Et puis s’allonger sur un ber quelle idée, pas très confortable le zinc… Bon, elle savait parfois se taire, mais elle ne pouvait s’empêcher au moins de penser, d’y penser, à tous ces jeux de mots débiles, parfois salasses, tout cela lui venaient en tête tout à fait naturellement, avait-elle l’esprit mal placé ? Peut-être mais tout dépends où l’on place le cul, pour elle il n’y avait rien de déplacé à en parler, elle le faisait de manière totalement détaché, la plupart du temps, alors à quoi bon se restreindre ? Elle ne voyait pas l’intérêt de se retenir, sauf cas extrême, elle trouvait plutôt amusant de laisser divaguer son esprit, elle aimait jouer avec la langue, les mots j’entends… Elle n’aimait pas les codes, en dehors du boulot qui devait être bien fait, elle n’aimait pas les culs coincés, elle cassait beaucoup de règles, et ce à grands coups de pieds dans la mesure du possible, c’était ça façon d’être, jusqu’à ça manière d’exister dans un monde où elle considérait tout le monde y compris elle-même comme formaté, elle acceptait qu’elle n’était pas si différente, mais elle y mettait un maximum de volonté de déranger. Elle pouvait faire preuve de tact, de diplomatie, elle pouvait être politiquement correcte, mais elle ne l’avait déjà que trop été, à sa manière, elle était totalement anarchise, sans Dieu ni maitre. Elle ne croyait qu’en elle, ces capacités, ces qualités et était parfaitement consciente de ses défauts, s’en était même effrayant. Le regard qu’elle portait sur elle, sur les autres, comme sur le monde était très acerbe, sans euphémisme, sans paraphrase, cela pouvait lui donner un coté hautain, voir méchant, mais en fait, au fond d’elle elle voulait continuer à croire plus fort que tout que l’homme était capable d’autre chose, que la paix était possible… C’est pour ça qu’elle avait une moto et qu’elle faisait un boulot d’homme, bien sûr parce qu’elle aimait ça, l’adrénaline, elle adorait sa vie, sauf les aspects sentimentaux, mais peu importe, elle se fichait pas ma de faire jaser, c’était même ce qu’elle recherchait quelque part, montrer aux autres que les limites pouvaient être franchies, que ces barrières n’étaient rien, qu’elles partaient en fumée à la moindre averse.

Alba sourit après avoir trinqué et écouta Jared. Quand il parlait de sa fille, il changeait d’expression, il l’aimait et ça se voyait tellement, on lisait tout ce qu’elle représentait pour lui sur son visage… Il reprit son visage normal, Jared l’homme, pas Jared le père, mais pas non plus Jared le négociateur principale… Alba aussi voyait le jeune homme différemment, elle le voyait comme Jared l’homme, et quel homme ! Non plus sérieusement, même quand ils sortaient du cadre professionnel, ils gardaient une certaine, retenue, ce n’est pas le mot exacte, pas vraiment, ils se voyaient toujours comme des membres de l’unité, ce soir c’était différent, et d’autant plus troublant, car autant il était impossible d’avoir une relation avec Jared, le second, autant Jared l’homme était absolument fuckable… Rooo j’exagère hein ! ? Un peu, mais c’est vrai, Alba était consciente que s’il ne s’était s’agit d’un collègue, c’est exactement le genre de type qu’elle aurait chassé ce soir ! Elle lui souriait béatement laissant quelque peu son esprit divaguer…
Il enchaina avec une question un peu saugrenue, La jeune femme parlait peu de ça à ces collègues masculins, elle en parlait à Alex, mais c’était entre elle, c’était étrange qu’il lui demande ça, mais, après un bref instant de réflexion elle se dit que ça n’était pas si déplacé que ça, c’est vrai que dans le cadre du boulot, ils ne parlaient pas d ça et vrai aussi que quand ils étaient tous ensemble au Chik N Deli la conversation était plus brute que ça, quand ils ne parlaient pas d’une mission, ils parlaient de tout et de rien, mais les filles restaient discrètes sur leurs ébats avec les mecs de l‘unité, c’était comme ça. Là, la situation était toute autre, ils n’étaient que tous les deux, et le fait qu’il s’enquiert de ses relations ne choqua pas la belle. Elle répondit donc à cette question qui n’avait pas lieu d’être autre part qu’ici et autrement que maintenant…


« Oui à donf, une bête de sexe, mais comme il a fait une prise d’otage dans une banque, j’ai dû l’abattre… »

Après avoir déballé cette phrase dans un souffle sur un ton très sérieux et en regardant le jeune homme dans les yeux, comme si tout ce qu’elle racontait avait été parfaitement naturel, Alba haussa les épaules. Puis elle fit des yeux ronds comme si elle avait dit une bêtise puis elle lâcha un grand sourire avant de répliquer sur un ton amusé, peut-être un peu cynique au fond, un peu triste, mais, était-ce si important ?

« Non, pas de pirate à l’horizon ! »

Pourquoi pirate ? Parce qu’essayer de conquérir Alba c’était comme partir à l’abordage d’un bateau de commerce lourdement armé, il y avait peu de chance d’en ressortir sans séquelles, il valait mieux y aller le couteau entre les dents en se disant advienne que pourra, le mousqueton dans une main, un gréement dans l’autre et au diable la peur, le futur, la vie. Si Jared avait compris, c’était qu’il était encore plus intelligent que ce qu’elle pensait, quoi qu’il en soit, il devait avoir compris l’essentiel, alors, elle n’expliquerait pas cette phrase à laquelle elle n’avait même pas vraiment réfléchit, elle était sortit toute seule, un peu comme un lapsus, incontrôlé, incontrôlable… Elle plongea son regard dans celui de Jared et lui adressa un sourire franc bien que reflétant tout le poids de la solitude. Mais elle ne voulait pas le lui faire ressentir, il était plus ou moins dans la même situation qu’elle, il avait sa fille, mais c’était en fait encore plus compliqué pour lui que pour elle, elle n’avait pas le deuil de son mari à faire, seulement le deuil de ses rêves avec Mike, peut-être aussi de sa liberté. Il n’était pas si facile de se dire je raccroche quand on avait vécu tout ce qu’elle avait eut l’occasion d’expérimenter !

« Rien de bien nouveau mais ma moto va bien, merci de demander… »

Cette fois elle se mit à rire, doucement, en effet, sa moto était probablement son meilleur compagnon, une Bandit en plus, exactement ce qu’il lui fallait, avec un gros moteur, une putain d’accélération, une sensation dont elle ne se laissait pas ! Mais il n’était pas question de ça, une manière de dire qu’elle était bien seule au finale, mais que la plupart du temps elle le vivait bien. Elle aimait bien ça en fait, en ce moment avec Mike c’était un peu pesant, surtout depuis le baiser échangé, mais en dehors de ça, elle se suffisait à elle-même, parfois même jusqu’à la schizophrénie… Non pas qu’elle parlait toute seule, non pas quand même, mais la solitude lui donnait tout le loisir de s’auto-explorer et elle avait découvert certaines choses qui l’effrayaient quelque peu, des choses qu’elle s’exerçait à contrôler, et elle y parvenait bien en réalité, mais elle était consciente de certains de ces travers probablement plus que n’importe qui, et le fait de savoir peut-être parfois destructeur !

Si le mâle en Jared s’éveillait doucement, la femme en Alba était à l’affût depuis un certain temps. C’est drôle, elle en avait parlé une semaine auparavant à Alex, elle en avait marre des histoires d’un soir, elle voulait plus ! Alba était pleine de contradiction, elle le savait pertinemment, elle aimait les machos, très étrange pour un caractère aussi fort que le sien, justement, elle avait besoin de quelqu’un qui lui tienne tête, elle avait aussi besoin de se sentir protégée, et ce malgré le fait qu’elle était parfaitement capable de se protéger toute seule, pas simple pour un type ‘normal’ de la faire se sentir en sécurité, de révéler cette fragilité qu’elle savait si bien cacher, c’tait probablement la raison pour laquelle elle ne trouvait personne ou au moins l’une d’elles. Alors ? Elle méritait mieux que Mike ? Possible, peut-être, peut-être pas, car qui serait à même de lui faire ressentir ce qu’elle avait ressentit le lundi de l’annonce de sa promotion dans cette salle d’entrainement ? Qui serait à la hauteur ? Ce qui est certain, c’est qu’elle ne pouvait absolument pas lui poser la même question, en tout cas elle ne s’en sentait pas le droit. Quelque soit les faits, même s’il avait trouvé quelqu’un d’autre, c’était hors de question de risquer encore une fois de faire une gaffe, et bien plus grave que la première, et puis une par soir cela est suffisant non ? Que pouvait-elle bien lui dire alors ? En plus, elle venait de terminer son verre et avait terriblement envie de danser d’autant plus que Turn Up The Radio dus célèbres Autograph venait de commencer avec ça guitare saturée comme Alba les aimait, pas qu’elle n’aime pas les acoustiques, mais ça c’était carrément une excuse à tous les excès ! Elle se tourna donc face à la salle, accoudée au bar et se contenta de taper la mesure avec son pied en bougeant au rythme de la batterie…
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyMer 24 Juin - 12:07

Alba c'était pour Jared le mystère vivant. Un mélange de sensation qui venaient toujours surpasser les précédentes à un rythme insoutenable qui faisait valser tout ce qu'il y avait autour. Sa vie s'était un peu comme une course folle, un dangereux rodéo que l'on ne peut s'empêcher de mener. Elle avait ses airs de tant pis pour demain, vivons l'instant présent comme si notre vie en dépendait. Et tout ça, il n'avait pas eu besoin de le lui demander. Elle le laissait clairement apparaitre dans sa façon d'être. Ce qui rendait son contact bien plus attrayant. Alba respirait la liberté et il était certain qu'elle en avait été trop longtemps privé et que aujourd'hui, elle ne voulait plus jamais s'en égarer. Mais la liberté peut prendre tant de sens différents. Chacun se sentait libre à sa façon. Parce qu'il n'existe peut être pas de véritable liberté. La personne la plus libre au monde est quand même enfermé dans quelque chose. Et c'est un rapport qui ne semble pas vouloir changer. On quitte une prison parce qu'elle nous enferme et que l'on souhaite par dessus tout changer d'air mais dès qu'on a le pied dehors on retombe systématiquement dans une autre prison qui peut avoir un goût de paradis en comparaison à la première. Mais l'important, c'est avait tout ce que l'on croit. Enfin des croyances que l'on prend pour sciences exactes. Un peu comme une liberté conditionnelle. Ouais, cet instant de plaisir que l'on ressent quand on est libre alors que l'on est tout de même rattaché par quelque chose. Mais ce besoin si urgent d'avoir l'impression de s'évader pour mieux recommencer était un sentiment bien plus fort que toutes les chaines qui peuvent nous enchainer. Parce que quand on le vit, on le ressent, les chaines on ne les sent plus pourtant elles sont bien là. Elles deviennent inexistantes. On fait disparaitre les mauvais côtés pour ne garder que les bons. Mais cette liberté grandissante en nous, nous rend si solitaire. On vit son bonheur en solo, égoïstement sans trop savoir si on partage ou si alors il n'est pas volé. Et là, on ne veut rien voir d'autre que cette évasion qui nous transporte loin de toutes nos peurs mais qui en crée à la fois des plus grandes et des plus envahissantes. On se met à ressentir d'autres souffrances nouvelles que l'on ne connaissait pas au départ et qui sont bien plus violentes. Cette folie des grandeurs qui prend des proportions si énormes que l'on peut arriver à en ruiner sa vie. Dont on perd totalement le contrôle. A trop vouloir tout maitriser, on passe souvent à côté de tant de choses. Tout comme le fait de ne vouloir prendre aucun risque car la peur de tout perdre est bien trop grande.
Ce sentiment de liberté absolu on aime le ressentir, mais jamais il ne faut en devenir dépendant. On ne peut rien bâtir de solide sur pareil socle. A moins de trouver un autre semblable en tous points qui ne pourrait pas nous appliquer plus de contraintes et ne bouleverserait en rien notre petit paradis terrestre. C'est jamais très facile de se dire que l'on a des attaches. C'est bien mieux de vivre sans. Mais il arrive un moment où le paradis devient petit à petit un véritable enfer. Jared s'était bâti ces attaches peut être pas aussi solidement qu'il l'aurait voulu. Il était tombé dans la vulnérabilité la plus totale et c'est un sentiment que l'on fuit car bien trop désagréable. Pourtant, il semblerait que l'on tire profit de nos erreurs mais encore faut-il prendre le risque d'en faire. Et il ne faut pas confondre attache et préférence. Alba avait l'âme d'une solitaire mais le voulait-elle vraiment? Pour de nombreux points, surement. Elle avait fait des choix dans sa vie qui l'avait amené à être ainsi. Jared ne la jugeait en rien. Il avait lui aussi agit égoïstement ces deux dernières années sans même s'en rendre compte alors qu'il avait juré que jamais il n'agirait ainsi. Mais il arrive des moments où il faut lâcher prise et accepter que l'on ne peut pas toujours tout contrôler. Il avait mis beaucoup de temps à se faire à cette réalité et il n'était pas certain d'y être parvenu totalement. Mais il en avait assimilé l'essentiel.

Quand il posait le regard sur la jeune femme, elle transmettait cette force de vivre qu'il lui arrivait d'admirer par instant. Cette vitalité qu'elle employait à ne pas se limiter à minimum. C'était des qualités tout à fait enviables. Comme un but dans une vie. Un but que l'on ne prend vraiment conscience qu'à la fin. Un perpétuel combat pour donner un sens à sa vie. C'était dérangeant de le voir ainsi et il n'était pas sur de représenter la vérité absolue ou alors que ce n'était qu'un discours de névrosé ou alors de dépressif. Il en avait parfaitement conscience. Cet aspect de renoncement qui planait au dessus de lui tout le temps. Alba était de ceux qui ne renoncer pas avant d'avoir tout essayer. Et Jared aurait aimé la suivre dans cet optique.Mais lui était plutôt de ceux qui pensaient que lorsque tout est couru d'avance, pourquoi essayer.
Non, ça n'avait pas toujours été comme ça et peut être qu'il s'enfermait dans sa néo-fiction de la vie mais quel modèle est vraiment le plus réaliste. Et au diable le réalisme. Ja, des fois il avait cette force qui le prenait aux tripes et qui agissait pour lui, ce soldat qui venait porter la guerre que lorsqu'il existe encore un espoir il ne faut pas baisser les bras. Aujourd'hui, il ne faisait plus confiance à l'espoir. C'était peine perdu. Pourtant, tout porte à croire que sa présence dans ce bar ce soir est ledit signe d'un nouvel espoir en lui qui avait naquit de nulle part. Et il le préservait autant qu'il le pouvait de façon à ce que ne s'éteigne pas cette lueur.

Ils se parlaient librement l'un à l'autre sans plus d'ambigüité ni de quelconque naissance prématurée d'équivoques. Mais après tout, qu'est ce qui les en empêchait. Le clin d'œil qu'elle lui lançait vint faire écho en lui. Il lui avait jeté un ouverture qu'elle avait clairement décelé. Enfin, le mot est mal dit. Il avait glissé dans ses propos un de ces mots que l'on devrait bannir en sa présence. Le même genre de mot qui porte à confusion. Mais était-ce une confusion volontaire de la part de Jared? Peut être bien. Il la connaissait suffisamment pour savoir ce qui se disait et ce qui ne se disait pas. Et il ne voulait en rien tomber dans le conventionnel. Après tout, il aurait pu lui donner la main pour la prochaine tournée par une façon beaucoup plus classique, genre, la prochaine tournée, c'est ton tour. Rien de plus banal mais qui tombe vulgairement dans l'excès de précaution ou alors l'excès de précisions. On occulte jamais des mots par hasard surtout lorsque l'on cherche à être clair au niveau intentionnellement parlant. Les sous entendus pouvaient bien trouver quelque chose d'attrayant dans la mesure où bien sûr, on sait avec qui on se les permet. Et avec ça, Alba était la mieux placé. Il savait qu'elle était plus que réceptive sur cet aspect alors pourquoi le cacher. Il la voulait telle qu'elle était et non telle qu'elle voudrait être. C'était bien plus intéressant mais tout restait dans la subtilité des choses. Après qu'ils est trinqués, elle lui répondit tout naturellement. Sa question n'avait pas élevé le moindre soupçon, le contexte étant idéal. Sa réponse sonnait à la fois juste et faux. Juste dans le sens où il n'entendait rien de plus et que c'était de cette façon qu'il la caractérisait et faux parce que l'ironie peut également être un détour de la vérité. Dans ses dires, il n'avait rien vu d'autre qu'un semblant d'idéal. Elle recherchait une élite n'ayant rien de mieux à s'offrir pour l'instant. Une représentation, peut être même un fantasme. Nein, où il allait là. Tout ça pour dire qu'il se cachait derrière tout ça une marque de fabrique, un idéal. Bien sur, il y avait une part de surjouer dans ces propos et peut être même une note d'auto dérision. La connaissant, il savait parfaitement qu'elle recherchait un homme qui était aussi fou qu'elle, qui pourrait être de taille à affronter ses manies et son style de vie et qu'elle n'en changerait pas. Enfin, elle était capable de faire des concessions bien évidemment mais n'ayant rien de fixe, elle avait tapé dans la catégorie la plus élevée à son goût. Pirate avait-elle mentionné. Jared lui fit un sourire en coin sans la quitter du regard. Elle pouvait se montrer bluffante. La description lui allait à ravir et mis à part ce qu'il en avait tiré, rien d'autre ne se laisser sous entendre. Elle restait maitre de sa vie. Alors n'étant pas en négociation de quelque forme que ce soit avec elle, il ne changerait pas de ton, il ne prendrait pas plus l'air peiné, ce n'était pas son rôle et elle ne le tolèrerait surement pas. Après tout, qui dit que les pirates n'existaient plus enfin du moins ceux qu'elle voyait. Mais le voulait-elle vraiment?
Toujours cette inlassable question qui ne voulait pas dégager de son esprit. C'était comme un automatisme chez lui. Alors tant pis, il s'en accommoderait se trouvant une supposition acceptable à l'égard de la belle. Il lui sourit et laissa percer un petit rire :

-En effet, c'est plutôt .....Tous à l'abordage !

Il avait pris une intonation vaillante qu'il ne retrouvait quand sa présence. C'était très étrange mais ce n'avait aucun rapport avec les verres précédents. Pourquoi se chercher des excuses aussi viles. Y avait-il vraiment quelque chose qui lui aurait dit sans le penser réellement? Non, surement pas. A quoi bon. Pourquoi dissimuler les choses quand elles peuvent être clairement exprimées et acceptées. Puis elle retrouva un ton plus sérieux sans perdre sa décontraction de départ. Et il ne s'était jamais questionner sur la relation qu'ils entretenaient l'un l'autre. Certains ils étaient collègues mais également amis et jamais il ne s'était posé la question autrement. Et pourquoi le faisait-il ce soir-là? Peut être parce qu'il n'avait pas causé travail et qu'ils avaient envie de se voir autrement. L'un n'empêchait pas l'autre. C'était même plus fréquent qu'il n'y parait. Les relations interprofessionnelles étaient même courantes. Jared était le seul réellement fixé enfin il l'avait été depuis tout ce temps alors que les autres n'avaient pas de familles vraiment à eux. Alors il ne prenait pas cet aspect comme dérangeant. C'était les choses de la vie que l'on contrôle le moins. Et c'était un terrain trop glissant bien qu'il ai toujours obtenu ce qu'il voulait. Avec Lisa ça avait été compliqué au départ. Elle l'avait rendu complètement dépendant à elle, le faisant venir peu à peu à elle. Il ne pourrait jamais oublier leur rencontre. C'était des souvenirs qu'il voulait conserver intact dans sa mémoire et qui réveillait toujours en lui les mêmes sentiments mais qui était teinté d'une pointe de douleur lorsque ce souvenir se terminait. Il avait une vision particulière de la relation que pouvait avoir un homme et une femme. Mais sa vision n'était basé que sur le modèle qu'il avait expérimenter. Alors il ne se comparait jamais à ce que Alba avait pu vivre dans sa vie sentimentale et le bonheur qu'il avait vécu lui avec Lisa. Ce n'était certainement pas comparable. Alba avait sa vision des choses et elle savait parfaitement où elle devait se positionner dans le couple. Et s'il s'était connu plus tôt ou alors dans un autre cadre que celui du travail et s'il n'avait pas connu Lisa, ce qu'il ne regrettait en rien, il n'était pas sûr que ça aurait marché entre eux. Enfin, ce n'était que des suppositions. Et peut être qu'il aurait quand même tenté le coup, après tout, pourquoi pas lui. Mais le contexte avait été autre pour chacun d'eux. Et il ne remettait rien en cause. La façon dont il pouvait la voir ce soir, avec tout ce qu'il avait deviné sur elle et ce qu'il savait, n'était pas offerte à tous les hommes. Et sa place était facilement enviable. Ce qui dans le fond, était une position plutôt agréable.
Ses pensées étaient ce soir bien trop orientées. C'était à la fois déstabilisant et plaisant. Elle riait à présent discrètement, Jared se contenta de la regarder en souriant.


-Ravi de l'entendre alors, si elle se porte bien.

Il n'arrêtait pas d'observer ses manières de faire auxquelles il ne prenait pas le temps de remarquer au travail. Il se focalisait toujours sur autre chose. Mais ici, il n'avait pas envie de penser à autre chose. C'était des pensées qu'il avait écartées durant ces deux dernières années et il avait envie d'y repenser. Sans trop s'y emporter, se laisser à la limite mais apercevoir cette frontière. Personne ne pouvait entendre ses pensées alors il pouvait penser tout ce qu'il voulait. Pourtant, il y avait toujours cette censure qui s'exerçait sur lui sans qu'il le prévoit. La première fois qu'il avait eu à faire à Sélène, il avait été envahi de bien de pensées méconnues qu'il avait repoussé avec virulence alors qu'ici, il ne sentait pas la moindre gêne. Peut être que la proximité qu'il avait avec Alba entrainait plus de choses que prévu ou alors que c'était juste le cours des choses et qu'il devait arrêter de le freiner sans arrêt.
Il imita son geste et admirait l'assemblée qui peuplait ce bar en cette fin de soirée, rythmé par la musique en fond, appuyé dos au comptoir. Il était d'humeur très décalée. Il agissait comme jamais il n'avait agit dans le passé et il n'éprouvait pas encore les havres du désespoir comme à chaque soirée. Peut être qu'il n'avait pas envie d'être seul en ce jour si particulier. Il descendit son verre et ajouta :

-Alors quoi de prévu au programme? Tu va monter sur ce comptoir et me faire un déhanché endiablé et m'offrir cette exclusivité juste pour mes beaux yeux?

Il la regarda et lui adressa un clin d'oeil joueur. Elle l'avait jusqu'à présent suivit pourquoi pas sur ça. Y avait-il de la sincérité dans ses propos? Peut être bien, aller savoir. En quoi reprendre goût à la vie avait quelque chose de mal. Pourrait-on y voir une quelconque tentation derrière ...
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyJeu 25 Juin - 7:30

Mais bien sûr que notre vie en dépends, on ne sait pas ce que nous réserve la vie, tout ce qu’on sait c’est ce qui se passe à l’instant et ce qu’on a vécu avant, alors réjouissons nous de chaque moment de bonheur volé ou gagné et encaissons les mauvaises choses parce qu’après tout on peut aussi bien mourir dans cinq minutes ou dans cinq ans ou encore cinquante ans. Peu importe ce qu’on rate, à coté de quoi on passe, la seule chose qui nous fait vivre c’est ce qu’on fait, si on doit partir, et c’est le cas de toute façon, autant que se soit sans regret, quoi que des regrets on en toujours, un peu, mais il faut les effacer d’un geste de la main, a bat les lamentations ! On n’est que la somme de ce qu’on a fait dans sa vie, à cela ne vient pas se retrancher ce qu’on n’a pas fait, alors quoi ? Laisser tomber l’intensité du présent pour un futur qui n’arrivera peut-être jamais ? Etre fière de soi ce n’est pas essayer à tout prix de se préparer à faire des choses nobles, il faut les faire maintenant, et les choses moins nobles, les plaisirs, ils sont trop précieux pour s’en priver. La prudence ce n’est pas l’inhibition, c’est juste garder un certain contrôle sur soi, se laisser porter par les événements est tellement grisant, il faut juste garder à l’œil que prendre des risques n’est pas un fin en soi. Alba pensait comme ça, ces parents avait disparut si brutalement qu’elle ne savait que trop bien combien la vie était fragile, elle ne voulait pas se priver, elle voulait tout de même faire les choses bien, c’était parfois un peu compliqué de gérer les deux fronts qui pouvaient être contradictoires, mais peu importe il s’agissait pour elle de réussir, mais si elle échouait, hé bien il suffisait de passer à autre chose, après tout la vie est ainsi faite, des bonheurs immenses, des déceptions tout aussi soutenues. Si elle s’enfermait dans quelque chose c’était dans cette recherche de perfection alliée à la soif de liberté et surtout d’intensité, elle voulait juste que tout existe à cent pourcent, elle était folle à cent pourcent, elle était sérieuse dans son boulot à cent pourcent, elle buvait à cent pourcent, elle riait à cent pourcent, et tout ça ce mêlait en elle, ça faisait beaucoup plus de cent pourcent et c’était parfois un peu trop pour une seule femme, mais bon, si tel était le prix à payer pour que sa soif de vivre ne s’éteigne pas, elle l’acceptait aisément. Il existe un prix à payer pour tout, pour la démesure aussi donc, celui qu’elle ne voulait pas payer, c’était juste celui de se dire, j’aurais dû… J’aurais dû vivre ma jeunesse plus à fond, j’aurais dû mieux travailler, j’aurais dû rester, j’aurais dû partir avant. Est qu’elle aurait dû ? Oui bien sûr plein de choses, mais elle n s’attardait plus sur ce qu’’elle aurait du faire ou ne pas faire, elle tournait la page et en écrivait une nouvelle avec passion, en ce moment elle se disait qu’elle aurait dû passer à l’attaque avec Mike, mais elle était certaine qu’elle tournerait cette page là aussi.
Le fait de garder précieusement ces moments de pur plaisir pour soi, jalousement n’empêche pas la générosité, c’est juste un choix qu’on fait, on partage aussi, après tout, le bonheur on ne le vit pas seul, en soirée ou en amour, on donne aussi ce qu’on a ! Hé bien, elle avait ça à donner, ce grain de folie, cette passion, la vie qu’elle mettait dans chaque chose qu’elle faisait, elle n’était pas avare d’énergie, elle transmettait ça aux gens qu’elle rencontrait, s’ils s’ouvraient, s’ils le voulaient, elle leur offrait avec plaisir. Ceux qui n’aimaient pas ça n’avaient qu’à partir, elle ne partagerait qu’avec ceux qui le désiraient et peu importe si elle passait à coté de certaines personne pour ça, elle ne changerait pas pour personne, elle s’assagirait probablement, si un jour elle était mariée et qu’elle avait des enfants elle le ferait aussi à cent pourcent, comme toujours du mieux qu’elle pouvait sans regretter ses erreurs, juste en en tirant les conclusions qui s’imposent. Elle ne le faisait pas pour la gloire, elle le faisait pour elle, elle avait prit conscience qu’on vit pour soi, pas pour les autres et qu’il existe trop peu de cas gravés dans l’histoire pour de prêter à ce jeu de la célébrité. Certain collectionnent et accumulent des biens, d’autres des prix, Alba, elle collectionnait les émotions, même les chagrins elle les vivait à fond le temps qu’il fallait. Elle avait un besoin insatiable de passion, d’ardeur, c’était valable pour tout, ce qu’il faut faire, travailler, se nourrir, et pour tout les petits plaisir que la vie avait à offrir, tout méritait toute son attention et il lui était très difficile de faire les choses sans plaisir.
Si la force n’est rien sans maitrise, la maitrise n’est rien sans envie. Certes la peur de tout perdre est toujours présente, mais cette peur doit simplement permettre de ne pas se jeter dans l’acide, pas de ne pas se jeter à l’eau, cette peur est là pour nous obliger à mesurer les risque, être épris de liberté ne veut pas dire faire les choses sans réfléchir, cela veut juste dire qu’on n’a pas peur de la peur elle-même. Il est certaines choses qui se font sans penser aux conséquences car elles sont minimes, il y’en a d’autres où on a besoin d’un peu plus de cinq minutes pour se décider, tout simplement parce que cela peut engendrer un résultat désastreux si on y prend pas garde. Des fondations solides sont indispensables à toute décision importantes le fait de prendre le risque est tout aussi intense que le fait de reculer après avoir pesé le pour et le contre et s’être rendu compte que les risques étaient trop grands, aussi intense que le moment de réflexion qu’on s’accorde pour réfléchir à ce qu’on veut, la question est plus basée sur la liberté de pensée que la liberté physique, est on capable de faire abstraction de notre appréhension pour observer les arguments des parties avec objectivité, cela ne se fait pas sans valeurs fortes, la liberté en est une mais pas la seule, l’amour peut en être une et quand on aime on est pas totalement libre, on doit prendre en compte l’autre dans beaucoup de choses que l’on faisait sans y réfléchir avant. Finalement c’est la conscience qui fait la différence. Si on se jette dans une eau tumultueuse, il avait mieux avoir un casque et un kayak qu’un simple maillot de bain ! La métaphore est filée, la boucle est bouclée.

Il émanait d’Alba une sorte d’optimisme cynique, un idéalisme emprunt de désillusion, elle aurait pu dire de toute manière le monde est tellement atroce que tant qu’à faire autant croire qu’on peut faire mieux. En fait, elle se refusait catégoriquement à se laisser envahir par la médiocrité ambiante, par la fatalité, la tristesse d’une vie monotone. Elle ne voulait pas se plier à cette réalité cruelle, elle voulait la combattre quitte à y laisser des plumes, elle voulait tenter de l’adoucir à sa manière, en gardant une part de rêve bien sur mais pas seulement, profiter du moment présent en était un aspect, un aspect de son combat perpétuel, comme mue par une force proche du fanatisme, comme une mission, une mission pour elle-même un objectif à moitié avoué, ne pas se laisser fouler par la masse, ne pas se laisser détruire par l’horreur, ne pas croire que la fin est une fin en soi, toujours le sentiment que ce qui importe ne se trouve pas au bout du chemin mais tout au long de celui-ci, se dire que les vérités établies ne sont qu’éphémère, que ces même vérités on remplacé d’autres vérité durant des siècles, avoir la foi, faire confiance en l’humanité pour ce qu’elle fait de mieux, et ne pas se laisser emparer par ce qu’elle fait de pire. Garder espoir, toujours, ne pas se laisser abattre, trouver en toute chose ce qui est bon à prendre, mourir fière en regardant son bourreau dans les yeux, debout, ne pas plier, ne pas crier, ne pas pleurer, serrer les dents s’il le faut, mais surtout faire en sorte de faire baisser les yeux à votre assassin, comme un dernier défi relevé. Tout cela est totalement inutile bien sûr, mais tellement plaisant.
Jared cherchait il à plaire à la belle en se mettant à l’unisson de son état d’esprit ? Elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il pouvait faire ressortir cet aspect tout naturellement le coté taquin, qui lance des perches, elle s’en amusait. Elle jouait à un jeu dangereux, elle était ambiguë, pas dans ce qu’elle voulait mais dans ce qu’elle laissait paraître, les regards échangés avaient glissés de l’amical au légèrement charmeur, elle en était parfaitement conscient, par contre elle ignorait la raisons qui la poussait à faire ça. Voulait elle s’amuser un peu, simplement, jouer le jeu qu’elle connaissait le mieux ? Voulait-elle plus de sa part ? C’était difficile à dire, elle-même ne savait pas trop. Il est en tout cas certain qu’elle ne souhaitait pas s’étaler sur son célibat, elle le vivait mal en cet instant, mais pas ne générale, elle se posait des questions à ce sujet, mais ç n’était pas quelque chose qui méritait une discussion avec qui que se soit, elle tenait ça entre ces mains et uniquement les siennes, et elle n’avait certainement pas besoin de pitié ou quoi que se soit qui s’en approche, ça n’était pas comme si elle n’avait pas le loisir de s’amuser, de jouer à chat, d’aimer, d’être aimée. C’était juste que trouver le bon n’était pas si simple pour une femme comme elle, elle était assez exigeante et elle ne changerait pas pour être au gout du plus grand nombre. La saveur est moindre quand la proie a été facile à attraper, l’herbe est plus verte quand la terre a été difficile à conquérir, car ce n’est pas tout de coucher avec une femme, tout comme avec un homme d’ailleurs, non, la difficulté réside plutôt dans le fait de la ou le garder. Le sexe est d’une simplicité enfantine, un instinct, le couple est beaucoup moins naturel, donc beaucoup plus compliqué à construire, cela mérite une attention de tous les instants. Aimer n’est pas chose facile, se faire aimer non plus, mais il est certain que quand l’autre prends cette dimension, rien n’est plus pareil, c’est plus beau et plus dur à la fois.

Le ton qu’il employa pour dire tous à l’abordage l’effraya presque, elle ouvrit de grands yeux et se ressaisit aussi tôt, lui lançant un regard étonné et un sourire en coin. C’était plutôt flippant, on aurait dit qu’il était prêt à se saisir d’elle et à l’emmener on ne sait où. Elle ne répondit rien de plus que ce sourire mystérieux, elle se disait : Ah bon ? Tu veux tenter l’expérience ? Comme un défi, mais juste une brume, rien en fait, c’était plus pour rire que pour vraiment le penser, comme une allusion qu’elle se faisait à elle-même. La conversation était engagée, elle savait pertinemment que Jared tenait à sa voiture autant qu’elle aimait son bolide à deux roues, elle enchaina donc, toujours décontractée et souriante :


« Et ton bébé ? »

Alba buvait le liquide ambré doucement, appréciant les saveurs, la terre, le malt, l’alcool passait en elle, elle pouvait le sentir, comme un frisson, ou plutôt comme des fourmis. Elle regardait Jared, parfois elle baissait les yeux, comme pour reprendre son souffle, ses gestes étaient lents, mesurés, pas faux non, juste dans le tempo de la conversation.

Alors que les enceintes diffusaient maintenant ‘Born to Run’ de Lynyrd Shynyrd, Jared lui demanda ce qu’elle comptait faire. Il avait parlé sur un ton de défi, Il avait fumé ou quoi elle ne montrait pas sur le bar tout seule, nan mais ça va quoi ! Elle le regarda avec un air mi amusé mi étonné et lui répondit :


« Je ferais n’importe quoi pour tes beaux yeux, mais pas à ce point là ! »

Elle attendit un seconde et eut une idée, elle se tourna vers le bar et appela le serveur avec un geste emprunt de grâce. Elle lui fit signe de s’approcher et lui murmura quelque chose à l’oreille. Il s’écarta de son visage avec un sourire et alla chercher quelque chose dans la réserve. Il fit signe au DJ de baisser la musique, et monta sur le bar avec une bouteille contenant un liquide violet et cria :

« Les filles ! Vodka violette pour toutes celles qui viennent danser sur le bar ! »

Alba se tourna vers Jared avec un sourire et lui dit sur un ton très sérieux :

« Je ne danse pas sur les bars gratos moi ! »

Après ces quelques mots elle monta sur le bar se hissant sur ses bras et posant un pied sur le comptoir avant de se retrouver debout. Elle dansa quelques instants avec le barman qui finit par lui verser une bonne lampée de ce divin élixir dans la bouche. Elle se tourna vers l’assemblée et cria :

« Come on Girls ! »

Une bonne dizaine de filles attirée par l’alcool gratuit se ruèrent vers le zinc, pendant qu’Alba continuait à danser offrant en effet un spectacle plutôt sensuel mais pas trop, genre : je danse, mais c’est pour m’éclater, pas pour que tu bandes ! Et voila qu’après avoir resservi la belle le barman allait s’occuper des autres filles les aidant à se hisser sur le haut bar et jouant avec elle pour les motiver avant de leur donner leur dut. Alba ne redescendit pas tout de suite, elle continua de danser un peu, pour Jared cette fois, enfin pour Jared, elle le regardait, elle riait, elle lui fit un clin d’œil et elle se faisait un peu plus sensuelle, sans réellement s’en rendre compte. Après une troisième rasade de se délicieux mélange, elle s’accroupi sur le bar pour que Jared l’aide à descendre, non parce que ce n’est pas pour faire ma relou, mais trois grosses gorgées de vodka violette cul sec, sa fait tourner la tête un peu, surtout après une bière et un whisky, hey ! Elle ne faisait que 55kg ! Ce n’était pas une éponge… Quand elle eut de nouveau les pieds sur terre, elle dit en souriant :

« Je te dois trois shots je crois, mais si tu veux autre chose… »

Elle, elle les avait déjà bu les trois gorgée, elle ne le suivrait donc pas la dessus, la prochaine tournée était la sienne, elle avait eut sa part gratuitement, vu le corps qu’elle avait ce n’était pas cher payé. Mais elle devait quand même à Jared la tournée, et la prochaine serait pour lui, c’est comme ça que sa fonctionne !
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Jared Parker

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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyLun 29 Juin - 19:20

Jared ne croyait plus à l'optimisme à toutes épreuves. La vie est faite pour qu'il y est des bons et des mauvais moments. On ne pouvait pas tout prendre positivement comme on ne pouvait pas tout prendre négativement. Il y avait un juste milieu à toute chose. Sinon comment savoir si notre action est bonne ou mauvaise, parce que si l'on rentre dans cette optique mais même si elle est foncièrement mauvaise on s'en tamponne, après tout, elle est uniquement bonne pour nous et le reste ... . Non, Jared n'y croyait pas. Même si là où le bonheur de l'un s'arrête, commence celui l'autre et même si le malheur des uns fait le bonheur des autres, il y avait toujours une différence. Il n'admettrait jamais que tout n'est que positif ou négatif. C'était un inconcevable. Ça découlait uniquement du fait de se nourrir de ses illusions et ça n'avait rien de bon en soi. Après, on peut agir de cette façon pour montrer que jamais nous le faiblissons, que rien ne peut nous atteindre mais tout le monde s'est qu'il ne s'agit que d'une façade qui se fissure à chaque nouvelle tentative et qui menace tôt ou tard de s'effondrer. On ne peut pas se réjouir de tout, c'est impossible. Les pires choses ne sont pas là pour nous faire du bien, certes, pour en sortir différent et éviter que pareilles souffrances nous soit à nouveau infligé, comme tout ce qui ne tue pas rend plus fort mais jamais on ne peut en sortir inchangé. C'est tout bonnement infaisable. Ce n'est qu'un leurre puissant et permanent. La vie nous est bien comptée mais à quoi bon s'en libérer s'y se n'est que pour l'écourter plus vite. Jared ne pouvait pas agir comme un condamné. C'était une attitude qui lui était pas acceptable. On ne peut pas se foutre de tout, ce n'est encore qu'une simple impression ou alors une pathologie bien dramatique. Mais il n'y a plus malheureux que celui qui se nourrit de ses illusions. Jared en avait fait l'expérience et au bout du compte, il en était sortit que plus mal. Il savait que certain comportement était à bannir et qu'il ne fallait pas s'enfermer dans un des deux tableaux. Même si le positif et bien mieux que le négatif, à l'excès, il ne peut être que destructeur. Il lui était inimaginable de se réjouir de tout. Ce n'était qu'une enveloppe contre tous les types de souffrances possibles dans une vie mais en rien ce n'est un modèle idéal. Alors oui, on peut avoir le sentiment d'être libéré, de ne jamais pouvoir être enchainé mais ce parce qu'on y croit super fort que l'on ne sent plus les chaines qui nous retiennent. Mais qui pose ces chaines si se n'est nous. Sont-elles là uniquement comme un éternel boulet que l'on trainerait jour après jour? Non, Jared ne le voyait pas ainsi, mais il ne se voyait pas non plus être celui qui les brisera. En oublier qu'elles existent, reviendrait à oublier qui on est et donc par là, nos actions passées bonnes comme mauvaises. À quoi bon chercher à vivre si ce n'est que pour s'en foutre. Car il arrive toujours un point de saturation. Un moment où le « stop » se fait plus que sentir. Le moment où on éprouve le besoin de redescendre et de voir enfin clair. S'il ne représente aucune valeur pour soi, à quoi bon les vivre à fond? Jared avait conscience que rien ne durait éternellement. L'être le plus cher qui lui avait été offert de connaitre s'en était allé, le laissant seul dans un monde qu'il ne reconnaissait plus. Devoir tout réapprendre, se sentir si étranger. Il ne voyait vraiment pas ce qu'on pouvait trouver de bon là dedans. Les joies étaient faites pour se réjouir, les peines pour son contraire. Seule la façon dont on ressort de cela n'est que vrai en soi. Savoir si on va parvenir à s'en sortir convenablement ou alors avec un bleu à l'âme que l'on ne peut rayé de sa vie, juste parce qu'on la décider. Non, ça ne marchait pas comme ça. Il y avait des choses que l'on ne peut décemment pas contrôler. Sinon, il nous suffirait de trancher entre l'un et l'autre. Dans chaque vie, il y a des hauts et des bas, tout comme sans bas, il n'y a pas de hauts et inversement. Dans le mauvais peut ressortir du bon comme dans l'inverse. Les deux contrastes n'étant jamais dissociables. On encaisse plus ou moins bien les choses, mais le principal réside dans l'impact que cette conséquence a sur nous. On ne peut pas décider à l'avance ce qui nous laissera des marques et comment il faudrait en sortir, et ce que l'on aimerait tant vivre. Il n'y a pas que le fun dans la vie même si celui qui en manque pourrait croire le contraire. En vouloir toujours plus, ce n'est que perdre le goût pour ce que l'on a déjà et par là en vouloir toujours plus s'en se satisfaire. La vie n'est pas que toute rose. C'est un mélange de nombreuses couleurs qui passent les unes sur les autres, restant plus ou moins soutenues. Mais jamais elle ne reste constante. Sinon, il va s'en dire que ce n'est pas franchement normal. Mais existe-il vraiment de la normalité?
Peut être avait-il tout faux depuis le début? Mais ça lui importait peu dans le fond, c'était ce que lui pensait, et il aimait en disposer à son aise. On ne choisit pas ce qui aura de l'impact sur soi. Même si certaines choses sont prévisibles, on ne les empêche en rien. Elle se passe malgré soi. Chacun possède des convictions profondes qui leur est propre. Lui, il voyait la vie ainsi. Et il n'y avait pas
de vision plus ou moins stupide, juste de l'abstrait rien de rationnel ou de modèle idéal de conduite. Certes, on lutte toujours pour s'en rapprocher mais personne ne détient le comportement le plus idéal uniquement parce qu'il le croit. La croyance n'a aucun poids fasse au réel savoir. Même Jared avançait des arguments sur la façon de voir les choses mais il ne manquait jamais de dire qu'il y avait une marge d'erreur à toute chose et que l'on ne pouvait pas en être sûr à 100%. Après, tout passe sur le respect mutuel. On n'est pas à même de juger l'autre sur ces convictions uniquement parce que pour nous, on les trouve bien trop à part. Il n'engage pas forcément un changement de raisonnement de notre part. Il est admissible que Jared aimait avoir raison. Mais il savait qu'il y a des choses dont on ne pourra jamais être sur. Alors on se base uniquement sur soi, laissant le libre choix à l'autre.

Jared savait que jamais il ne parviendrait à soutenir un mode de vie comme celui de Alba. Ce n'était pas de son ressort. Il la respectait dans ces croyances. Chacun faisait comme il pouvait. Elle vivait toujours toutes les choses avec une telle intensité. Lui aimait la réflexion et la tranquillité. Mais il n'était pas moins libre qu'elle. La liberté n'appartenait qu'à ceux qui y croient vraiment. Lui, il savait que la liberté n'était qu'une idée qui était de plus bien limitée. Elle peut prendre tant d'aspects qu'il est bien difficile de s'arrêter sur un seul parce qu'il nous convient.
Mais ce soir, il se trouvait si différent. Il avait finalement beaucoup de chance de tomber sur Alba qu'il connaissait plutôt que sur une parfaite inconnue. Amputons ici tout les aspects plaisants qu'il pouvait s'y rattacher. Il n'était pas venu dans l'unique de rencontrer quelqu'un. Il était uniquement là pour profiter de toutes les choses auxquelles il s'était empêché de voir. Dans son cas et en cette soirée, rien ne fonctionnait comme à l'habituel. Il s'était mis à penser des choses auxquelles jamais il n'avait pensé. Alba changeait d'expression radicalement à chaque mot prononcé par Jared. La soirée était plus que spéciale. S'il s'était vraiment laissé le temps d'y penser, la censure aurait pris le dessus et il serait retombé dans ce qu'il ne voulait pas ce soir. Il était ici dans le simple fait de se changer les idées. Et c'était pas mal commencé. Il n'avait pas envie de se ressembler pour une fois. Pour continuer sur cet aspect de battant à chaque épreuve pour parvenir à surmonter le plus grand obstacle de sa vie et pas uniquement le contourner. Peut être que ce soir, il accordait sa vision des choses à celle de la beauté saisissante qu'était Alba parce qu'il ne la comprenait pas toujours. Leurs idées arrêtées étaient très différentes. Leurs vies en soi étaient différentes. Pourtant, ils conservaient cette harmonie. Il appréciait toujours sa compagnie. Elle était d'un panache quotidien très agréable.

-Ouais pas trop mal. Elle reste toujours aussi sublime que la première fois. Il y a des choses qui ne changent jamais.

Après que Jared est retrouvé une expression des moins ambigües mais par-dessus tout bien inconnu et qu'il lui laissait le plaisir de se défier, elle lui répondit sans pour autant écraser l'audace qu'il avait fait preuve et à laquelle on ne le prenait pas souvent. Jared lui fit un grand sourire à la vue de ses propos pourtant il la sentait intéressé par l'idée. En ce moment, il avait chassé toutes les pensées récurrentes et désagréables de son esprit ne pensant qu'à cet instant. Il remarqua Alba qui appelait le barman par un signe de la main. Ils échangèrent des mots qu'il n'eut pas le privilège d'entendre mais quelque chose lui disait qu'il allait aimer ça. Il la regarda agir comme si soudainement elle était été envahi par une envie brutale dont elle ne pouvait pas résister. Le barman fit signe au DJ de baisser la musique et monta sur le comptoir du bar avec une bouteille d'alcool à la main. Elle lui prouva une nouvelle fois, que rien ne l'arrêtait. Il lui fallait juste ses conditions réunies. Cela fait, elle lui glissa ces mots comme pour appuyer sa version de l'histoire avec un ton sérieux. Jared ne put étouffer un rire. Alba finit par se lancer. Elle monta à son tour sur le comptoir. Il la regardait toujours faire son show ameutant d'autres candidates à la rejoindre. Il jeta un regard sur l'assemblée qui regardait Alba soit avec envie soit avec plaisir et plusieurs filles se levèrent à l'unisson allant rejoindre Alba sur le bar. Elle avait captivé tout les regards de la foule présente dans ce bar. Les filles qui s'était prêtées au jeu montait sur le bar et enchainèrent une danse sensuelle et endiablée au côté de la meneuse du groupe. C'était un rôle qui lui allait à la perfection. Jared reposa le regard sur elle, admirant avec plaisir le déhanché qu'elle lui offrait tout en descendant gorgée sur gorgée avec exaltation. C'est qu'elle était douée. Elle avait comme le diable au corps. Se laissant entrainer par la musique et les sensations qu'elle ressentait en cet instant. Remarqué tous ces regards qui était posé sur elle avec une telle folie. Il n'avait jamais eu l'occase de la voir ainsi mais il savait qu'elle n'en était pas à sa première édition. Elle ondulait son corps au rythme de la musique, se laissant porter par tout ce qui l'entourait comme l'élément central du décor. C'était bien au dessus de ce qu'il s'imaginait. Elle avait le don pour rendre bien plus belle les choses par un simple investissement de sa part. Et peut être que c'était un aspect de la vie qu'il avait perdu et qu'il retrouvait en elle, lors de cette soirée, qui n'avait désormais plus rien de banal ou alors de commun. Elle le regardait par instant avec ce sourire et des clins d'oeil par instant. Lui ne parvenait pas à se refuser de profiter du spectacle, de tout façon même s'il avait essayé, il n'y serait pas parvenu Puis à la fin de sa danse, elle s'accroupit vers Jared qui ne l'avait pas lâché du regard une seule seconde toujours le sourire aux lèvres appréciant chaque instant. Il répondit à la requête de la demoiselle et l'aida à descendre. Une fois au sol, elle ajouta ces mots. Elle devait ressentir les premiers effets, enivré par les gorgées qu'elle venait de descendre et l'intensité du moment. Il lui répondit sans se défiler :

-Non c'est exact.....

-En tout cas, c'était du grand spectacle. Et je suis content de ne pas avoir manqué ça.


Il lui glissa un clin d'œil tout en conservant son sourire. Rien ne serait comme il l'avait imaginé, c'était bien plus que ça. Il marquait enfin autre chose sur ce jour, une variation dans ses priorités sans pour autant les oublier, mais il était ravi d'être ici et surtout avec elle. Alba avait ce quelque chose qui fait que quand on l'approche, il nous est impossible de repartir. Il ne pensait plus au jour funeste qui ramenait Jared à son désespoir l'entrainant à ne voir que tout en noir. Vivant sans vivre, au-dessous du ton habituel. Pourtant, il avait aimé la vie, mais il l'avait fui sans s'en rendre compte. Et son attitude avait surement fait plus de mal que de bien à ses proches. Il espérait que Stella n'en avait pas trop souffert par malgré tout les efforts qu'il employait, elle restait muette sur certaines choses et ça rendait dingue Jared. Il essayait de l'aider à se confier à son grand-pères ou à Alex. Il savait qu'avec une fille s'était plus facile. Il ne se retrouvait pas en échec non, mais ce n'était pas évident tout les jours. Surtout si en plus il s'enfermait lui aussi dans cette attitude.
Il espérait vivement qu'il parvienne à changer mais il savait que ça ne serait pas de tout repos. Si en cette soirée, l'ambiance était idéale, il conservait toujours une appréhension quant à son retour chez soi. Il n'avait pas été envahi de souvenirs depuis qu'il avait quitté le cimetière un peu plus tôt. Il ne pourrait pas franchement dire ce qu'il s'y était produit ni pourquoi les retombées se faisaient attendre. Il ne pouvait pas encore dire s'il allait s'en vouloir d'avoir agit de la sorte. Peut être que prendre les devant comme il n'arrêtait pas de le faire à ce jour, ce serait pas que bon mais il était prêt à en courir le risque. Il fallait qu'il change quelque chose mais de façon radicale. Il n'en pouvait plus de vivre ainsi. De préserver encore et encore le souvenir de Lisa tout prêt de lui. Ça l'épuisait continuellement. Avec le job qu'il menait, il n'aurait jamais du se permettre une telle attitude. C'était contraire à tout ce qu'il avait précédemment pensé.
Il écarta machinalement ces pensées de sa tête et reposa le regard sur elle. Elle était ravissante ce soir, il n'y avait pas à en redire. Elle se dévoilait différente elle aussi qu'à l'habituel. Enfin, pour elle, elle était inchangée, mais pour lui, même s'il savait de quoi elle était franchement capable, le voir en action était toute autre chose. Leurs expressions étaient passées de la formalité de départ descendant doucement vers du plus ambigüe à la limite de la séduction. Ce n'était peut être pas contrôlé. Ils s'étaient juste laisser aller, mais c'était bien présent. Il ne l'avait jamais tenté ainsi. Bon, il leur arrivait de plaisanter sur tout et n'importe quoi mais ici c'était comme s'ils n'avaient pas franchement de limites établies. Ou peut être ne les cherchait-il pas ou alors les repoussait-il?
C'était trop confus pour qu'il le sache réellement mais en il ne faisait rien pour que ça s'arrête.
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Alba Miller
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyMer 5 Aoû - 0:01

Toutes les actions étaient loin d’être toujours bonnes, mais il y a avait toujours des enseignements à retirer, même du pire et c’était en ça que tout expérience était bonne à prendre. Alba avait traversé suffisamment de rames pour savoir que dans la douleur se forgent beaucoup de choses, la force, le caractère, mais aussi une meilleur compréhension du monde, une certaine tolérance et une exigence à la foi. Elle était consciente que si elle était désormais la femme qu’elle était, et elle en était fière, elle n’avait pas tout ce qu’elle voulait mais beaucoup de choses déjà, c’était que ce qu’elle avait vécu l’avait fait grandir plus vite que beaucoup d’adolescents et qu’elle avait dû se forger seule une personnalité, car à l’heure où les autres se construisent en s’opposant à leurs parents, elle n’avait pas d’adulte à qui se confronter. Elle avait bien sa grand-mère, mais leurs relations étaient très différentes de celle d’une fille à une mère. C’est ainsi que d’une certaine manière elle était entrée en conflit avec tout un monde, toute une société bien pensante et qu’elle avait fait, il faut dire, pas mal de conneries. Le temps passé dans les bas fonds, le temps passé à se défoncer, cela aussi l’avait fait avancer, elle avait vu autour d’elle pas mal de gens partir en prison pour une raison ou pour une autre, et aussi beaucoup mourir, overdoses, meurtres. Lorsque le temps de la rébellion fut révolu, elle revint avec toute cette force acquise au fil du temps, toute cette compréhension de la psyché aussi, cette manière presque infaillible de cerner les gens en une fraction de seconde. Elle avait aussi apprit à se défendre d’elle-même, car une jeune fille faible ne faisait pas long feu parmi les junkies. Alors non, tout cela n’était pas bien, mais cela faisait partie d’elle tout de même et elle ne voulait pas regretter ça, mais s’en servir pour faire mieux pour elle et pour les autres. Heureusement personne n’tait au courant de ça au SRU, personne ne savait à part elle et ceux qu’elle avait croisés à ce moment là, elle avait été assez intelligente et prudente pour ne jamais se faire arrêter. Elle n’en était pas ressortie inchangée, on change, on évolue d’ailleurs grâce aux coups durs, grâce au bonheur aussi, mais qu’est qu’on se ferait chier si tout était parfait dans le meilleur des mondes hein !? Par contre, Alba ne voyait pas son passé ni la société comme des chaines, non, elle faisait avec et elle essayait d’en tirer le meilleurs, pour autant elle était consciente qu’elle ne pouvait pas faire n’importe quoi, mais pas parce que la société ne l’accepterait pas, plutôt parce qu’elle-même ne pourrait pas supporter d’être coupable de certaines choses. Elle avait ces propres limites, et elles étaient au delà de celle que dictaient les lois en générale, cela car elle estimait chaque individu était totalement responsable de ses actes, pour cela elle était plutôt libérale, au sens natif du terme, chacun fait ce qu’il veut tant que ça ne gêne pas les autres, la liberté des uns s’arrête là où celles des autres commence, ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. Voila les principes qu’elle respectait, en dehors de ça, elle avait assez peu de règle, mise à part l’exigence du boulot, car elle trouvait totalement irrespectueux de ne pas être entrainé et prêt quand la vie de plusieurs personne dépends de vous. Mais tout de même, Carpe Diem parce que du jour au lendemain tu peux partir, tes proches aussi.

Les parents d’Alba étaient partis comme ça, si vite, sans prévenir, sans à-coup, juste le contre coup du coup de fil, juste la douleur qui remplace la joie de recevoir un appel d’Afrique du sud. Elle avait comme estompé se souvenir dans sa mémoire, elle se souvenir de quelques images et de certains sentiment éprouvés, mais cela venait toujours par bribe dans son esprit. Il n’y avait qu’en rêve qu’elle arrivait à reconstituer tout cela, mais à un moment donné ou à un autre, elle se réveillait en larmes. Elle savait que cet instant serait à jamais gravé dans sa tête et dans son cœur, elle savait que plus que tout au monde il faisait partie d’elle et que le temps n’arriverait qu’à mieux le supporter, mais certainement pas à oublier. D’ailleurs elle ne voulait pas oublier, elle voulait garder cette rage enfouie pour avoir la force de faire ce qu’il fallait quand il le fallait, car tuer quelqu’un même dans l’exercice de ses fonctions n’est jamais anodin. Elle ne voulait pas non plus oublier ses parents et la promesse qu’elle s’tait faite même si elle savait que vivre pour la vengeance n’était pas très sain, elle avait besoin de garder cette lueur d’espoir qu’un jour la personne responsable serait punie. La mort de ses parents était tellement vaine, elle ne savait pas pourquoi ils avaient étés tués, était-ce comme souvent en Afrique du sud, pour les voler ? En effet des choses avaient été volées, mais pas seulement, beaucoup d’objets précieux avaient étés cassées, ça paressait étrange à Alba, la maison avait été mise à sac, comme s’ils cherchaient quelque chose en particulier et qu’ils n’avaient volé des choses que pour faire passer le double meurtre pour un cambriolage violent. Mais elle ne pouvait pas savoir, elle ne voulait pas tirer de conclusions hâtives. Malgré toutes ses investigations, les pistes étaient minces et elle devait surtout faire confiance à son instinct pour trouver les tenants et las aboutissants, et pour le moment elle n’avait pas trouvé grand-chose de probant, et avec le temps, les liens s’estompaient, les preuves disparaissaient. Le dossier qu’elle avait constitué ne laissait pas apparaître de vraies théories et ça la mettait en rage !

Elle avait donc envie de profiter de chaque moment de magie que lui offrait la vie, elle les recherchait, elle voulait apprendre toujours plus, pas avoir plus, juste vivre plus pour savoir plus. Mais elle se ménageait aussi du temps pour la réflexion, la solitude parfois, le calme. Tout cela était indispensable, le juste milieu, pour elle, l’équilibre entre la magie et la joie de la vie, les moments de réflexion et d’introspection pures, et les aléas, les peines, elle ne prenait juste pas le temps de s’ennuyer car le monde est trop riche trop vaste pour rester à pleurer sur son sort. C’était ça façon de se sentir libre, se laisser porter par les événements, accepter les mains tendues, les découvertes, les rencontres, pour une heure ou pour une vie, peu importe au fond, car l’échange n’est jamais infructueux. Mais quand elle rentrait chez elle, elle s’allongeait sur son lit et regardait le plafond quelques instants avec un sourire. Pas en ce moment, son esprit était trop pris par cette histoire avec Mike. Elle écoutait les bruit du dehors, elle respirait les odeurs de son appartement, elle caressait la douceur de sa couette, que de sensations agréables et voluptueuses. Elle pouvait rester des heures à attendre le lever de soleil, juste pour voir les premiers rayons éclairer la ville, elle avait cette capacité à apprécier les grands moments comme les petites choses, un oiseau qui chante au petit matin, un bon repas entre copains, la pluie, l’amour. Mais ça, c’était quelques chose que personne ne savait vraiment, c’était son jardin secret, ces moments solitaires où l’on réfléchit, où l’on apprécie, où l’on sourit en pensant à la journée passée ou à la journée à venir. Entendre sa propre respiration, fermer les yeux, d’autres instants magiques qu’il fallait savoir apprécier, tout comme les folies passagères de la belle avec sa vie à cent à l’heure. Mais même les voitures de sports peuvent rouler au pas, et Alba n’était pas différente, elle aussi avait besoin de ralentir le rythme parfois, elle aimait bien parfois aussi ne penser à rien, juste écouter le silence…

Mais ce soir, elle ne pensait pas à ça, elle pensait juste à profiter de ce moment agréable avec Jared. Et chemin faisant, elle commençait à penser à lui d’une nouvelle manière. Jusqu’ici elle le voyait comme un frère, un second sur qui elle pouvait se reposer en toute confiance. Elle tenait à lui comme s’il faisait partie de sa propre famille ce qui était ne quelque sorte le cas, mais elle ne l’avait jamais vu comme un homme à part entière, c'est-à-dire comme un homme avec qui le sexe est envisageable. Ils étaient différents, effectivement, Jared était plus réfléchis et posé que la belle, sans commune mesure même, mais au fond, ils avaient beaucoup de points communs, assez pour s’entendre. Cela n’excluait pas les divergences qu’ils pouvaient avoir en mission, mais Alba l’écoutait sachant qu’il était de bon conseil et qu’il contrebalançait bien sa tendance à tout vouloir contrôler et régler au plus vite et sans prendre des gants. Elle l’aimait bien pour ça d’ailleurs, il était en quelque sorte le second bras de la balances, l’homme nécessaire à l’équilibre. Et pourquoi, s’il l’était en mission, ne le serait-il pas dans la vie, pour Alba ?

Elle répondit à Jared avec un sourire puis détourna le regard fixant son verre. Elle se demandait ce qu’il pouvait bien penser, était-il dans le même état d’esprit qu’elle ? La voyait il aussi comme il ne la voyait pas au sein du SRU ? En tout cas elle était prête à lui montrer qu’elle était prête à tout, et même plus. Elle était décidée à s’amuser et à décoincer un peu le beau blond. Ben quoi ouais ! Il lui fallait de bonnes raisons pour faire n’importe quoi, enfin pas toujours mais en l’occurrence, oui, elle ne danserait pas sur le bar sans y avoir été invitée. Elle savait aussi que beaucoup de regards seraient braqués sur elle pendant et après, elle était consciente que ça ne laisserait pas les gens indifférents, mais pour ça elle avait la solution, elle était avec Jared, à priori personne ne viendrait lui parler lors qu’il était là ! Enfin espérons ! Et quand Alba dansait, elle ne connaissait pas vraiment la demi-mesure, elle aimait ça, danser, depuis toujours, elle savait danser plein de choses, et elle se servait de tout pour démontrer que le bar est la meilleur place pour danser. Seulement elle ne pouvait pas beaucoup bouger ses pieds donc elle bougeait le reste, en plus le DJ venait de mettre I kissed a girl de Katy Perry, la chanson la plus drôle du moment. Les filles s’en donnaient à cœur joie, et pas seulement Alba ! Quand elle redescendit, l’alcool quand à lui montait, et franchement elle tait encore parfaitement consciente de ce qu’elle faisait, mais elle ne faisait pus confiance à ces pieds pour aller là où ils devaient aller, d’où le fait qu’elle avait demandé à Jared de l’aider. Il s’exécuta et elle s’amusa de l’alcool qu’elle avait bu et pas lui. Elle appela donc le barman, pas celui qui était toujours sur le bar à servir les filles, celui qui était sur la terre ferme, et lui fit un signe, un trois avec ses doigts. Il servit donc trois shoot à Jared et Alba se tourna vers lui avec un sourire.


« Let’s Go ! »

Jared avait l’air d’être partant pour jouer, et ça n’était pas pour déplaire à la belle. Il y a à peine une heure, ils se comportaient comme deux collègues, là, c’était différent, elle le voyait dans les regards qu’il lui lançait et lui devait bien s’en rendre compte quand elle lui rendait ses clins d’œil, ses sourires charmeurs, et toutes ces petites choses qui faisaient qu’ils étaient passé à une autre dimension de leur relation, un aspect qui ouvrait certaine portes qu’Alba n’aurait jamais pensé avoir envie d’ouvrir. Non seulement ce soir elle percevait de nouvelles choses en lui, son désir quelque part de passer à autre chose, mais elle entrouvrait petit à petit ses portes dont elle ne soupçonnait même pas l’existence. En fait plus que de ne pas savoir, elle ne voulait pas les voir, elle ne souhaitait pas que leur relation change, elle tait bien comme elle était. Mais cette soirée changeait la donne, elle avait soudainement envie de Jared autrement, pas qu’elle avait envie de lui avant au sens sexuel du terme, justement pas du tout, mais là, c’était flippant tellement il était sexy. Les limites tombaient petit à petit, celles que le boulot fixait, celles dont ils n’avaient jamais parlé, mais même sans en discuter qui étaient claires, que ce passait-il ? Pourquoi maintenant ? Etait-ce le sentiment d’avoir définitivement perdu Mike qui rendait la chose si évident soudain, alors qu’il était évident la veille qu’il ne se passerait jamais rien entre eux ? Et lui, pourquoi apparaissait-il ici comme changé, profondément plus ouvert et comme pressé de voir autre chose… alba aussi se posait des questions sur ce revirement de situation, mais c’était tellement naturel en cet instant, tellement simple et évident qu’il était totalement impossible de résister.

L’alcool lui donnait la meilleure excuse qui soit pour craquer, pour ne plus résister au charme de Jared. Si elle avait vraiment voulu, elle aurait pu, elle pouvait toujours combattre ses désirs, mais, même si elle ne savait pas trop ce qu’elle voulait, elle devait s’avouer qu’il l’attirait et que ce soir, elle avait envie de prendre du bon temps. C’est pourquoi quand elle descendit du bar elle avait la ferme intention de lui faire comprendre son état d’esprit. A lui, ensuite de prendre la décision de se laisser aller ou non, mais quoi qu’il en soit, elle le laisserait libre de ce choix, elle ne voulait pas lui forcer la main, elle ne voulait pas que cela ravive la douleur. Elle voulait juste qu’ils se fassent du bien sur le coup tout en sachant que c’était risqué au niveau du boulot, il fallait donc mettre les choses au point d’une manière ou d’une autre, mais pas tout de suite, pour le moment, il fallait juste qu’il sache pour que si lui aussi en avait envie puisse passer à l’action. Elle passa ses mains autour derrière sa nuque et se remit à danser tout comme avant, ondulant en souriant et en plongeant ses yeux dans les siens, la bouche légèrement entrouverte. Il était vraiment beau, sexy, un corps proche de la perfection, des traits fins, et ce regard bleu clair qui ne la laissait pas indifférente. Elle ne pouvait pas nier son désir, c’était étrange, elle ne l’avait jamais ressentit ainsi, pas Jared, elle le trouvait beau depuis longtemps, mais il ne lui était jamais venu à l’esprit le genre d’idée qu’elle avait en cet instant. Elle remit ces cheveux en arrière avec un mouvement de tête et descendit ses mains le long des bras de Jared pour le prendre finalement par les poignets. Elle bougeait ses hanches en rythme, ses pieds, un peu, ses épaules aussi. Elle ne voulait pas aller trop vite, elle voulait lui laisser le temps d’intégrer son changement de comportement et les possibilités qui s’offraient à eux. Elle se contentait donc de danser de manière soft tout en lui lançant des regards explicites.
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyMer 16 Sep - 22:16

Pourquoi c'était-il toujours refusé au changement? Durant toute son existence, jamais il ne l'avait craint. Jamais il n'avait eu peur de prendre une décision du moment qu'il la jugeait accessible et évidente pour la fin qu'il entremettait. Mais depuis le décès de sa femme, il s'était trouvé que le changement avait pris soudainement dans sa vie un autre aspect totalement opposé au sens qu'il lui donnait jusque là. Avant il aimait être l'auteur du changement qu'il soit bon ou mauvais parce qu'il n'importe que ce qui se justifie à nos yeux. Il est évident que sa vision des choses s'orientait différemment pendant les différentes missions. Tuer un homme n'était jamais une bonne chose même s'il s'agissait de la seule chose à faire. Ce n'était pas le genre de décision que l'on prenait sur un coup de tête pas pour des tireurs d'élites de leur rang. Mais dans sa vie personnelle, il allait toujours au devant de ce qu'il voulait et tout ce pour quoi il s'était battu fièrement, il l'avait obtenu. D'un point de vue global, Jared était un homme comblé. Il avait vécu dans cette plénitude d'où on ne pouvait l'atteindre tellement cette sensation était forte. Mais son petit paradis avait séjourné en enfer. Et depuis ce jour, il ne brusquait plus rien, comme flippé par les dommages collatéraux. Dès que ça le touchait de trop près, c'était le silence radio. Il tombait automatiquement en stand-by. Jamais il n'avait voulu ça, mais dans le temps, il avait perçu cette solution comme la meilleure à sa survie. Or, il avait tort. Il s'était planté dès le début. Il avait erré sans se rendre compte qu'il laissait tout filer. Se pensant intouchable, il n'avait que creusé le trou dans lequel il était tombé. Sauver les apparences. Il s'y était réfugié. Il n'avait pas accepté la réalité telle qu'elle lui était donné alors il s'en était créé une autre. Mais ce voile là venait de s'écrouler. Et il n'y avait aucun moyen de le reconstruire. Il n'en avait plus la force. Mais il était prêt à accepter, à encaisser la réalité telle qu'elle était. Aujourd'hui, il la voyait bien. Pourtant, il avait l'impression qu'elle était encore faussée. Tout ce qui l'entourait paraissait différent de la vision qu'il s'en était faite. Comme si cette réalité n'était pas assez noire. Et il lui avait été impossible de voir à nouveau de la couleur.

Pourtant, il en était ainsi, et il en était impressionné. Il tâchait de ne pas trop si attacher mais il ne voyait rien d'autre se profiler. Cette soirée aurait du être la pire de sa vie et en échange elle avait été aussi belle que dans le temps. Comme s'il en retrouvait le goût, la sensation, l'odeur, la couleur. Et même s'il ne s'y attendait pas, c'était plus que agréable. Il en était franchement déstabilisé mais il ne le fuyait pas. Il n'avait pas envie de fuir, pas maintenant, pas comme ça. Il se prenait même à vouloir en profiter pleinement. C'était quelque chose qui ne lui ressemblait plus uniquement parce qu'il s'en était éloigné avec une volonté alarmante. Mais il ne pouvait pas croire que ça avait disparu. Maintenant qu'il le retrouvait, il ne voulait plus s'en détacher. Il s'en donnait la peine. Il trouvait cela bénéfique. Comme s'il en avait toujours manqué et qu'à présent, il pouvait en consommer sans limite. C'était une sensation assez vertigineuse peut être que l'alcool affectait son ressenti mais c'était bien trop bon pour s'en détourner. Et il ne voulait plus lutter contre. Il l'avait trop fait depuis trop longtemps, il faisait face à ses peurs. Il en réaménager l'espace, l'importance, l'impact que ça avait sur lui pour apprendre à l'apprécier à nouveau sans se culpabiliser de seconder sa focalisation. Il allait contre ce qu'il s'était juré de faire, il remontait petit à petit le courant qui se faisait peu à peu moins dangereux à mesure qu'il avançait. Pourtant, il avait trouvé un part de réconfort dans cet univers qu'il avait protégé toutes ces années. C'était crée à cela une dépendance à laquelle il avait beaucoup de mal à se sevrer. Il n'avait jamais pensé qu'il pourrait perdre une chose aussi précieuse à ces yeux. C'était son maintien en vie, la chose qui lui faisait se lever tout les matins pour aller taffer parce qu'il savait que le soir quand il rentrait, c'était encore plus appréciable que le jour précédent. C'était un sentiment à part. Un conditionnement, un équilibre qu'il avait affreusement besoin. Désormais cet entrain dont il se prenait à vivre, c'était légèrement atténué, le chagrin prenait le pas sur cette frénésie même s'il était toujours passionné par le récit de plusieurs heures que lui faisait sa fille lorsqu'il rentrait à la maison suffisamment tôt. Sa vie avait changé du tout au tout, il avait tenté d'y faire face. Affronter la solitude au quotidien avait été l'épreuve la plus rude. Mais il n'avait pas tout perdu. Il lui restait suffisamment pour continuer à se battre. Certes, la femme de sa vie n'était désormais qu'un souvenir dans son esprit qu'il se ressassait encore et encore de peur de l'oublier, parce que c'était ce qu'il craignait le plus. Ce remplacement, cette substitution qu'il effectuerait sans s'en rendre compte dont il aurait affreusement besoin mais à laquelle il se refusait durant toutes ces années.

Il ne fonctionnait que comme il lui était possible de fonctionner après un tel drame. Il n'avait rien vu venir et il s'était toujours interdit d'en effleurer une telle pensée. Maintenant qu'il était devant le fait accompli, il avait du gérer cette absence au mieux. Mais il n'était pas fait pour la solitude. Il s'était marié très vite, il avait besoin de cet équilibre que l'on retrouve dans un vrai couple. Cette complicité au quotidien, les petites manies, les secrets personnels que l'on partage qu'avec cette même personne. Toute cette routine qu'il adorait et dont il lui avait été si difficile de se défaire, bien qu'il ne s'en soit pas entièrement détaché. Il y avait des choses que jamais il ne pourrait rayer de son existence, c'était bien trop ancré à lui. Quand on partage une partie de sa vie avec quelqu'un, il se forme des attachements que l'on ne peut supprimer en claquant des doigts. Des sons, ses mots, des périodes et j'en passe qui vous ramène encore et toujours sans effort à cette personne. Pour Jared, c'était pareil. Il ne pouvait pas faire comme si la page s'était écrite et qu'à présent elle était achevé, comme on tourne une page et que l'on continue, on enchaine. Non, il s'y attardait encore et encore, repassant tels ou tels passages. Cette passion qu'il l'avait consumé, il ne pouvait pas l'éteindre aussi facilement. Ce n'est pas en désirant quelque chose très fort qu'on obtient. Ça ne marche pas comme ça. Il n'avait pas cette faculté là. Pourtant, on arrive à un moment ou à un autre au point de saturation. Peut être en était-il là. Il ne s'agissait pas d'oublier mais d'achever l'ouvrage de sa vie. Il devait se résigner à terminer le livre une bonne fois pour toute. En lire le dernier chapitre même si l'amour qu'il éprouvait pour elle était invincible.
Il se devait d'aller mieux maintenant, sinon il empirerait sa situation actuelle. C'était une résolution qui s'était imposé à lui. Peut être était-il arrivé à imaginer pire que ce qu'il avait déjà vécu? Avait-il ouvert les yeux? C'était bien possible. Il ne voulait pas risquer ce qu'il détenait encore. Il savait qu'il lui était capable de se relever. Certes, il n'était plus le même homme, mais il devait essayer à nouveau de se ressembler. Envisager le futur sur un autre angle que le précédent si noir. C'était un travail très éprouvant pour lui mais pour la première fois, il se sentait à la hauteur.

Et pour la première fois en deux ans, il avait été capable d'en changer la tournure. Il était parvenu à prononcer ces mots censurés. Il lui avait dit adieu. Un adieu déchirant mais libérateur. D'une telle liberté qu'il lui avait impossible d'accès. Il n'éprouvait plus ses élans de douleurs qui le lançaient continuellement sur une pensée ciblée ou sur une action quelconque. Il les anticipaient, les attendaient avec patience mais rien ne se produisait. Son esprit se focalisait uniquement sur Alba. Une absorption totale. Leur relation avait connu un autre tournant. Un virage qu'il n'avait même pas calculer. Jamais il ne s'était vu au centre du débat des relations interprofessionnelles. Ça ne l'atteignait pas auparavant. Mais maintenant qu'elle se trouvait si proche de lui, plus femme que jamais il ne lui avait laissé être, il s'orientait de façon différente. Il lui avait toujours reconnu cette séduction naturelle qu'elle portait en elle dans chacune de ces décisions, de ces mouvement parce qu'il fallait bien l'avouer, Alba n'était pas le genre de femme qui laissait un seul homme indifférent mais jamais il ne s'était laissé dérouter. Cependant, il ne savait plus franchement ce qu'il pensait de tout ça, ce qu'il croyait et si ces convictions valaient encore la peine d'être soutenues. Par le passé, jamais il n'aurait douté sur une telle chose. Mais là, il ne savait plus. Il avait brisé volontairement quelque chose en lui et il tâtonnait encore sur le nouveau modèle à intégrer. Qu'il soit bon ou mauvais, il s'en fichait, l'essentiel c'est qu'il y soit. Il en reviendrait. Étrangement, malgré ces latentes réflexions, il se sentait bien avec elle. Elle se redéfinissait d'une manière qu'il n'avait pas envisagé mais c'était peut être quelque chose qu'il avait voulu. Sinon pourquoi ce soir?. Jared prenait plaisir à partager cette soirée avec elle et il n'aurait jamais rêvé mieux pour une soirée comme la sienne. Avec Alba, ils se complétaient l'un l'autre. Il avait besoin d'elle au travail comme à la ville. Elle était l'élément d'équilibrage. Parfois son contraire, mais c'était toujours pour le meilleur. Son avis sur la question comptait toujours pour Jared. Il ne prenait jamais ses raisonnements pour de futiles réflexions sans sens précis. Elle était désormais son supérieur, ce n'était pas rien. Il n'avait jamais eu de doutes sur ces capacités, il avait toujours cru en son potentiel. Il éprouvait un profond respect à son égard autant qu'aux autres membres de son unité. Mais ce soir, il ne s'agissait pas de ça. Ils ne la voyait pas de façon hiérarchique. Elle était Alba, la femme. Il se sentait attiré par elle comme nullement par le passé. Le contexte, la condition, l'alcool peut importait le facteur de cette impression. Il le ressentait, c'était plus que réel. Il ne pensait pas futur, avenir. C'était interdit ce soir. Il ne se donnait que le droit de faire des prédictions quant à la fin de la soirée. Il ne recherchait plus l'avant, mais le nouveau. Il savait qu'il ne parviendrait jamais à ressentir un sentiment aussi fort que par le passé. Celui-là, c'était figé à jamais. À présent, il courait après la nouveauté. Et peut être courait-il après elle. Cette nouvelle Alba à laquelle il n'avait jamais voulu penser. S'adonner à toutes les autres choses de la vie qu'il méconnaissait. Voir toutes ces choses différemment, d'un œil nouveau. Et par là, les apprécier à sa juste valeur. Il ne niait pas qu'à cet instant, ils franchissaient en douceur les limites qu'ils s'étaient tous les deux fixés. Mais il ne voulait plus qu'il y est de limites. Elles servaient bien quand on savait où on allait, ce qu'on voulait et ce que l'on ne voulait pas, mais pas quand on expérimente. Il ne pouvait fixer des limites au point où il en était. Il ne le voulait surtout pas.

Il continuait de regarder les lignes si parfaites de la belle sans pour autant se sentir assaillit par la censure. Tout le reste n'existait déjà plus. Il vivait cette soirée pour cette soirée et rien d'autre. Jamais il n'avait agit de la sorte, mais ça lui réussissait. Il ne ressentait pas la moindre gêne ou le moindre malaise le submerger. Et c'était si agréable de voir dans le regard de l'autre que l'on pouvait être dans une telle concordance d'esprit. Ça en était presque enivrant. Ça valait le coup d'être vécu. Alors que le barman s'avançait pour servir la dose nécessaire à Jared, il se sentait prêt à poursuivre encore plus loin. Il ne comptait pas se défiler. C'était beaucoup trop tôt. Pas l'ombre d'un remord à l'horizon. Il jeta un coup d'œil furtif à Alba suivit d'un sourire charmeur alors qu'elle prononçait ces mots puis il encaissa les shoots cul sec. Il secoua machinalement la tête après l'absorption du liquide. Il sentait la chaleur du breuvage envahir tout son corps. Il n'était pas du genre à se cuiter toutes les fins de semaines, mais c'était un moyen assez efficace de lâcher prise. Et il avait besoin de ça. Surtout qu'avec Alba, ces peurs semblaient comme dissoutes. Elle avait un tel effet sur lui. Elle possédait des atouts infaillibles. Sa manière de se déhancher, de bouger, de s'exprimer tout dans son attitude la rendait irrésistible. Il se demandait comment il avait fait pour passer à côté d'elle sans en être affecté. Elle se révélait si sublime en cette soirée, qu'il lui était difficile de détourner le regard. Il était comme absorbé par elle. Il ne cherchait même plus à lutter. Il sentit ses mains sur sa nuque descendre lentement le long de ses bras saisissant ces poignets alors qu'elle mariait à cet effet cette danse sage mais sensuelle. Il ne se posait même plus de questions. Il n'y avait plus d'avant ni d'après juste l'instant présent et c'était ce qui comptait le plus. Alba ondulait ses hanches avec finesse, la manière qu'elle avait de le regarder la bouche légèrement entrouverte le faisait vaciller. Il était pris d'un désir soudain à son égard qu'il ne se connaissait pas mais qui régissait à cet instant toutes ses pensées. Il savait qu'il ne voulait rien d'autre en ce moment qu'elle seule. La façon qu'il avait de se focaliser était assez impressionnante, il n'en revenait pas lui même mais il parvenait assez facilement à délecter tout le reste. Comme si rien autour de lui à part elle, n'existait. Il avait l'impression de vivre en dehors du temps et c'était une sensation si exquise mais surement en dessous de la faveur de ses lèvres. Elle exécuta un mouvement de tête afin de renvoyer ces cheveux en arrière. Les regards qu'elle lui lançait plus plaisait bien. Il se tourna vers elle sans la lâcher du regard. Une des mains de Jared la saisit par la taille enfin de la retenir contre lui l'empêchant de vaciller sous l'effet de l'alcool tandis que l'autre passait dans les cheveux de la belle à proximité de sa nuque. Le rythme cardiaque de Jared s'était fait plus soutenu. Il effleura sa joue avec douceur avant de lui glisser ses mots à l'oreille :

-Suis moi.

Si à présent les hommes de ce bar pensaient encore pouvoir tenter sa chance avec Alba, c'était désormais trop tard. Aucun doute ne se laissait sous entendre entre eux deux maintenant. Il lui attrapa la main et quitta le comptoir en direction de la sortie extérieure du bar. Mais une fois arrivé devant la sortie donnant sur le petit parking, se tenait à sa droite une pièce dont les lettres capitales de la porte interdisait l'accès. Il lança un demi sourire à Alba et s'avança. Jouant avec la poignet, il constata que la porte était restée ouverte. Après tout, ils étaient tous les deux membres du SRU et personne ne semblait les connaître ici alors il avait droit de réquisitionner cet endroit. Enfin, peut être plus pour très longtemps si on les surprenait mais encore fallait-il les avoir vu entrer. La pièce se trouvait assez éloignée des bruits de fond du bar, donc encore plus des regards suspicieux. Ils n'étaient pas non plus ivre mort pour avoir besoin d'escorte. Il la saisit par la taille et entra avec elle dans le local. La lumière extérieure qui avait pénétré lui avait permis de voir que la pièce était vide si ce n'était quelques cartons d'alcool dans le fond de la pièce et deux ou trois tables mal rangées qui en remplissaient l'espace. Il referma la porte derrière elle tout en l'appuyant contre la porte. Maintenant, sa vue s'était adaptée au manque de luminosité. Seul un signal vert au dessus de la porte et la faible lumière de la lune qui filtrait de l'extérieur à travers une petite fenêtre sur le mur du fond tamisait le local dans lequel ils se trouvaient.
Il se rapprocha d'elle avec délicatesse laissant ses mains courir le long de ses bras puis de ses côtes pour finir sa course dans son bas du dos. Il posa le regard sur elle, un mélange verdâtre coloraient ces yeux sous l'effet de la lumière. Elle était ravissante même sans plus de couleur. Il attarda son regard sur les lèvres de la jeune femme avant de s'empresser de son contact. Leurs lèvres s'effleurèrent puis il l'embrassa avec fougue comme plus jamais il ne l'avait fait. C'était si intense. L'effet de l'alcool donnait à son tour un sentiment puissant de vertige qu'il semblait contrôler. Jamais il n'avait penser qu'une telle chose soit possible surtout avec Alba et dans un endroit pareil. Mais l'idée lui plaisait plus que bien.


Dernière édition par Jared Parker le Lun 23 Nov - 22:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyDim 4 Oct - 5:27

Alba se souvenait des conneries qu’elle avait faites avec une certain nostalgie, elle aimait bien cette vie là, insouciante en apparence, mais en fait elle faisait très attention à ce qu’elle faisait, hors de question qu’elle chope une merde en utilisant la paille de quelqu’un d’autre, elle était consciente des risques et faisait ça avec un sorte de professionnalisme tout comme elle faisait son job maintenant. C’était d’ailleurs pour cette raison que ça ne l’avait pas trop abimé, la plupart des filles qui se droguaient à cette époque avec elles avaient finit violées, mortes ou putes, et dans un état physique lamentable, elle était en quelque sorte raisonnable dans les excès et les addictions, du coup elle s’en était sortie sans anicroche, dès lors qu’elle ‘lavait décidé, et elle n’y retoucherait pas, à rien. De la même manière elle ne couchait avec personne pour obtenir ses doses et attendait d’avoir confiance pour se taper des trips, elle sentait les gens, déjà à cette époque et elle avait eut la chance d’assez bien les sentir pour ne jamais avoir de problèmes. Enfin physiquement la drogue ne lui avait rien fait, elle avait reprit un peu de masse musculaire depuis, masse perdue à cause du speed, un vraie merde, ça vous coupe l’appétit comme rien au monde ne peut le faire, incroyable, mais quoi qu’il en soit, elle n’en prenait pas assez régulièrement, ça et autre chose pour perdre trop de poids. Ces traits n’avaient jamais été ceux d’une junkie, creusés et tirés, les yeux cerclés de bleu, les bras abimés par les shoots, le nez qui saigne, rien de tout ça. Mais quoi qu’il en soit, elle avait toujours gardé à l’esprit ce désir de vengeance, cela l’avait rongé, longtemps, maintenant ça la motivait seulement à continuer les recherches qui jusqu’ici n’avaient pas donné grand-chose. Plus ça avançait plus elle se disait qu’il y avait autre chose qu’un simple vole comme il y en avait tant là bas. Le fait que le dossier soit si mince, les informations qu’elle n’arrivait pas à obtenir, tout cela était louche. Mais elle ne voulait pas penser à ce triste moment, à ce crime qui la poursuivait toujours, qui la poursuivait car quelque part elle s’y accrochait, elle aurait très bien put tout laisser tomber et simplement garder le souvenir de ses parents tels qu’ils étaient mais non, elle n’avait pas vu leurs corps alors elle se l’imaginait et c’était terrible quand dans ses rêves elle les voyaient, père et mère allongée au sol, un balle dan le tête chacun, du sang sur le sol, les yeux ouverts reflétant la peur et la violence de l’attaque, elle les imaginaient ainsi et elle avait besoin de s’accrocher à l’idée qu’ils étaient encore là quelque part à la regarder et qu’ils étaient fiers et ce malgré le fait qu’elle ne croyait pas à une vie après la mort. On assume ses contradiction, ce n’est rien, on a souvent besoin de se raccrocher à certains fantasme et sur ce point oui elle en avait besoin. Elle avait elle aussi, tout comme Jared crée une sorte de dépendance à la vengeance, leur façon de rester dans le passé était différente, mais toute aussi puissante, peut-être tout de même moins ravageuse pour la belle brune car cela ne l’empêchait en rien de mener sa vie comme elle l’entendait. Mais la promesse qu’elle avait faite sur leur cercueils fermés, non, elle ne pouvait pas passer outre, elle ne pouvait pas la trahir, elle ne pouvait pas oublier et tourner cette page là. Les assassins devraient payer, c’était ainsi et elle n’en démordrait pas.

Et voila qu’elle ne pensait maintenant plus du tout à ça, ces parents, ils étaient toujours là à la regarder à l’aimer de loin, mais elle était maintenant à 100% avec Jared et appréciait la soirée telle qu’elle était. L’alcool jouait son rôle de désinhibiteur et faisait divaguer l’esprit de la belle sur la peau du jeune homme qui l’accompagnait. Elle ne l’avait jamais vraiment observé sous cet angle, il était beau il n’y avait pas à dire, peut-être même plus que Mike, différent en fait, ni plus ni moins juste très différent, il était plus réfléchit, pas que Mike manque de maturité, mais ils n’avaient pas du tout le même caractère. Alba était en train de se demander ce qu’il adviendrait si elle sortait vraiment avec l’un des deux. Elle se demandait surtout lequel serait le mieux pour elle. Avec Mike elle aimait délirer, elle partageait plein de chose, le gout du risque, l’adrénaline, mais c’était certain que pour se poser ça n’était pas obligatoirement l’idéal. Jared c’était autre chose, il serait peut-être l’élément qui pourrait la rendre stable, celui qui apporterait l’équilibre, c’était marrant de s’imaginer tout ça, mais ça n’était pas vraiment le propos, elle ne sortait avec aucun des deux et franchement vu le bordel que c’était avec Mike, il valait mieux éviter de refaire les mêmes erreurs avec Jared, hors de question de fantasmer bêtement et de tomber amoureuse à la longue, il fallait soit agir, soit oublier ne serait-ce que l’idée qu’il pouvait y avoir quelque chose entre eux.

C’était étrange comme le lieu donnait corps à toutes les tentations. Là, il s’agissait de Jared, elle ne l’aurait jamais envisagé ainsi autre part, certainement pas au SRU ou encore en présence d’une tierce personne. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle le voyait en quelque sorte pour la première fois, du moins c’était ce qu’elle ressentait, dans les sorties qu’ils faisaient souvent après les missions au Chik’n, ils étaient tous ensemble et restaient des membres du SRU à part entière même si une part de la vie privée de chacun y était révélée au grand jour, elle le voyait pour la première fois avec ces yeux d’un bleu envoutant, mâle, doux et puissant à la fois, beau, tout simplement super sexy, c’était surprenant, il l’emmenait autre part avec quelques mots, même dans ses silence il avait se pouvoir de la transporter dans un endroit ou seuls lui et elle existaient vraiment, malgré les gens qui passaient à coté en les frôlant, en les poussant presque parfois, il n’ya avait que lui et elle. Elle trouva qu’elle se laissait un peu trop fort et observa la foule, des couples dansaient, des gens buvaient aux tables, un groupe de garçons qui ne semblaient pas vraiment avoir l’âge requis pour boire ce qu’ils buvaient semblait bien s’amuser, quelques secondes hors de cet étrange virement de bord entre elle et Jared, cela était réconfortant de voir qu’il y avait effectivement du monde qu’elle n’était nulle part d’autre, et qu’elle pouvait se détacher de son regard quelques instants au moins.
Mais elle replongea finalement avec bonheur, car il était tout aussi réconfortant de voir que son charme aussi agissait sur lui, elle ne savait pas ce qu’il pensait, mais elle savait ce qu’elle voyait et lui aussi la regardait avec des yeux différents de d’habitude, il la scrutait, essayant peut-être aussi d’en savoir plus sur ce qu’elle désirait, c’était bon, enivrant de jouer à ce jeu avec quelqu’un en qui on a déjà une confiance aveugle, ça n’était jamais pareil avec un inconnu, même si le résultat final était le même, enfin rien de sûr, mais Jared semblait avoir ouvert lui aussi cette porte.

Bref avec un inconnu il fallait parler, pas toujours de choses très intéressantes d’ailleurs, il fallait se faire comprendre les choses d’une tout autre manière qu’avec lui, ils se connaissaient tellement bien du fait de leur job qu’ils se comprenaient sans même se parler et les échanges muets étaient bien sur les meilleurs, ceux où mêmes les mots sont superflus étaient si intenses si prenant, c’était sensationnel cette façon que Jared avait de la regarder, de la toucher sans la toucher, et elle faisait de même, elle le regardait dans les yeux puis regardait une partie du corps du jeune homme et revenait sur son regard, sans même s’en rendre compte ce petit jeu l’excitait, un peu… beaucoup ? Assez pour lui décrocher quelques sourires en tout cas, assez pour lui faire totalement oublier la problématique de sortir avec quelqu’un de l’équipe, d’autant plus son second et d’autant plus depuis qu’elle était sergent. Elle avait des responsabilités maintenant ! Oui mais elle était aussi jeune et pleine de vie, aucune raison de ne plus profiter de rien. Franchement ça n’allait pas les tuer, ils s’aimaient trop en tant que personnes et que collègues au fond pour que cela change quoi que se soit si ça n’était que du sexe, peu importait. Et si des sentiments autre que ce désir si captivant naissaient, il serait alors temps de se poser la question à ce moment là, mais pour l’instant, aucune interrogation à ce sujet à part les plans sur la comète d’Alba qui savait parfaitement que tout ça était ridicule, mais qui, en tant que fille qui se respecte, ne pouvait pas faire autrement que de s’imaginer mariée avec lui avec trois enfants et un chien. Cela la fit d’ailleurs sourire, c’était toujours la même chose, elle allait un peu vite en besogne, tout comme elle l’avait fait avec Mike, mais là ça ne prêtait pas à conséquences. Les limites des relations professionnelles et amicales qu’entretenait les deux jeunes gens était dors et déjà largement dépassé, inutile de penser au conséquence mais leur jeu de séduction les regards, les gestes et les danses étaient explicites, il n’ya avait rien à cacher aucune raison d’avoir honte de se laisser aller dans telle situation, ils avaient tout les deux envie de la même chose, mais il était certain qu’entre cet instant au bar et le déjeuner du début de semaine un fossé s’était comblé, la barrière qui délimitait ce que chacun pouvait faire avec l’autre avait fondu, voir explosé. La barrière était partie en milles morceaux jonchant le sol de ce bar, la débauche s’étaient emparée d’eux, il n’ya avait plus de retour en arrière, pas de regrets, pas de futur, pas de passé seulement l’instant présent et ils foulaient les fragments de la jolie palissade blanche qui bordait le jardin secret de chacun, pas de problème de voisinage seulement un rapprochement inévitable de deux personnes trop proches pour s’en tenir là désormais ! Non je m’emballe désolé j’écoutais Paint It Black cette chanson me rend dingue LOL.

Tout allait pour le mieux sans question vaines. Enfin en tout cas jusqu’au moment où un type, encore plus éméché que notre couple de l’année s’inséra entre eux, et c’est peu dire car l’espace était petit, mais le sans gène ne parut pas dérangé par le fait qu’il dut légèrement pousser Jared pour se mettre face à la brune et lui parler.


« Je t’observe depuis toute à l’heure, et je me suis dit que lui, c’était pas ton mec, parce que si s’était ton mec, ça ferait longtemps qu’il t’aurait embrassé. »

L’homme montra Jared placé derrière avec son pouce come s’il s’agissait d’un mécréant, chose qu’Alba n’apprécia guère, on ne traite pas son second ainsi ! De toute façon le simple fait qu’il ait forcé le passage alors que jusqu’ici elle passait une très bonne soirée l’énervait au plus haut point mais comme à son habitude elle analysait la situation avant d’agir et elle avait décidé de le virer en douceur. Elle se contenta donc pour le moment de le regarder méchamment. Il ne parut d’ailleurs pas comprendre ou en tout cas ignorer la mise en garde car il continua sur sa lancée

« Enfin je dis ça parce que tu es juste magnifique et que donc, si j’étais ton mec je t’aurais embrassé depuis longtemps… »

Il sourit, il était pas mal le type en fait, brun aux yeux bleus, plutôt mignon quoi, mais quel lourdaud, s’il était intervenu au début il aurait peut-être eut sa chance et bien que son raisonnement se tienne il arrivait comme un cheveu sur la soupe, d’autant plus que se manque total de respect vis-à-vis de Jared mettait Alba en rage. Mais pas autant que ce qui suivit, l’homme demanda à Alba ce qu’elle buvait et lui mit la main sur le bras. La jeune femme se contracta entièrement, elle sentait l’envie de lui mettre un pain dans la gueule monter très vite et si elle n’avait pas été dans un bon jour grâce à son collègue elle l’aurait fait tout de suite, mais elle tenta de se calmer après avoir jeté un coup d’œil explicite à Jared, un regard qui voulait dire marque ton territoire avant que je m’énerve et que je lui explose la tête… NOW ! Et elle ne dit qu’une chose, sur un ton extrêmement sec mais très contrôlé :

« Casse-toi. »

Elle était au bord de l’explosion et de la combustion spontanée, elle avait presque envie que Jared ne fasse rien juste pour le plaisir de se battre, mais non ça n’était pas sérieux, après ils se feraient virer du bar et puis quelque part elle avait envie que son faux amant la prenne sous son aile, la protège, même si elle n’en avait pas vraiment besoin, elle en avait envie au fond d’elle, elle sentait que la situation était en train de changer, que les choses tournaient entre elle et lui, qu’ils n’était déjà plus les mêmes qu’en entrant dans le bar et que leur relation n’était plus non plus pareille. Et elle voulait une preuve peut-être, une façon de la faire sienne au moins en lieu et place de la soirée, une façon de la retenir avec lui et de la faire s’approcher encore plus féline. Alba aimait ça, comme quoi ça n’a rien à voir avec la personnalité, elle aimait sentir que son homme était plus fort qu’elle, et ça n’était pas une mince affaire, sentir qu’il pouvait se mouiller pour elle, pour protéger son honneur et tout ce qui va avec, et d’ailleurs son honneur à lui aussi se devait d’être retrouvé.

Nous interrompons vos programmes pour vous passer ce message d’avertissement très important ¤ L’auteur de cette réponse ne c’est pas drogué, pour autant lire ce message en entier peut vous donner envie de vous prendre un putain de rail de coke, ou si vous êtes plus en mode défonce à l’ancienne un peu de quinine sur un sucre flambé à l’absinthe, c’est vous qui voyez, y’en a qui ont essayé ! Et NON je suis pas Schizo, c’est dans TA tête ¤ Nous nous excusons pour ce désagrément et reprenons la diffusion de ‘Soirée Incontrôlée ?’

Après cet incident, les deux se remirent à danser, et c’était de plus en plus sensuel, Alba bougeait de moins en moins sagement, la fameuse barrière avait vraiment disparut, les regards qu’Alba lançait à Jared ne prêtaient pas à confusion, il ne pouvait plus douter un seul instant de ce qu’elle désirait car elle était dorénavant collée à lui les mains sur lui bougeant ses hanches en rythme avec la musique et ne ratant pas une occasion de la frôler avec son corps que se soit ses jambes, son ventre ou toute autre partie, elle avait brisé les dernières limites qu’il pouvait y avoir, elle avait vu en lui qu’il était ouvert à toute proposition, elle l’avait sentit, il était prêt à franchir le pas et elle aussi. D’ailleurs la réaction de Jared ne se fit pas attendre, heureusement parce qu’Alba était au bord de la crise d’épilepsie, trop envie de lui elle n’allait tout de même pas le prendre sauvagement sur le bar ! OMG et ce qu’il fit avant de l’emmener ! Son regard en disait déjà long, mais son geste fut sans équivoque, aucun moyen de reculer désormais, ce n’est pas l’alcool qui manqua de faire tomber Alba, c’est le fait que Jared passa une main sur le bas du dos de la belle, ni trop haut ni trop bas, juste exquis cette sensation, elle fondit sur place ¤ Et voila mon gars, t’as pas l’air con now, t’as plus qu’à la ramasser à la petite cuillère (ou à la paille) ! ¤ Elle ne put s’empêcher de prendre sa respiration avec un sorte de bruit proche du hoquet, mais ça n’était pas un désordre gastrique juste de la surprise, elle ne s’y attendait pas vraiment, être rapprochée de lui de force avec tant de soudainement, et en même temps c’était teeeeellement bon, elle avait arrêté de respirer là, elle se laissait faire, elle avait serrer ses doigts autour des bras de celui qui allait bientôt devenir son amant ¤ MIAM ¤ Tu arrêtes avec tes commentaires à la con toi ! elle se laissait faire, prête à s’offrir à lui, ce qu’il venait de faire lui assurait qu’elle ne le regretterait pas, enfin à priori… Et ces deux mots ‘suis-moi’ résonnèrent à ses oreilles comme la plus parfaite des symphonies, la 7e, bien évidement, après tout cela peut-être retentiraient aux oreilles de la belle la sonate pour Piano en Do mineur, amis ça n’était pas le sujet, ne parlons pas de nostalgie, ne parlons plus de génie de la musique, parlons juste de sexe si vous voulez bien.

Elle le suivit donc sans réticence aucune, non, elle l’aurait même devancé s’il n’avait pas fait ce premier pas magistral ¤ Prenez en de la graine les enfants ! Ah non pas les enfants vous êtes trop jeunes ¤ Une plage de pub pendant que l’auteur de ce message bâillonne l’hémisphère qui se permet de faire des commentaires intempestifs sans arrêt. Silence on tourne !

Le sourire qu’il lui lança quand il aperçut la pièce interdite, fut un appel très efficace, elle sourit à son tour, enfin ça n’était pas un sourire, mais c’était tout comme, elle lui lança un simple regard et celui-ci disait très explicitement, je te suis, il disait aussi j’adore les interdits, un regard par en dessous qui mettait en valeur ces longs cils, et les ombres qu’ils faisaient sur ces yeux et ses joues. Pendant qu’il ouvrait la porte vers ce lieu de luxure prochaine, elle se tourna machinalement le cachant, faisant le guet avec un air détaché. Owiiii. La porte était restée ouverte, et quand il eut terminé, elle n’eut pas, là non plus l’occasion de se défiler, et il faut l’avouer, elle adorait ça. Mais elle n’avait aperçut qu’une toute petite partie de la pièce car Jared avait fermé la porte rapidement, et elle allait devoir lui faire confiance car elle ne savait pas ce qu’il y avait dedans. Elle ne le voyait plus que lui, la lumière verte donnait des reflets de filme d’épouvante à al scène et elle ne put contrôler cette sensation qui l’envahissait, en plus du désir, elle se surprenait à avoir peur, c’était marrant, les battements de son cœur s’accélérèrent de manière notoire cette fois-ci, jusqu’ici elle avait plus ou moins gardé le contrôle, mais là, l’espace inconnu, le risque d’être découvert et cette lumière vert, c’était flippant et terriblement bon à la fois. Tout comme ce baiser qu’ils échangèrent, le premier, il ne fut pas décevant, au contraire, Alba se laissait doucement glisser dans le désir le plus absolu.
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Jared Parker

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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyLun 23 Nov - 22:52

Il ne comprenait pas franchement ce qui les avaient tout les deux poussé l'un envers l'autre mais à dire vrai, il ne sens sentait pas totalement innocent. C'était peut être là depuis toujours mais ni l'un ni l'autre n'avait su le voir. Peut être que le comportement de Jared avait orienté celui de Alba. Peut être qu'il n'en savait rien dans le fond. La seule chose qu'il était sur c'est que la tournure que prenait doucement la soirée devenait de plus en plus explicite, d'une façon qu'il ne refusait pas, qu'il encourageait même. Ils se connaissaient trop bien pour que naissent entre eux un quelconque malaise. Enfin, il ignorait la manière dont Alba voyait les choses mais il était persuadé qu'ils étaient tous deux sur la même longueur d'ondes. Cela n'avait rien de professionnel. Personne ne causait travail. C'était le genre de sujet qui tirait vers le bas. Et il n'en avait pas franchement envie. Ils auraient pu bien évidemment mais ils n'étaient pas vraiment là pour ça. Pour parler de travail, il y avait le travail et s'il avait besoin de s'entretenir avec qu'elle pour des raisons purement pro' alors c'est durant leurs créneaux horaires qu'il le ferait. Mais jamais au dehors. Les rencontres au Chik'N Deli étaient tout autre chose. Là, ils y avaient plus de monde connu donc forcément plus de collègue, la conversation se fait naturellement et sans problème. Ce soir, ils avaient choisi un bar éloigné de la ville et qui plus est peu fréquenté par les membres du SRU. Un bar où ne règne qu'inconnu et tranquillité. Oui, il se sentait étrangement apaiser depuis qu'il l'a croisé. Pas d'idées noires ni de réminiscences. Il ne pouvait pas rêvé mieux. Alba entrait dans son jeu sans opposer la moindre résistance. C'était si agréable d'agir sans penser au lendemain. Vivre uniquement pour vivre et rien que ça. Parce que oui, il s'était jusqu'à présent détruit lui-même l'existence et cela sans sans rendre compte. Passant par autant d'occasion de se relever par le seul but que le bien être que nous procure cet enfermement est bien trop puissant. On se laisse dériver par nos besoins, dépendant en corps et en âme dans dans ce qu'il y a de plus provisoires, abstraits sans vraiment de garanti. Il avait sentit la fin de l'échéance arrivé avec rapidité. La réalité s'était présenté à lui avec brutalité et il n'avait pas réussit à s'en détourner. Cette fois, ça lui avait été impossible. Les causes qu'il y mettait derrière avant surement une influence avec la nouvelle psychologue. Le changement était apparu à cette période alors il n'avait pas besoin de changer bien loin. Peut être changeait-il indirectement pour elle. Mais il continuait de penser qu'il n'y avait pas que ça. Il avait saisit l'opportunité de voir les choses en face telles qu'elles soient et non telles que lui voudrait qu'elles soient. Le choc avait été dure, il attendait sagement les retombées qui se faisaient attendre. Alors plutôt que de se satisfaire d'une affirmation active qu'il parvenait à adhérer, il préférait rompre les interdits en compagnie de son supérieur. Curieuse vision des choses dit de la sorte, mais autant dire les choses comme elles sont. Bien qu'il ne s'adressait pas à son boss en cette soirée, ils ne pouvaient imputer tous les souvenirs qu'ils avaient en commun dans le seul but de repartir du début. La soirée était bien plus intéressante de cette façon là. Savoir qu'il la connaissait aussi bien qu'elle le connaissait. S'éviter autant de dérapages que possible qu'il avait au quotidien l'habitude de faire. Profiter pleinement de ce qu'elle était réellement en dehors du taff et la voir différemment de façon moins innocente, plus affirmée. Il était enfin libre de penser ce qu'il voulait à son égard. Pouvoir ouvertement lui faire comprendre qu'elle était plus que sexy et que ça devrait en être interdit. Elle lui apparaissait comme jamais elle ne lui apparu et le cadre en était splendide.
Ils se retrouvaient victime de la première règle qui les unissait. Ne jamais entretenir une quelconque relation allant au delà de la simple amitié avec un collègue proche. Pourtant la proximité entre eux, elle était bien là. Et il semblait s'y être confronté sans trop de mal jusqu'à maintenant. Pourquoi dans de telles conditions et pourquoi avec elle ? La réponse à la deuxième interrogation il la connaissait. Il avait toujours trouver en Alba une attirance particulière qu'il essayait de refouler. En même temps, ce n'était pas difficile à comprendre. Croiser son regard, et on en reparle. Quant à sa première interrogation, il lui semblait évident que le contexte jouait énormément en leur faveur. L'état d'esprit dans lequel il se trouvait en cette période devait surement s'ajouter au tableau. Mais peu importait dans le fond, le plus important c'était qu'il ne voyait pas vraiment la chose négativement alors qu'il s'y été jusque là opposé catégoriquement. Comme la vie change parfois. Comment être sur de soi après de telles circonstances. À croire qu'il n'avait pas assez longuement réfléchi à la question ou peut être n'y avait pas réfléchi du tout se sentait trop peu concerné. Il y avait des questions qui naissaient en vous comme autant d'évidences et d'autres qui ne se présentent pas ou alors que vous refusez qu'elles se présente. Jared était certainement dans ce cas de figure. Pourquoi aller s'emmerder avec des choses qui ne nous touche pas particulièrement. Et pourtant, au travail, il faisait ça sans cesse sinon il ne serait pas aussi bon qu'il l'est. Mais dans sa vie personnelle, il y avait comme un blocage. Il était le seul maitre de ces tolérances et peut être était-il trop dur envers lui-même ou alors pas assez tout dépend de la façon dont on voit les choses. La seule chose qu'il savait c'est qu'il y avait bien trop de variables et qu'il était impossible de les contrôler en même temps. Simple fait en soi auquel il avait mis, cependant, énormément de temps à assimiler et à intégrer.

Il ne cherchait même plus à se justifier pour lui-même. Pourquoi toutes nos actes devraient avoir un sens après tout uniquement parce que jusque là elles semblaient en avoir un ? Ce qui lui avait toujours paru essentiel pour diriger sa vie ne représentaient n'avaient plus aucune valeur à présent. Il commençait à accepter le fait qu'il lui était encore possible d'échouer. Oui, il avait merdé. Ce jour-là, il avait merdé par son absence et ce n'avait rien à voir avec un concours de circonstances. La pensée lui était intolérable mais il tenta de l'encaisser au mieux à mesure qui rempilait avec un autre verre. Il s'était enfermé dans ce sentiment puissant d'invulnérabilité et on l'avait atteint de plein fouet. Il ne lui restait plus désormais qu'une peur inconditionnée de pouvoir à nouveau revivre ça avec autant d'intensité. La blessure n'avait laissé que de diffuses marques qui l'avait plus au moins affecté à des degrés différents. Cette crainte de risquer à revivre un rappel à l'ordre pareil à celui qu'il avait vécu par le passé. Non, il ne se sentait pas de taille à affronter ça à nouveau, et au plus profond de son âme ça le terrorisait affreusement. Alors il tentait d'atténuer cette frayeur par un excès de précaution et de vigilance et par dessus tout une modération sans égal envers le potentiel qu'offrait en pâture la vie. Il s'interdisait de vivre la vie pleinement de peur d'avoir à en souffrir par la suite. Alors il ne pouvait qu'être en opposition avec les pensées de la belle qui elle, vivait toujours tout pour le meilleur et même pour le pire du moment que c'était à fond.
Leurs visions du monde respectives ne pouvaient que s'opposer. Mais dans l'opposition se subordonne un effet attractif que l'on ignore bien souvent. Comme si Jared avait besoin de sentir que chez Alba tout parvenait à être si différent de lui et par là ressentir à travers elle ce à quoi il ne pouvait par lui-même accéder. Il avait lui aussi ses pensées inavouées qu'il ne lui confirait surement jamais et il était conscient qu'il en était de même avec elle. Alors la soirée avait de quoi être particulière. Il s'ouvrait à l'inconnu mais pas à n'importe quel inconnu et pas non plus avec n'importe qui. Bien qu'au travail, il n'y est pas vraiment de problèmes entre eux, il ne faisait pas pour autant parti des personnes avec qui Alba avait l'habitude de « s'amuser ». Action – réaction ! Cause – effet comme on dirait. Il avait toujours eu conscience de ce effet là. Ce n'était pas pour autant qu'il irait en toucher de mot parce qu'il était sur qu'elle ne saurait pas vraiment de quoi il parlait et risquerait même de le rendre comme un dingue. Il y avait peut être une part d'ombre qu'il ne laissait voir à son entourage les contentant que d'une simple pénombre. Pas vraiment ce qu'il y a de plus relatif. Et il ne savait pas vraiment pourquoi c'était ainsi avec elle principalement. Mais c'était ainsi, point barre. Il ne faisait pas semblant de ressentir toutes ces choses, il les ressentait tout connement sans faux semblant.
Et ce soir, c'était elle qu'il avait trouvé. La source même de toutes ces contradictions. Ja, contradictions. Et il l'appréciait intensément pour cette raison. Il laissait tomber peu à peu les barrières qui l'empêchait d'avancer, normal de pas mal de choses remontent à la surface. Et chaque barrière qu'il laisser s'effondre empiéter un peu plus sur son terrain à elle et inversement. Comme si la porte s'ouvrait volontairement des deux côtés. Il se rapprochait en douceur d'elle et elle se rapprochait délicatement de lui. Il n'y avait pas plus de gêne derrière tout ça. Certaines parties de leur corps commençaient à être en contact. Pas plus de problème. Leurs regards s'attiraient l'un vers l'autre laissant sous entendre des pensées plus qu'agréable et il n'y avait là aussi pas de soucis majeur en vue. Il lui souriait par instant et elle laissait apparaitre ce merveilleux sourire qu'il ne se lassait pas de contempler. Toujours RAS. Et puis, quelque chose vint rompre cet intense échange non verbal. Un homme s'intercala entre Jared et Alba s'adressant directement à la jeune femme alors que tout dans son attitude tentait de l'évincer. Alors là, il ne se rendait pas compte de ce qu'il venait de faire. Alors que tout se déroulait à merveille sans accroche ni à-coups, il avait fallu qu'un abruti viennent les déranger. Comme quoi, certain le savoir vivre, il connaisse pas. Et ça avait tendance à mettre énerver fortement Jared. Il y avait de quoi, de toutes façons. Il trouverait tous les prétextes inimaginables pour faire passer son comportement comme de l'admissible total. On ne pouvait pas tout tolérer dans une vie et par manque de chance pour l'intrus, son action appartenait pas à la catégorie des actions qu'il acceptait sans broncher. Tentant de se maitriser de peur de lui foutre la raclée de sa vie et de lui infliger l'humiliation de sa vie, et de prime de rapper la soirée qu'ils étaient en train de vivre, il tentait de respirer profondément mais surement moins bruyamment que ce qu'il aurait voulu. Alors qu'il entamait son monologue le désignant lâchement du doigt sans décrocher une seule fois son regard de celui de la jeune femme, Jared leva les yeux au ciel d'exaspération alors qu'il sentait qu'Alba bouillonnait autant que lui. S'il n'était pas aussi énervé, il aurait pu trouver ça drôle. Et encore …. surement pas ! La sidération gagnait un cran de plus à chaque mot de plus que l'autre prononçait. Et il continuait …. sa patience atteignait son summum d'admissibilité. Il se prenait pour qui celui-là ! Il avait de plus en plus le poing qui le démangeait, se contractant à chaque syllabe entendu. Elle lui lança un regard des plus nets. Ce qui, la connaissant, n'avait pas besoin de plus d'explications.
Alors qu'elle répondit à l'homme par un « Casse toi » explicite mais qui ne semblait pas l'avoir atteint plus que ça, Jared intervint. De un il lui salopait la soirée et de deux ben, il avait horreur qu'on touche à ces affaires. Que ce soit pour une soirée ou pour une vie. Il savait l'effet que Alba faisait sur les hommes, il en était une victime, mais ce n'était pas une raison valable à Jared pour que tous pour les mecs de ce bar se la ramène. C'était peut être un semblant de jalousie refoulé. Après tout, il n'y avait pas de mal à se l'accorder sienne pour une soirée. Il ne l'avait jamais nié. Et puis, il avait horreur de se faire emmerder. Il attrapa l'intrus violemment par l'épaule droite pour que ce dernier lui fasse face et lui dit sèchement sans le relâcher.

-Eh, mec, tu bosse pour jtevoletavie.com ou quoi. Tu te crois où, là. Va cuver ta bière plus loin,
puis il ajouta haussant la voix, Ha ouais et tant que tu y est, garde bien en tête le souvenir que tu as d'elle en cet instant parce que c'est le seul que tu auras et il bouscula l'homme pour le sortir de la place qui n'avait jamais été la sienne.

*« Connard »* Pensa t-il pour lui-même. Comme s'il avait la moindre chance de faire le poids avec Alba bien qu'il ne connaissait pas vraiment les gouts en matière d'hommes de la belle. Cet excès de violence ne correspondait pas vraiment au caractère posé et calme qu'on lui attitrait mais trop c'était trop. Ça faisait un moment qu'il n'avait pas eu à défendre sa position face à un autre homme. Et ça lui manquait terriblement. Il semblait se retrouver petit à petit. Il y avait des façons d'aborder les femmes. Soit ce rival, si on pouvait parler ainsi, avait eu tout faux, soit il n'avait pas été assez rapide. Ce n'était pas de sa faute si les conditions ne lui étaient pas favorable ! Jared riait intérieurement. Il n'était pas du genre à prendre en pitié les personnes mais là il ne pouvait se contenir d'assoir sa supériorité. Il y avait des plaisirs comme ça. Parfois, il y a un retour des choses pas facilement encaissable, d'autres fois pas. L'homme en question s'éloigna sans plus de fracas. Il aurait surement répliqué si Jared lui aurait mis son poing dans en pleine face mais, au contraire, il n'avait fait qu'énoncer tout haut une vérité dissimulée par qui ? La question ne se posait pas tellement la réponse était évidente. Jared ne pu retenir un autre vrai sourire en coin.

Puis après cette interruption, Alba et Jared se rapprochèrent à nouveau l'un de l'autre. Elle effectuait des mouvements de moins en moins rangées et il adorait ça. Il la regardait par instant passant sa langue sur ces dents retenant une fois encore ce désir puissant qui s'emparait un peu plus de lui à chaque instant. Le regard si empreint de signification qu'elle lui lança avec charme et sensualité était bien trop que ce qu'il pouvait enduré. Le moment était venu de faire le premier pas. De toute façon, il lui aurait été impossible d'attendre une seconde de plus. Alors qu'il l'entraina en direction, il avait été décidé que rien ne pourrai lui gâcher sa soirée. Et c'est avec un regard bien dirigé qu'il la saisit par la taille, une taille si fine, pour l'entrainer avec lui. Il croisa le regard de l'emmerdeur assis à une table ,une bière à la main et autant de cadavres de bouteille posé dessus qui les regardait s'éloigner. Il devait l'avoir amer, mais c'était ça qui était bon. Il n'y avait plus de place pour le doute entre eux désormais. Alors qu'elle faisait le guet pendant qu'il ouvrait la porte, il lisait facilement l'excitation qui prenait le pas sur elle, la posséder toute entière et il n'y avait pas de plus exquis spectacle. Il la fit alors entrer dans cette salle qui servait surement de réserve dans le noir le plus total du moins au premier abord. Une fois la vue adaptée à l'obscurité, on parvenait à percevoir de plus en plus de détails mais les seuls qui comptait était la coloration que prenait ces yeux dans cette lumière verte et son corps qui se devinait facilement sous ses vêtements. Il laissa s'égarer sa main sous son haut alors qu'ils échangeaient leurs premier baiser. Un qu'il n'était pas prêt d'oublier comme aucun autres qui suivront. La seule crainte qui pouvait encore l'atteindre été qu'il n'était pas vraiment sur de ne pas y prendre goût. Mais pour ça, il verrait plus tard bien que ce soit bien parti pour en appuyer ce pressentiment.

Il ne se privait plus de toucher son corps. Ici, c'était permis. Bien qu'ils pourraient être surpris. Mais là il aviserait en conséquence. Pour l'instant, il ne voulait que profiter à fond de cette proximité. Si ça ne devait durer qu'une nuit, si elle ne pourrait être sienne que durant cette soirée alors il comptait faire de cette soirée une réussite pour qu'aucun regrets ne puisse s'y installer par la suite. Il caressait son ventre et son dos descendant le long du bas du dos d'Alba glissant sur ces fessiers puis sur sa cuisse pour soulever sa jambe qu'il ramena à lui pour mieux la sentir contre lui. Sa respiration s'accélérait considérablement. Il n'avait jamais pensé qu'elle telle chose pourrait se produire entre eux. Ils n'avaient absolument rien provoqué. Tout c'était joué en cette soirée. Ils étaient parvenus à se voir différemment que dans ce contexte professionnel et même s'il connaissait le potentiel de la jeune femme , être confronté à ces atouts était encore mieux. Pouvoir être l'homme pour qui elle n'avait que d'yeux en ce moment était un somptueux privilège. Un privilège qu'il pensait ne jamais pouvoir droit. Que ça ne lui était pas réservé. À travers elle, il se donnait accès à encore plus d'action qu'il ne le pensait. Il pouvait se montrer comme il le voulait sans prendre en compte ces actions passées. Aucune marque de son passé ne venait déranger cet instant de pur plaisir. Il se refusait pour une fois de penser à autre chose qu'à elle et à son corps. Il descendit sa tête le long de sa nuque s'arrêtant de respirer par instant tellement le moment était bon. Puis il remonta le long de son cou mordillant le lobe de son oreille. Puis il fit glisser ses mains le long de son dos soulevant son débardeur pour l'enlever avec douceur. Revenant par la suite au contact de ces lèvres pulpeuses si envoutante. Sa bouche si sensuelle faisait chavirer n'importe quel homme. Quant à son regard, il y avait quelque chose de si mystérieux et envoutant auquel il lui impossible de résister. Elle représentait tout ce qu'il y avait de plus sexy et de plus attirant. Symbolique de tous les fantasmes masculins à ceux qui aurait la chance de la croiser une fois dans leurs vies. Tout en elle insufflait le désir sexuel. Il n'en était pas resté indifférent. La voir ainsi ce soir si différente de son habitude bien qu'au naturel elle détonnait déjà, avait été le moteur de la situation. Conserver un rapport purement professionnel aurait été des plus difficiles en cette soirée.
Il fit glisser ces mains sur elle avec lenteur alors qu'il l'embrassait encore puis lorsqu'il arriva juste sous ces fesses la souleva sans difficulté. Leur mouvements contre la porte risquaient d'élever les soupçons alors il la porta jusqu'à la table qu'il avait repéré en retrait de l'entrée quand il avait ouvert la pièce. Ils poussèrent dans le mouvement le carton vide qui s'y trouvait puis il l'assit sur la table. Il retira sa veste et son t-Shirt qu'il jeta au sol puis revint vers elle, la ramenant à lui pour s'empresser du contact de sa peau. Il passa ces mains sur son visage puis dans ces cheveux alors qu'il l'embrassait avec fougue. La seule lumière qui filtrait à l'intérieur était celle de l'extérieur peut être celle de l'éclairage public mais il n'allait pas aller vérifié peu importait. Les reflets qu'elle donnait sur le corps d'Alba était divin. Un mélange de blanc orangé se jouait sur son corps avec perfection. Il ne pensait en cet instant à rien d'autre qu'à l'expression du désir qu'il ressentait pour elle. Pas plus aux conséquences ni au monde extérieur qui continuait de tourner sans eux.
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Alba Miller
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyMer 2 Déc - 0:30

Quand Jared attrapa l’idiot du village par l’épaule, Alba se dit qu’il allait lui mettre son poing dans la figure, mais non, il ne fit que parler, cependant, ses paroles sortaient de sa bouche avec autant de violence que si cela avait été des couteaux. Jared faisait à l’instant preuve d’une autorité surprenant, si Alba n’avait pas été Alba elle aurait presque eut peur, mais elle n’était pas effrayé, plutôt fière que Jared sorte de ses gonds, à sa manière c’était le cas, il allait bien au delà de ce qu’il aurait fait en tant normal. Sa dernière phrase la rendit encore plus fière, plutôt étrange comme façon de lui dire qu’elle était belle, mais en tout cas c’est comme ça qu’elle l’avait ressentit, avait-elle tort ? En tout cas elle souriait intérieurement et intérieurement, car sur son visage on pouvait lire les traites de la colère, elle avait vraiment faillir sortir de ses gonds, et ça n’aurait pas été comme avec Jared, autrement plus violent, physiquement, et le mec n’était pas sensé savoir qu’elle était plus forte que lui, il aurait peut-être essayé de répliquera, à moins qu’elle ne lui en ait pas laissé l’occasion, en tout cas, il aurait prit cher, car il l’avait mise hors d’elle. Mis KO par les paroles tranchantes du sexy membre du SRU, l’homme retourna à sa place sans demander son reste. Pendant quelques secondes, tout le bar les regardait, ils avaient sentis qu’on n’était pas passé loin du massacre ? Juste des charognards qui attendaient qu’il se passe quelque chose, où peut-être eux aussi advient été choqués par la façon dont un débile avait prit la place du beau gosse de la soirée, qui sait ? Mais très vite chacun revint à ses occupations, pas envie de se frotter à mon second hein les gras ! Mieux vaut baisser les yeux et discuter entre vous, interdit de me regarder en face, de biais à la limite un peu, si vous êtes courageux !
Après que Jared ait évincé le relou de service, Alba mit quelques minutes à retrouver son calme et à reprendre les activités là où ils avaient été interrompus. Elle était tellement énervé, l’attitude de cet homme, son mépris pour Jared, cela lui donnait envie de vomir. Quand au fait qu’il l’ait touché ! C’était pire que tout si elle avait eut de la javel elle se serait lavé le bras avec, elle avait encore l’impression que la paluche du ringard était sur sa peau blanche et douce. Elle baissa donc les yeux et respira profondément quelques instants. Elle ne put s’empêcher de se dire qu’elle aurait voulut lui montrer que toutes les jolies filles ne sont pas des gourdes, lui montrer que certaines en l’occurrence elle savaient se battre et que les toucher étaient juste exclu, ainsi que le fait de leur parler et d’interrompre une conversation ou la magie des regards qui se croisent, d’un échange sensuel sans paroles et sans gestes, tout passait par les yeux et s’était enivrant, mais il avait tout gâché, cet imbécile, cet énergumène imbibé d’alcool, il fallait l’être pour venir faire chier un aussi beau couple que celui formé par les deux collègues du SRU. Elle lui aurait mit son poing dans la gueule avec grand plaisir, mais Jared avait réagit comme il fallait, le but n’était pas de provoquer une baston générale, pas même de laisser un mec sur le carreau comme ça, pas ici et pas maintenant, la discrétion était de rigueur pour pouvoir profiter l’un de l’autre encore et encore, longtemps, toute la nuit.
Hors de question qu’un débile vienne gâcher cette soirée, elle était près du but, pas que ce but ait été clairement défini auparavant, mais elle s’était laissé glissé vers cet idée à mesure que lui se débridait, chaque minute un peu plus, il l’avait laissé entrer, elle n’allait pas partir et refermer la porte à jamais, c’était maintenant ou jamais et elle le savait, que se soit pour une nuit ou plus. Elle n’aurait jamais Jared au plus fort de son sex-appeal que ce soir même. Alors elle balaya cette mauvaise expérience en un soupir et retourna à la conversation oculaire avec Jared, elle se rapprocha de lui, plus personne n’aurait la place de venir s’immiscer entre eux.

Elle avait remarqué ça, il passait sa langue sur le tranchant de ces incisives, et elle faisait pareil, donc elle savait parfaitement ce que cela voulait dire. Il avait en tête la même chose qu’elle, peut-être pas tout à fait, elle ne pensait plus qu’à lui, l’homme qui avait fait irruption quelques instants auparavant n’existait plus, il avait disparut de l’esprit de la belle comme pare enchantement, probablement parce que les yeux de Jared étaient comme deux bijoux, des océans sans fond où elle aimait se perdre et qui lui faisait tout oublier. Elle oubliait le temps qui passe, elle oubliait le passé et le futur, elle oubliait le temps et l’espace, elle oubliait que la terre tourne et que l’univers s’étend, tout, absolument tout. Elle ne savait plus que lui, elle et leur bulle privée où ils se disaient à quel point ils avaient envie l’un de l’autre sans un mot.
Les barrières étaient tombées, plus rien ne l’es empêchaient de se laisser emporter par cet appétit insensé qui les avait prit petit à petit, il les avait envahit au cours de la soirée, à pas de loup, sans se faire voir, et il était maintenant beaucoup trop fort pour y résister. Alba n’était pas partie dans cet optique, elle n’avait pas engagé la discussion avec Jared pour ça, mais plus elle le voyait en cette soirée, libre, beau, plus l’idée qu’il lui plaisait avait germé dans son esprit, oh elle le savait avant, qu’il était beau et qu’il aurait pu lui plaire, dans un autre contexte elle ne se serait pas privé, mais au SRU c’était compliqué, espérons qu’après cette soirée rien ne poserait problème, elle ne savait même pas ce qu’il en serait pour elle, elle savait qu’elle pouvait coucher avec quelqu’un sans l’aimer profondément et en restant ami ensuite, elle n savait en revanche pas comme réagirait Jared, et autre inconnue dans l’équation, elle ne savait pas ce qu’elle voudrait ensuite, ça n’était pas si simple, il y avait Mike encore quelque part dans son cœur, il ne voulait pas partir, et puis pas certain qu’elle prendrait la place dans le cœur de Jared, ni qu’il ait ce qu’il fallait pour prendre celle du sniper. Oh et puis merde, il serait temps d’y penser, demain, ou après demain, en tout cas pas maintenant, il était déjà trop tard pour faire marche arrière, et encore plus depuis une seconde, Jard venait de la prendre par la taille. Saisie par un frisson de désir, elle ne remarqua même pas l’imbécile heureux évincé par Jared un peu plus tôt, il ne vit donc pas son regard dégouté et plus très net qui les regardaient sortir du bar, elle n’entendit pas non plus un de ses amis avec qui il faisait la fête, gâchée pour lui, lui dire qu’il ne jouait pas dans la même catégorie que ces deux là et qu’il n’avait aucune chance. Mais si elle avait su, elle aurait surement bien rigolé. Oh il n’était pas moche, non malgré un taux d’alcoolémie relativement élevé, il avait son charme, mais Jared et Alba était au dessus de la mêlé, presque pas humains, des demi dieux dans le tourbillon de la sensualité.

Quand il l’arrêta devant la porte de la réserve, un gros privé en lettres capitales rouges sur la porte, elle fut surprise, agréablement surprise par cette initiative, un lieu comme celui là, ils pouvaient se faire prendre ! C’était encore plus excitant ! Elle trépignait, elle ne savait pas qu’il le voyait, mais effectivement elle était très excitée, espérons juste qu’il l’était tout autant, elle souriait, le jeu en valait la chandelle, quelque soit les soucis du lendemain, cette soirée allait être mémorable ! Il faisait tellement sombre qu’elle ferma les yeux un instant pour s’habituer plus vite à l’obscurité, et pour le plaisir de se laisser guider par le jeune homme. Quand elle les ouvrit à nouveau, elle découvrit la magie de la lumière et de la pièce vide et pourtant si proche du monde, la pénombre faisait ressortir les traits fins de Jared, les ombres se dessinaient sur ses lèvres, et ses pommettes étaient en pleine lumière, ses yeux étais tintés du vert de la sortie de secours, mais gardaient cette transparence si envoutante, comme en noir et blanc, les couleurs s’estompaient mais la douceur de sa peau ressortait, son visage parfait n’en était que plus beau, ses muscles se dessinaient sous son t-shirt. Elle le laissa passer la main sous son t-shirt, et remonta les doigts doucement le long de son bras jusqu’à son cou, c’est ce moment là qu’il choisit pour l’embrasser et elle se laissa emporter par se baiser, la tête lui tournait, c’était si intense, il avait passé une main derrière sa nuque, elle avait posé ses mains sur ses joues, et il prit sa bouche comme s’il avait faim, et elle aussi à ce prix là elle avait faim. Leurs langues se caressaient, leurs lèvres s’ouvraient et se refermaient sur le même rythme, sa respiration s’accélérait, elle avait les yeux fermés, et en elle, la fièvre montait, son dos était parcourut de frissons et se contractait par endroit. Leurs lèvres se séparèrent et Alba resta ainsi, la bouche entrouverte, offerte, elle ne put s’empêcher de sortir sa langue et de la passer entre ses dents et sur ses lèvres, ils reprirent leur souffle, les yeux dans les yeux. Elle en voulait encore, sa bouche, sa langue, elle ne pouvait pas attendre, se fut elle qui prit l’initiative suivante, elle approcha de nouveau sa bouche de la sienne, soufflant par le nez, elle toucha doucement sa bouche avec ses lèvres, puis se fut au tour de sa langue de se frayer un chemin jusqu’à lui, puis jusqu’à sa langue, puis prise par un désir irrépressible, elle ouvrit la bouche et colla ses lèvres à celles de Jared, allant chercher sa langue dans sa bouche jouant avec, la caressant, ce baiser comme le précédent, était sensationnel, exquis, et près de la faire défaillir, mais jusqu’ici elle tenait bon elle avait juste de plus en plus envie de lui.
Elle le sentait, son corps collé au sien, son souffle, sa respiration qui se faisait plus profonde, la sienne aussi, le mouvement soulevait sa poitrine. Elle était une panthère, totalement féline, elle glissait sur le corps de Jared comme seuls les fauves savent le faire, en cet instant il lui appartenait autant qu’elle était à lui et elle en ronronnait intérieurement, plus que ça, elle ondulait, le frôlait, des ses mains et de tout son corps, elle se laissait faire en apparence, mais elle avait ces regain de fermeté, elle serrait parfois un bras, elle contractait ses doigts sur son torse. Elle leva la jambe avec plaisir, alors qu’il la plaquait plus fort contre la porte, elle enroula sa jambe autour de lui en continuant de le toucher ici et là, de le caresser, de l’embrasser un peu partout. Ils étaient encore plus proches, et elle pouvait sentir sous son jean se soulever le plus palpable des reflets de la convoitise, cela l’excitait encore plus, elle ce colla à ce sentiment, elle bougea les hanches pour que jamais il ne retombé, non, il s’agissait maintenant de l’énerver un peu plus encore.

Le souffle du jeune homme vint chatouiller le cou de la femme qui était entre ces mains, comme au meilleur endroit du monde, confortable, elle ne voulait pas se défaire de cette étreinte, et de toute façon elle n’aurait pas pu. Sentir ces bras autour d’elle, ses mains courir sur sa peau, elle appréciait l’instant, elle appréciait la sensualité dont il faisait preuve et la douceur mêlée de fermeté, c’était si bon de se sentira sienne. Elle en perdit son t-shirt, sans rechigner, au contraire, elle fit sauter l’attache de son soutien gorge pour l’encourager à aller encore plus loin, elle le regardait avec envie, sa bouche si parfaite, si envoutante, ses traits fins et masculins à la fois, ces yeux si mystérieux, puis en descendant doucement, son cou, elle le caressa doucement avec ces lèvres tout en l’embrassant, elle découvrit ses dents et le mordit tendrement juste dans le creux de l’épaule. Les mains du jeune homme commencèrent à descendre le long de son dos, un étrange bruit sortit de sa bouche, un « wouh », désir mêlé de surprise, lorsqu’il la souleva, en un instant elle se retrouva assise sur la table, elle passa ainsi sa deuxième jambe autour de ses fesses, il enleva sa veste et son t-shirt, elle allait le faire mais il l’avait précédé, Alba commença à s’attaquer à sa braguette faisant sauter les boutons de son jean un à un sans perdre de vue son regard. Elle souriait en coin. Elle l’attrapa par la ceinture, et le recolla violement à elle, pourquoi se presser, l’instant était tellement bon et excitant, pourquoi se déshabiller si vite ? Ils se mangeaient littéralement, chacun de leur baiser faisaient monter en eux le désir, elle le sentait en elle, elle avait tellement envie, elle ne résisterait plus très longtemps. Sa chair tout entière le réclamait. Elle sentait des spasmes de passion remonter de son sexe jusqu’à sa nuque, comme s’il l’avait dors et déjà prise. Elle soufflait pour éviter de gémir, ses doigts se contractaient sur les bras de Jared.
Elle avait la bouche entrouverte, et il lui arrivait de l’ouvrir un peu plus laissant échapper des soupirs plaisirs. Se passait la langue sur les dents avec dans les yeux un désir intense, comme si on lui avait refusé ça trop longtemps, comme si elle l’attendait depuis des années, elle ne l’attendait que depuis quelques heures, et c’était tellement fort, excitant, surtout ici. Elle ne se serait pas imaginé que Jared pouvait faire ça ainsi, ici, comme ça, sans réfléchir sans se prendre la tête, sans négocier, sans avenir. Il était finalement plein de ressource et un peu fou aussi, et ça lui plaisait énormément de le voir comme ça, elle appréciait d’autant plus qu’il se lâche pour elle, il était tellement séduisant, sexy et mâle en cet instant. Ca n’était pas que l’alcool, évidement l’alcool aidait à ne pas se poser de questions sur le lendemain, mais il y avait plus, l’envie était trop forte, c’était plus qu’un caprice, c’était ne faire qu’un avec lui, car il était temps de s’oublier, d’oublier tout le reste pour n’être qu’une femme à part entière. Elle se mordit la lèvre inférieure en le regardant doit dans les yeux, s’il fallait une traduction, à mon avis non, mais on ne sait jamais, cela voulait dire, fais de moi ce que tu veux…
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyJeu 17 Déc - 15:25

Elle donnait enfin un visage à La tentation. Elle portait le même visage, les mêmes traits si parfaits qui se définissaient avec finesse, et la même sensualité qui se lisait sur sa bouche si pulpeuse. Alba possédait tout ces attraits si prisées qu'elle invoquait dans le désir qu'il ressentait. C'était assez étrange de savoir qu'il y aurait pu avoir proie à un fantasme certain auquel il aurait pu nourrir un espoir perdu qui prenait vie sans que l'on est vraiment mis au point tel ou tel script autre que ceux de l'inconscient pour qu'il se réalise. Il avait parfaitement conscience que n'importe quel autre homme aurait donné n'importe quoi pour avoir ne serait ce que une infime partie de ce qu'il avait lui. Et il ne savait toujours pas comment il était arrivé à jusque là à ne pas avoir des pensées aussi similaires. Parce qu'à cet instant, l'impossible devenait possible. Il n'y avait pas d'inévitable à moins qu'il ne l'ai pas vu auparavant. Peut être que tout cela devait arriver auprès tout. Mais il continuerait de penser que le destin n'est rien d'autre qu'une invention pour s'accommoder des choses qui nous dérange. Jamais il n'y avait cru. Certes, on peut prendre plus ou moins une orientation fondée à partir ce que qui fait ce qu'on est mais Jared ne croyait pas vraiment à ce chemin tout tracé devant soi. C'était une pensée bien trop déprimante pour un homme comme lui. Jamais il n'admettrait que les choses se produisent dans un tel ordre. Jamais il ne sera passer la mort de sa femme sur un évènement couru d'avance. Imaginer alors qu'en serait notre vie si on en commençait déjà la fin. Merci la fatalité ! Non, il n'y croyait pas, il ne pouvait y croire. Mais la seule chose qui lui trottait à cet instant dans la tête, était de savoir comment il était arrivé aussi longtemps à se réfréner vis à vis d'elle. Était-il mal à ce point si mal ? Il n'avait jusqu'à là pas vraiment eu conscience de l'état si négatif dans lequel il avait baigné depuis ces deux dernières années, mais ces deux dernières semaines l'avaient carrément réveillé. Et encore le mot était faible ! Elles l'avaient carrément ébranlé. Laissant ce trouble en fond que l'on ne reconnait plus, sur lequel nous ne parvenons pas à mettre un mot tellement il nous est inconnu. Alors que ça fait si longtemps que l'on cohabite avec. Parfaitement incohérent, hein ? Accordé. Et pourtant, il ne sent s'en sentait pas plus avancé. Mais dans le fond, ce mot là, il ne connaissait certainement, le prononcer ou alors simplement l'énoncer, n'était que trop difficile. Comme un point de chute. Le seul point faible que l'on trouve encore bien trop apparent et que l'on camoufle par autant de déguisement, de masques, de faux semblant encore et encore pour qu'il prenait une couleur plus tolérable à nos yeux. Parce que parfois la seule thérapie est d'accepter la vie telle qu'elle est vraiment. Et y était-il vraiment préparé ? En effleurait-il juste l'idée ? Pas vraiment sur.
Alors on se met à changer sans vraiment sans rendre compte, sans savoir pourquoi s'opère ces changements, mais ils ont bien mieux. Alors on s'en accommode. Ils ne seront toujours que plus facile à accepter que la vraie raison qu'ils cachent. Oui, il avait changé. Et il ne vivait désormais que de changement. Certains se faisaient brutaux, d'autres transitionnels. Le plus important restant de savoir dans quel sens il se passaient. Et ça, lui seul en avait la réponse. Tout à une explication rationnelle, certaines sont justes plus difficile à atteindre, c'est tout. Et jamais Jared ne s'était accablé sur ces problèmes. C'était peut être ça sont plus gros défauts. La parole, l'échange de mots. Il ne s'étalait jamais sur sa vie privée. Philosophait souvent plus que nécessaire, bien qu'il en dise parfois bien plus que ce qu'il devrait dans une prolongement exigüe de sa pensée. Mais jamais sans retenu. Ou alors toujours avec subtilité. Par des indices difficilement déchiffrables, des accès impénétrables. Parce qu'il savait que personne ne s'y aventurerait. Soit par respect pour celui qu'il a été, ou alors uniquement parce que les secrets n'ont rien de bien en soi et ne font qu'effrayer un peu plus celui qui serait en même de comprendre. Et avec la Selene, la tâche n'était pas simple. Il devait sans cesse agir avec précaution pour que jamais elle ne découvre ce qu'il renfermait. Parce qu'il pensait que tout cela finirait par passer un bon jours. Alors qu'avec Alba, c'était autre chose. Il parvenait à lui créer un chemin sans embuches, à l'écart de toute cette obscurité; et c'était pour lui bien plus agréable. Il ne lui avait jamais demandé son avis sur ce qu'elle pensait de lui. Ce n'était pas vraiment des choses qui se demandait de but en blanc. Bien trop d'influence. Mais il était sur qu'elle avait son avis à elle qui devait surement se rapprocher dangereusement de la vérité mais il savait que jamais elle ne franchirait ce fossé sans être parfaitement consciente de ce qu'elle faisait. Il n'avait pas à craindre d'elle. Il la connaissait trop bien. Lui également, ne se permettrait pas une telle action envers elle. Ils parvenaient à se comprendre avant d'agir. Ce qu'il ne bénéficiait pas avec Selene. Se comprendre sans prononcer un seul mot. Juste par un regard que seul elle et lui comprenait. Avantageux, c'est certain ! Que ça lui arrange bien l'affaire, on dira que ça lui a évité bien des dérapages avec la belle Miller. Et pourtant se n'était pas faute d'avoir manqué de prudence. Mais on ne peut pas toujours tout contrôler. Peut être était-ce parce qu'il avait la main mise sur beaucoup trop de choses et une main un peu trop ferme qu'un seul relâchement engendrerait l'effondrement de tout l'édifice. Alors pourquoi prendre des risques inconsidérées et qui plus est dangereux. Et pourtant, il la serrait, elle, avec fermeté. Mais la soirée n'était pas vraiment à la confession. Pas ce soir là. Même s'il avait une confiance aveugle en elle, il était toujours pris de réticences. Pas vraiment explicable. Pourquoi faut-il toujours que les choses difficiles à vivre soient toujours celles que l'on a le plus de mal à dire ?

Mais passons sur les états d'âmes. Les états du corps sont bien moins complexes. Comme on dit, soit on a le clic soit on la pas. Et il était certain qu'entre Alba et lui ça cliquait ferme. Il ne voulait surtout pas que quelque chose ou quelqu'un puisse gâcher cet intense plaisir. Mais il y avait eu cet abruti qui était intervenu. Par chance, il l'avait évincé sans trop de résistance. Une sacré chance. D'habitude, ça vire toujours au personnel. Il devait être un de ceux qui ne connaisse pas la règle. Jared en fut plus que ravi. Ça leur avait évité de flamber la soirée pour un mec qui en fallait pas vraiment la peine. Maintenant, ils se retrouvaient seuls à l'abri des regards de tous, sans être obligé de se retenir à quoi que ce soit, plus très sur d'y parvenir. Et il était épris d'un tel empressement. Une attente incontrôlée car trop longtemps retenue peut être. Un côté animal refoulé que la contenance l'avait fait que plus s'affirmer en lui. Ou tout simplement similaire aussi que celui là qu'il ne maitrisait plus mais dont la façon qu'elle avait d'imposer la cadence était si sexy. Un côté de la personnalité de la jeune femme que Jared ne doutait pas de son existence mais qu'il n'avait jamais expérimenté. Et il fallait dire que c'était si enivrant. Ces façons qu'elle avait de faire de le ramener à elle. De retirer son soutien gorge avec une telle décontraction et une telle sensualité, sans la moindre gêne comme s'il ne manquait que le contexte pour qu'un tel dessein entre eux se réalise. Et il était si divin. Elle était si divine. Elle représentait la beauté à l'état pur, le désir le plus brut, le fantasme le plus inouï, le réel le plus fin. Sans conséquences sans de « et après ? ». rien ne pouvait venir ternir se qu'ils avaient bâtit ensemble. Parce qu'ils l'avaient monté selon ce qu'ils voulaient l'un et l'autre sans pour toutefois dire qu'ils avaient pris soin de mesurer toutes les variables à considérer. Mais c'était pourtant si parfait. Ils n'avaient fait que s'écouter à cet instant seulement et sans ne penser à rien d'autre. Le reste importait peu. Ce que l'un et l'autre attendaient réellement de soirée, le pourquoi ils avaient été tout deux dans un bar éloigné de ceux qu'ils fréquentaient d'ordinaire et pourquoi en cette soirée. Là, il ne s'agissait plus d'une décision commune. Ils avaient chacun leurs raisons établies et ancrées en eux, chacune bien différente l'une de l'autre. Mais cela les freinaient-ils pour autant ? Il ne saurait jamais ce qu'elle venait chercher en cette soirée, ni les motivations qui l'y avait poussée et Alba ne connaitra jamais la finalité des pensées de Jared. C'était ainsi que ça marchait. Des limites là où ailleurs il n'y en a plus. Tant qu'elles se trouvent au bon endroit. Mais là voir ce soir autrement que comme Alba Miller commandant en chef de l'unité 1 de l'élite de réponse stratégique, ne lui avait été que rarement possible. Pourquoi se le tolérait en cette soirée? Peut être avait-il saisit la seule chance qu'il aurait de la voir ainsi et de pouvoir aller au delà d'une parfaite représentation qu'il avait d'elle dans un virtuel abstrait. Et tant pis si cela impliquait de déformer certaines de ces règles de son code de conduite. Il leurs rendrait leur rigidité un autre soir. Il aurait tout le temps pour ça, mais pas ce soir. Pas ce soir.

Il se laissait submerger par la profondeur du regard qu'elle lui lançait. Il aimait la voir ainsi. Si accessible à lui. Comme plus jamais il n'aurait peut être la chance de la voir. C'était toujours plus intense de penser ainsi. Même si une première fois amène automatiquement à une deuxième …. . Se profilait là tout le problème de la tentation. Succombe s'y une fois et t'y perdra pour l'éternité. Un tel désir ne pouvait s'évaporer après la première édition aussi vite était-il arrivé. Mais dans le pire des cas, ils pourront l'un comme l'autre faire passer ça sur l'emprise de l'alcool. Un maquillage comme un autre de la vérité. Ainsi soit-il. Il ne voulait plus se défaire de son contact si charnel de sa peau contre la sienne. Il allait enfin taire une éternité. Pas vraiment négligeable. C'était peut être qu'il attendait. Après tout, ils ne se connaissaient nullement de la veille. Ce goût amer qu'il n'arrivait pas à oublier se perdait sur le goût sucré de ses lèvres. Lorsqu'elle l'embrassait, il sentait sa langue au contact de la sienne, c'était si exquis. Comme si elle était la seule capable de faire une telle chose en cette soirée. Violente et à la fois si douce. Délicate et ferme dans ces gestes. Rien ne pouvait à présent lui dire de faire marche arrière. Il n'en avait nullement envie. Ce qu'il vivait avec elle en cet instant était indéfinissable. Ça ne portait même pas de nom seul elle et lui en avait vraiment conscience. Comme un secret qu'ils auraient en commun.
Elle détacha chacun de boutons de son jean sans le lâcher du regard. Il soutenait ces yeux tout en lui rendant le sourire en coin qu'elle lui adressait. Il n'y avait plus vraiment de mal et de bien. Enfin, ou alors que du bien, dans une telle intensité qu'il ne laissait aucune place au mal et aux pensées qu'il engendrait. L'entreprise aurait sans doute capoté dans d'autres circonstances. S'il ne l'avait pas rencontré ce soir, si la soirée n'aurait pas tourné de cette façon entre eux, il y aurait eu du mal, beaucoup de mal. Mais ici, il n'en avait pas la place. Jared n'y accordait pas la plus mince importance. Il n'avait plus envie de penser à demain et aux conséquences. Pour une fois, il voulait vire pour vivre et rien d'autre. Et la personne qui pouvait vraiment le lui permettre sous son sens le plus pur était bien Alba. Il revint vers elle alors qu'elle l'attirait à elle. Il la serra un peu plus fort pour la sentir un peu plus contre lui. Pouvoir ressentir chacune des parties du corps de sa déesse contre le sien et ne penser à rien d'autre. Lorsqu'il posait le regard sur sa bouche entrouverte, ou quand il humait son parfum dans le creux de sa nuque, il se sentait envahit un peu plus fort par ce sentiment si significatif de cet acte si charnel. Ça prenait peu à peu possession de lui, de chaque parcelle de son corps à chaque fois qu'il touchait de sa main les lignes de la belle. Il laissa courir ses mains dans son dos, remontant par ses clavicules pour redescendre sur ses seins glissant le long de ses côtes dessinant son ventre plat, sentant à chaque instant toutes les fois où elle inspirait et expirait en rythme à mesure que sa poitrine se soulevait divinement. Il se sentait à nouveau vivant comme si toutes ses années il n'avait fait que errer sans but, à l'article de la mort. Il revenait à la vie grâce à elle, comme s'il rattrapait le temps perdu. Petit à petit, geste après geste. Il logea sa tête entre ses seins, descendant lentement la couvrant de baiser alors qu'il défaisait son jean avec lenteur. Puis il remonta vers elle et l'embrassa dans un baiser mêlé de fougue et de passion. Comme jamais il n'avait embrassé récemment. Et il n'avait surtout pas envie que ça cesse. Alba se mordit la lèvre inférieure d'une façon si sexy qui laissait entendre tant de choses aussi excitantes les unes que les autres. Toutes à la hauteur de ce qu'elle représentait pour Jared. Autant d'associations si sublimes en une seule et même femme. Il lui adressa un haussement de sourcil suivit d'un sourire non dissimulé. Il aimait se qui se profilait entre eux. Son visage était si parfait, et son corps …. Oh son corps ! Il lui retira lentement son jean puis ôta sa ceinture qu'il laissa s'abattre au sol. Son jean lui tomba en bas des chevilles. Là, il s'approcha d'elle, lui caressant les jambes du bout des doigts avec délectation. Et quand il plongea à nouveau son regard dans le sien, il la ramena vers lui en un geste l'enlaçant pour être un peu plus en son contact passant la main dans ses longs cheveux bruns. Puis il posa ses lèvres sur les siennes, cherchant sa langue de la sienne ouvrant un peu plus la bouche alors que leur corps se touchaient en apothéose.
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptySam 6 Mar - 17:41

Alba se plaisait à dessiner les traits de Jared sous ses doigts, sous ses lèvres aussi qu’elle faisait glisser le long de son cou, sur son torse, son visage. Il était si beau, si bien fait et si désirable, elle aurait donné son âme pour cet instant. Le voir ainsi, troublant, le voir comme un homme à part entière, quelqu’un avec qui elle était en train de s’engager dans une voie nouvelle, le sexe. Pourtant elle ne l’avait jamais vu ainsi avant, c’était étrange comme une situation, une soirée, pouvait tout changer, car oui, sans cette soirée, sans cet échange surnaturel, sans l’intimité d’un bar où personne du SRU n’était susceptible de les déranger, il n’y aurait jamais eut cette attirance soudaine, ce désir naissant, tout avait commencé accoudé au bar, puis par la danse endiablée, tous ses petits hasard les avaient menés ici même, à cet instant où aucun retour en arrière n’était possible. Espérons simplement que cela ne changerait pas leur relation dans le travail, elle ne pourrait pas le supporter, perdre son si précieux second pour une seconde de plaisir, enfin une seconde, un peu plus bien heureusement, mais quoi qu’il en soit, elle ne voulait pas y penser pour le moment. Elle se plaisait à penser que finalement il lui correspondait plus que Mike, mais l’autre ne voulait pas lui laisser la place, elle avait beau se faire une raison sur son avenir avec le sniper et se dire que l’avenir avec Jared serait mieux, plus simple, elle ne s’imaginait pas avec lui en réalité. Mais comment avait-elle pu ne pas voir à quel point il était sexy ? Peut-être la distance qu’il mettait entre lui et les autres, peut-être aussi elle, elle n’était pas avenante avec lui, il était son second et elle ne nourrissait aucun sentiment pour lui avant cette nuit là, dans le travail tout était tellement différent. Peut-être un peu des deux, mais là tout explosait, le passé n’était plus et l’avenir ne pointait pas encore le bout de son nez, seul le présent comptait et actuellement, ils se touchaient tout deux avec tant de sensualité que c’était magnifique à voir, et encore plus à faire. L’évidence sautait aux yeux, elle craquait pour Jared, à un point inimaginable, elle était folle de désir pour lui comme jamais pour personne. Le réveil était brutal et malgré ça, elle n’avait pas peur, elle aurait préféré tomber amoureuse d’un autre que Mike, de Jared par exemple, mais ça n’était pas le cas, elle ne se l’expliquait pas, mais en cet instant elle le savait elle n’était pas amoureuse de lui, elle avait simplement envie de lui, comme un désir irrépressible de sentir son corps sur le sien, sa bouche, du sexe tout simplement et seulement du sexe et cet état de fait était totalement indépendant de leur relation, de leur travail et de toute autre chose à l’extérieur de cette pièce, comme si ça n’était qu’un rêve, bien réel pourtant, mais juste une parenthèse, une pause dans le temps, dans la réalité dont rien ne subsisterait, ou peut-être que si, on verrait bien le moment venu. Alba savait ce qui avait changé Jared si profondément ces deux dernières années, pour autant elle ne s’y arrêtait pas, elle ne voulait pas en savoir plus, elle était là si nécessaire, mais elle ne forçait pas Jared à parler, ni Stella d’ailleurs. Parfois les amis sont aussi utiles dans le silence que dans le dialogue. Elle n’aimait pas philosopher, la plupart du temps elle ne savait pas quoi répondre aux épanchements de sentiments, elle n’aimait pas parler pour parler, donner son avis sur tout sans avoir, elle n’aimait dire ce qu’elle pensait que quand elle était certaine de ce qu’elle avançait. C’était peut-être la raison pour laquelle elle ne pourrait pas partager sa vie avec Jared, ils étaient différents sur ce point, il était plus dans la réflexion, elle dans l’action, quoi que là, il était très actifs, mais en générale quoi. Bref, si elle l’adorait comme ami, de là à l’aimer, il y avait peut-être un trop grand fossé entre eux.

Mais il n’était pas question du passé, de leur vie ou de quoi que se soit en cet instant. Il y avait eut en eux comme un déclic, un feeling irrépressible et indicible. Sans un mot, ils s’étaient tout dit, qu’ils avaient envie l’un de l’autre et que ça n’était rien, qu’ils aillent jusqu’au bout de cette soirée ou non, demain serait un autre jour. Comme si le voile qui les séparait jusqu’ici, celui d’une vie compliquée, celui du SRU, comme si tout ça c’était déchiré violement, quand ? Pourquoi ? Un nouveau bar, une nouvelle situation de part et d’autre, la tristesse de l’anniversaire pour Jared, le désir de se sortir de cette torpeur, et pour Alba, l’envie d’oublier Mike à tout prix. Le coté animal de Jared sautait aux yeux, tout comme celui d’Alba et elle aimait ça. L’excitation et l’empressement du jeune homme ne faisait qu’attiser son désir et la rendre encore plus féline. Féline, c’était le mot, elle glissait sa peau contre celle du jeune homme avec délectation, elle sentait toutes les parties de son corps réchauffées par le sien. Elle se laissait faire sans se laisser faire, elle vibrait à l’unisson avec lui, mais résistait un peu, juste de quoi les rendre tout deux encore plus fous d’envie l’un pour l’autre. Le risque d’être surpris n’était qu’une folie de plus, un risque qui rendait la jeune femme encore plus haletante. Heureusement qu’ils se voyaient autrement que d’habitude, ils n’auraient jamais pu en arriver là si non. Le code de conduite de la belle volait en éclat, mais de toute façon il avait déjà été fissuré par ce qu’elle ressentait pour Mike, par se baiser volé lors d’un entrainement. Quand à Jared, il était irrésistible en cette nuit ou rien n’était impossible. Elle était venue pour chasser et il était la plus belle proie qu’elle aurait pu ramener, mais elle ne le voyait pas comme tel, en réalité, c’était elle la proie, une proie tout à fait consentante pour se faire manger toute crue par le prédateur, mais pas trop vite… Il prenait son temps et c’était si bon, si exaltant, elle avait envie de faire durer le plaisir elle aussi, elle aimait sa façon de la toucher, ses mains si délicates sur son corps, et ses doigts à elle sur le sien, tellement sexy, ses muscles gonflés par le désir et l’effort de l’avoir porté jusqu’à la table, mais surtout le désir en fait, et elle qui le serrait si fort, qui essayait d’éviter de le griffer mais n’y arrivait pas toujours, emportée par l’envie.

Alba était devenu un démon qui n’avait d’autre but que d’offrir à Jared une nuit de folie. Son regard en disait long sur ce qu’elle voulait. Ses gestes aussi, elle le touchait doucement et parfois enfonçait ses ongles dans sa chair, juste assez pour lui faire mal, mais pas assez pour qu’il ne puisse le supporter, juste assez pour qu’il ait trop envie d’elle, qu’il perde vraiment son calme naturel. Elle passait sa langue partout ou elle pouvait et ses dents parfois venaient effleurer la peau du jeune homme, et le mordiller, sans violence sans douleur, mais avec une telle fougue. Alba se sentait tellement vivante en cette nuit magique, en dehors du temps, entre les mains de Jared, elle se sentait vibrer d’une nouvelle destinée, un nouveau souffle qui la prenait si puissamment qu’elle ne pouvait pas dire non. Plus l’envie montait en elle, plus elle respirait fort et vite, ses seins plaqués contre le corps de Jared, sa poitrine se soulevait en rythme, encore plus agréable de sentir ses seins contre son torse bougeant tout deux au rythme de leur souffle, se souffle qui les unissait. Elle le prit par le visage, et l’embrassa car il tardait un peu à prendre ses lèvres, elle lui prit donc la bouche avec passion. Elle ne se lassait pas de passer sa langue sur ses lèvres, ses lèvres sur sa langue, de le sentir en elle sans sa bouche lui faisait remonter un tas de picotements le long de son dos, elle se cambra sous le joug de ses frisons. C’est alors que les mains de Jared suivirent se spasme, puis redescendirent le long des seins, des côtes et du ventre de la belle, elle serra ses doigts sur la ceinture du jean du jeune homme, les picotements, les frissons le désir se faisaient plus intenses, elle sentait tout cela tourbillonner en elle. Chacun des baisers de Jared sur son corps était sujet à un nouveau spasme, la belle se cambrait, la tête en arrière et la bouche entre ouverte, respirant bruyamment, refrénant des gémissements de plaisir. Elle posa ses mains derrière elle pour ne pas tomber en arrière. Le jean déboutonné, il l’embrassa, un baiser somptueux qu’elle prolongea autant qu’il était possible jusqu’à ce que sa tête lui tourne, elle avait besoin d’oxygène, elle le regarda alors dans les yeux essoufflée, la bouche entrouverte en se mordant la lèvre inferieure puis elle ouvrit un peu plus la bouche en se passant la langue sur les dents. Si elle s’écoutait elle l’aurait poussé contre un mur et l’aurait violé sur el champ, mais elle avait envie que l’initiative de la pénétration vienne de lui, elle sentait son sexe collé à son entre jambe et c’était très excitant, il était dur, et cela était de bonne augure pour la suite. Quand elle bougeait ses hanches, elle le sentait sur ses lèvres, c’tait si intense qu’elle avait presque l’impression qu’il était en elle, cela lui donnait des frissons, et elle sentait qu’elle mouillait comme une folle, et qu’elle était prête à l’accueillir en son sein. Elle se mordit doucement la langue en fermant les yeux et en poussant un long soupir pour se calmer et reprendre pied. Elle avait l’air d’une folle, totalement décoiffée, à moitié nue avec se regard de braise qu’elle ne pouvait détacher de Jared.

Le répit fut de courte durée, Jared lui enleva son jean et fit tomber le sien. Cette fois ci, elle n’était plus à moitié nue, elle ne portait plus que son string, et lui, hé bien son caleçon. Elle regarda en dessous de la ceinture du beau gosse pour vérifier que ce qu’elle avait sentit auparavant, n’était pas un rêve, ou un portable, et non, il n’en était rien, elle releva le regard vers celui de Jared avec un sourire coquin qui voulait dire, tu sais que t’es bien monté toi ! Fais-moi gouter ça mon lapin… Car effectivement, il était plutôt bien fait, encore fallait-il la voir sans tissus par-dessus, pas retenue par le calçons et son élastique, et oui, elle avait envie qu’il la prenne, elle avait envie de lui donner son corps, de lui appartenir totalement jusqu’au plus profond d’elle-même. Mais l’avant était tellement bon qu’elle ne voulait rien précipiter. Les mains du jeune homme sur ses jambes, à l’intérieur de ses cuisses, c’était plus qu’elle ne pouvait en supporter, finalement au lieu de le rendre fou, c’était lui qui l’avait rendu folle de désir. Elle brulait de l’intérieur, elle avait chaud et pourtant dans la pièce il ne faisait pas chaud du tout ! Elle bascula sa tête en arrière et ferma les yeux il la ramena alors à lui, elle l’enlaça, ses jambes autour de la taille du jeune homme. Elle le serra un peu plus fort contre elle, elle ondula doucement, bougeant son bassin contre le sien. Après un baiser plein de fouge et de désir, elle commença à le toucher du bout des doigts, sur son sexe et autour, et l’autre main l’enlaçai. Elle prit encore une fois l’initiative et l’embrassa toujours avec la même fougue après avoir passé ses deux mains sur ses joues. Elle prit sa lèvre inferieure entre ses dents et le regarda dans les yeux, puis elle recommença, passant sa langue sur les lèvres de Jared, sa langue, puis son lobe, glissant ses lèvres sur les siennes, sur sa peau, son visage, son cou ses épaules. Des frissons de plaisir continuaient de la parcourir de bas en haut, le long de son dos.
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyJeu 22 Avr - 23:11

De nombreuses raisons pouvaient expliquer leur action. Des raisons inavouables sans doute ou alors totalement inconscientes pour l'un comme pour l'autre qui leur seraient difficilement admissibles. Mais en cet instant, alors qu'il se laissait consumer par ce désir puissant qu'il ressentait pour elle, il n'éprouvait nullement de gêne. Ne se projetant dans aucun futur qu'il soit proche, lointain ou carrément inopportun, les nombreuses questions qui auraient pu renflouer son esprit, ne l'atteignaient pas. Tout paraissait si simple pour une fois uniquement parce qu'il arrêtait de penser avant d'agir pour passer directement à l'action. Il sentait qu'avec elle, un tel comportement n'aurait pas de répercutions dramatiques. C'était l'avantage de ne pas être en présence d'une parfaite inconnue. Parce que même s'ils se connaissaient si bien l'un l'autre, il y avait une partie d'elle qu'il était en train d'expérimenter et qu'il méconnaissait. Un certain mystère que l'on recherche toujours dans ce genre de situation. Et venant d'elle, il ne pouvait y avoir de mauvaises surprises. À moins qu'il ne se mette à souffrir d'un manque considérable de son corps dont il ne serait plus maitre, résultat évident d'une pareille communion dont lui seul en chérirait le souvenir. Mais après tout, ça n'allait pas au delà du simple rapport physique. C'était au delà de ce stade que les choses commençaient à se compliquer. Et tant qu'il ne se retrouvait pas, jour et nuit, hanté par une hypothétique perspective de répétition de leur aventure, rien ne pourra changer leur rapport. Autant du point de vue amical que professionnel. Il savait que ce n'était que du sexe entre eux et rien d'autre. Il n'imaginait même pas qu'il pourrait en être autrement. Autant lui qu'elle savait pertinemment ce qu'il voulaient et ce qu'il ne voulait pas. La fin semblait écrite. Comme une aparté à leur rapport clair et fondé totalement assumé. Mais une aparté dont il avait besoin. Pouvoir juste un instant, concentrer ses pensées ailleurs, sur quelqu'un d'autre. Pas que sa vie quotidienne et ses pensées récurrentes lui déplaisaient, c'est juste qu'elle ne sont pas de tout repos pour lui. Et pouvoir partager cela avec elle sans gêne, ne s'accorder qu'une seule soirée d'évasion en quelque sorte pour, lui faisait du bien. Comme s'il avait mis pause l'espace de quelques heures, pour ne penser à rien d'autre qu'à elle. Savoir qu'elle était totalement et entièrement à lui, qu'il pouvait jouir du fait de la posséder juste un soir sans que ça ne pose de problème. Qui aurait découlé d'un commun accord entre elle et lui sans pour autant que de mots n'aient été prononcé. Comme un besoin partagé, une envie commune instantanée, immédiate et sans lendemain. Peut être en soi prévisible. Jared avait parfaitement conscience du potentiel de la jeune femme. Peut être lui manquait-il que le contexte et ce que l'on pourrait nommer « de bonne excuse » pour concrétiser ce fantasme inconscient, ce désir caché pour elle qu'il refusait de penser ouvertement. Mais comment aurait-il pu ne pas, ne serait-ce qu'une fois, imaginer qu'elle pourrait être sienne comme il la saisissait ce soir ? Bien évidemment quand Lisa était encore en vie, il ne pensait pas à de telles choses et encore aujourd'hui, ça laissait dans son esprit une trace amère, culpabilisante qu'il préférait oublier le plus vite possible. Mais désormais … se sentirait-il coupable d'une telle action ? Quoi qu'il en soit, en ce moment, ce n'était nullement le cas. Il luttait activement contre toute pensée de ce genre. Il ne voulait uniquement que se laisser transporter par ce qu'il ressentait grâce à elle. Il avait tout le temps pour le reste alors il ne voulait pas gâcher cet instant inutilement. Le jugement dernier tombait, de toute façon, toujours trop vite et le seul qui existe vraiment n'est autre que celui que l'on s'inflige. Les seules pensées qu'il s'autorisait, étaient celles qui émergeaient du contact de sa main sur son corps et de ses courbes qui se dessinaient sous ses doigts. Ils étaient adultes et savaient plus ou moins ce qu'ils faisaient. Alors ils géreraient ça tout aussi bien. Il n'était pas prêt à changer le rapport qu'il entretenait à l'extérieur avec elle uniquement pour une histoire de sexe. Il ne pouvait que lui être reconnaissant après tout. Ce qu'ils partageaient au quotidien lui suffisait amplement et il ne cherchait pas dans cet acte à perturber la vie de la belle. Il la savait suffisamment complexe comme cela, sans parler de la sienne. Ils se connaissaient suffisamment pour savoir ce qu'ils en étaient vraiment.

Cette manière qu'elle avait de le regarder, d'être totalement à lui sans l'être, de se laisser aller sans dire son dernier mot, attisait encore plus l'envie qu'il éprouvait à son égard. Ce désir qui parcourait tout son corps contractant chacun de ses muscles à mesure qu'elle faisait courir ses mains sur lui. Chaque respiration qu'elle entreprenait, chaque mouvement de son corps contre le sien était un plaisir démesuré. Il n'aurait jamais pensé que cela puisse être aussi fort, aussi intense. Crevait-il autant d'envie pour elle que ça en devenait totalement incontrôlable ? Chaque action qu'il faisait vers elle ne découlait en rien d'une action calculée à l'avance. Il ne répondait que de par l'attraction qui émanait d'elle. Chaque mouvement, chaque geste ne provenait que de l'écoulement libre et ravageur qui coulait en lui, simplement. Ils s'étreignaient parfois si forts qu'il sentait les ongles de la jeune femme griffer sa peau, ou ses dents le mordillant doucement. Ce n'était en rien une douleur que l'on refuse bien au contraire, on la réclame. Il aimait tant ressentir les choses intensément et cela n'était qu'une preuve de plus qu'elle était entièrement avec lui. Et c'était si bon de la voir et de la sentir comme ça. Ils se renvoyaient les choses si bien. Il appréciait tant la voir ainsi agir totalement hors de tout contrôle. Elle lui offrait tant en cette soirée qu'il se trouvait à en vouloir toujours plus et chaque action supplémentaire de la jeune femme dépassait la précédente. Un plaisir sans fin auquel il aurait surement du mal à redescendre parce qu'il était si bon parfois de ne plus toucher les pieds par terre. Et il en manquait tellement. Pour décrocher juste un instant. En sa compagnie, c'était le plus beau des voyages qu'il pourrait s'offrir. Il n'était pas du genre à batifoler. Il fallait en avoir la force. Lui ne l'avait plus. Tirer un coup pour tirer un coup ça va bien un moment, mais ne rien en tirer derrière qu'une jouissance éphémère pas toujours positive n'était en soi pas la meilleure option. Et pourtant il le pourrait facilement … mais avec elle, même dans ce rapport purement physique, les choses allaient au delà de l'acte. Ses choses ne projetaient rien dans l'avenir mais lui faisait un bien fou à cet instant présent et c'était bien plus que ce qu'il pourrait imaginer. Il prenait son pied il n'y avait pas d'autre mot. Chaque long gémissement qu'elle laissait courir le long de sa gorge, le faisait aussitôt bander. Ne faisant appel à aucun souvenir parce qu'il avait la chance que ce soit exceptionnel, unique. L'acte en lui même avait une autre sonorité. Et ce son n'était pas plat et son résonance. Il émettait de longues ondes qui se propageait partout en lui. Il ne vivait en cet instant que pour ce seul moment. Elle répondait parfaitement à chacun de ses appels. Elle lui prit le visage entre les mains pour l'embrasser avec passion. Leurs langues entrèrent en contact alors qu'il ouvrait un peu plus la bouche. Elle se cambra si fabuleusement alors qu'elle prit appui de ses mains pour éviter de tomber à la renverse. La fougue qu'ils mettaient dans chacun de leurs baisers le transportait. Alba le regarda après ce baiser passionné à bout de souffle se mordant la lèvre inférieure avec tant de charme, charme auquel il ne résistait pas. Elle torturait son âme à l'extrême. Il n'avait jamais eu envie de quelqu'un aussi fort, ça en était presque violent. Incontrôlable, Insoutenable.

Quand son jean atteint le sol, Alba baissa le regard puis le regarda laissant apparaître un sourire qu'il lui plut. Il ne quitta pas son regard ajoutant un haussement de sourcils. Elle balança au nouveau sa tête en arrière alors qu'il laissait s'égarer ses mains entre ses cuisses lentement mais surement. Il l'enlaça à nouveau s'empressant de son contact alors que ses hanches bougeaient en rythme sentant un peu plus le contact de leur deux corps alors que ses jambes entourèrent sa taille. Ils s'embrassèrent avec fougue et passion. Totalement dépendants de ce contact. Puis elle vint faire glisser ses mains le long de son torse le prolongeant du bout des doigts, caressant son sexe lentement alors qu'elle le ramenait vers elle. La respiration de Jared se fit plus forte. Son rythme cardiaque battait la chamade. Ces muscles se tendaient. Il releva la tête, les yeux fermés, pour reprendre contact avec la réalité. Puis elle posa ses mains sur ses joues pour l'embrasser langoureusement. Il sentait sa langue au contact de la sienne. Le tourbillon était si magique. Elle lui mordilla délicatement la lèvre inférieure alors qu'il affichait un sourire satisfait, glissant dans son cou, ses épaules. Il effleura ses lèvres, descendant lui aussi dans son cou lentement. Il caressa ses seins, s'accroupissant tout aussi lentement. Il s'attarda sur son ventre et plus bas écartant son string, seul obstacle à son accession. Ses mains glissèrent sous les ficelles de son string qu'il lui enleva d'un revers de main, le faisant glisser sur ses jambes.
Il releva le regard vers elle. Elle avait certes les cheveux en bataille mais ça la rendait encore plus sexy. Féline. Désirable. Il s'éprit à nouveau de ses lèvres avec entrain, n'en pouvant plus, laissant s'égarer une de ses mains le long de sa jambe. Il prolongea un peu plus ce baiser qu'il lui donnait avec passion. Ramenant ses mains vers lui, il fit descendre son caleçon suffisamment pour qu'il glisse rejoindre son jean, à ses pieds. Puis il remonta ses mains dans son dos la dévorant des yeux puis effleura ses lèvres mais cette fois-ci ne l'éloigna pas. Il vint toucher sa langue avec la sienne alors que ses mains la ramenait vers lui plus fermement pour qu'elle sente chacune des parties de son corps au contact du sien. Il se sentait si bien avec elle. Il se demandait comment une telle chose avait vu le jour mais il ne regrettait rien. Ils étaient seuls maitres de comment évolueraient leur situation et ni l'un ni l'autre ne prendraient le risque que ça entache leur relation professionnelle. Il avait trop besoin d'elle dans ce domaine là. Il savait précisément où il allait quand c'est elle qui commandait. Une de ses mains glissa sous sa cuisse alors qu'il la maintenait toujours contre lui et dans un mouvement ferme et direct, il pénétra en elle. Il l'étreignit un peu plus fortement alors que sa respiration devenait saccadé et qu'il effectuait des mouvements de va et vient en elle. Ils s'embrassèrent fougueusement alors qu'il baladait sa main dans ses cheveux, l'autre maintenant toujours sa jambe contre lui. Il laissa sa tête glisser le long de son cou, alors qu'il respirait son parfum si enivrant. Elle le faisait chavirer mais il n'éprouvait pas de vertiges désagréables du à cette action. Cette perte de contrôle totale lui procurait le plus grand bien. Et cela n'était sans parler du bien fou qu'elle lui faisait, elle. Cet accès profond de pouvoir être en elle, de partager avec elle cette communion, cette union des corps. Sentir son corps dans le sien. Chaque inspiration et expiration qu'il faisait lui redonnait un peu plus goût à la vie, lui rendant un peu plus ce contrôle, cette main mise sur les choses comme s'il y avait encore le droit. Alba lui rendait la vie à cet instant. Comme si jusqu'à maintenant, ces deux dernières années n'avaient été qu'un sommeil dont elle le sortait … Enfin.
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Alba Miller
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MessageSujet: Re: Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller}   Soirée Incontrôlée ? {Alba Miller} EmptyLun 17 Mai - 18:17

Aucune question ne venait troubler ce moment avec Jared, l’esprit d’Alba était aussi clair que de l’eau pure elle ne pensait qu’au corps et uniquement à son corps et à leurs deux corps s’unissant. Peut-être le regretterait-elle, peut-être s’attacherait-elle à lui après ça, peut-être, mais peu importait dans le vif du sujet car rie n’était plus agréable que de se laisser porter par cette envie, par lui, dans tout ce que leur union avait de primitif et de bestial malgré une tendresse et une douceur au delà de ce qu’elle aurait pu imaginer, bien qu’elle ne se soit jamais imaginé cela avec lui, elle ne voulait pas que cela s’arrête car c’tait trop intense trop jouissif pour y mettre un terme avant que ça ne soit consommé, avant que leur désir ne soit entièrement consumé. C’était la liberté regagnée pour elle, un sentiment qu’elle n’avait pas ressentit depuis longtemps, elle ne pensait plus du tout à Mike et elle en aurait été heureuse si seulement elle s’en était rendu compte. Rien ne changerait, après cette parenthèse tout redeviendrait comme avant, elle en était convaincue, aucune raison de revenir plus tard sur le sujet brulant qui les avait amené à en arriver là, presque nus, dans cette pièce. Elle n’avait qu’à profiter de sa présence de son corps de sa peau et des ses caresses, elle n’avait qu’à caresser ses lèvres de sa langue pour oublier tout ce qui avait été et tout ce qui serait.

Le simple fait que leurs deux corps soient en harmonie dans une rythme lent et intense, que ses mains à lui courent sur son corps et qu’elle ne fasse de même rendaient chaque respiration plus profonde, chaque baiser plus fougueux. Il n’était plus question de maitrise, de contrôle, le tourbillon dans lequel ils étaient tout deux engagés ne pouvait se terminer que d’une seule manière, il la prendrait comme si elle avait toujours été sienne, et elle avait hâte, mais voulait faire durer, l’excitation était déjà intense, folle, mais elle voulait que cela dure encore et pourtant elle voulait aussi qu’il la délivre de cette emprise qu’il avait sur elle en la pénétrant, enfin. Il lui donnait tellement envie qu’elle arrivait à peine à étouffer les gémissements qui sortaient de sa bouche et pourtant il le fallait, les clients n’était pas loin, juste de l’autre côté d’une porte. Elle soufflait dans son cou, de plus en plus fort, elle s’accrochait à lui pour ne pas perdre pied, bien qu’en réalité cela soit inutile car elle ne contrôlait déjà plus rien à part ses mains parfois qui lâchaient son cou pour descendre et aller explorer d’autres parties de son corps, sauf sa bouche qui quand elle arrêtait d’émettre la plainte du plaisir venait contre la peau du jeune homme, ses lèvres caressant son cou, bouche entrouverte pour se remplir de son odeur, puis remontant jusqu’à à une bouche qu’elle tentait de faire sienne par tous les moyens qui lui étaient donnés, la langue d’Alba venant appeler toute l’excitation de Jared. Des tas de frissons lui remontaient le long du dos. Qui avait prit l’initiative de ce baiser profond ? Elle ? Lui ? Elle ne se souvenait déjà plus, peut-être tous deux d’un commun accord sans mot dire, comme ils le faisaient si bien. Quoi qu’il en soit, elle sentit le frisson le plus intense remonter jusqu’à son échine la faisant cambrer son dos, elle eut l’impression qu’elle allait tomber et mit ses mains derrière, mais il n’en fut rien, il la serra encore plus fort et elle évacua tout l’air de ses poumons dans une expiration lente et pleine du désir qu’il l’assaillait.

Lorsqu’elle caressa son sexe, un autre frisson la fit tressaillir entre les mains de Jared, il ne pouvait pas ne pas l’avoir sentie, elle mouillait comme une folle mais là Wah ! Il était dur, comme un roc, elle le sentait sous ses doigts et voulait le sentir entre ses jambes, en elle. Ses yeux partirent en arrière et elle les ferma. Le baiser qui s’en suivit était moins violent en apparence que le précédent, mais en réalité elle se faisait violence pour le laisser choisir le bon moment pour la faire sienne. Même elle pouvait le sentir entre ses cuisses, elle était humide et chaude, ouverte, prête à l’accueillir au plus profond d’elle-même. Elle se tortillait à chacun des mouvements du beau blond qui descendait à présent le long de son corps. Elle se mordit la lèvre pour ne pas gémir de plaisir quand il arriva entre ses cuisses. Son string enlevé, elle savait que le moment approchait et cela ne l’excita que plus encore. Il remonta et la serra contre lui tout en l’embrassant. Ces seins s’écrasaient contre son torse elle ondulait tout contre lui pour intensifier cette sensation si agréable. Elle s’abandonnait toute à lui, entre ses bras, elle n’était alors qu’une bien faible femme qui ne savait résister aux pulsions les plus animales, mais c’était tellement bon. Lorsque l’assemblage eut lieu, en un instant Jared se retrouva profondément ancré en elle, elle ouvrit la bouche et expira encore une fois bruyamment puis elle perdit le contrôle de sa respiration et prit de petites inspirations, elle avait l’impression d’être au bord de l’arrête cardiaque, son cœur battait trop fort trop vite, elle laissait échapper des petits cris étouffés. Il l’embrassa, heureusement, comme ça les sons ne sortaient pas de leurs deux bouches unies, elle avait les yeux fermés et sentaient en elle comme des millions de frissons langoureux remontant de son sexe emplit de celui du jeune homme et remontant le long de son dos la faisant cambrer malgré elle. Elle le tenait fermement pendant qu’il s’attardait dans son cou, elle laissait courir ses lèvres et sa langue sur chaque partie du corps qu’elle pouvait atteindre, elle contractait ses doigts sur son dos essayant de ne pas lu faire mal mais le plaisir était trop intense pour qu’elle se contrôle assez.
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